Comme un empire dans un empire

Un roman bien décevant d'une écrivaine que j'apprécie pourtant, notamment le très bon " l'art de perdre". Mais les deux portraits croisés d'un attaché parlementaire et d'une hackeuse informatique sonnent faux à mon sens et leur rencontre n'est pas crédible. On n'y croit pas et les deux héros ne parviennent pas à être attachants. le style n'est pas plaisant. Bref, j'ai péniblement terminé ce livre, grosse déception 2020!

J'avais beaucoup aimé " l"art de perdre ", j'ai donc acheté les yeux fermés " Comme un empire ... "
Quelle erreur fatale ! Quelle déception ! Quelle sidération à la lecture de cette bouillie bobo intello parigot politico nullissime !
Aucun intérêt du début à la fin !
Une sorte de mélasse sans fin ( 390 pages ! ) sans le moindre intérêt, ou alors il faudra bien m'expliquer !
Je me suis demandé si c'était bien la même écrivaine dont j'avais apprécié les livres précédents.
Quelle tristesse, quelle pitié un tel navet littéraire si indigeste que j'ai sauté des paragraphes entiers ! ...
... Bon, j'ai écrit ce commentaire sous le coup de la colère et les termes sont évidemment un peu excessifs, mais franchement, écrire un roman sur une " hackeuse zonarde parano " et un " transfuge de classe bien soumis à la classe politico-bourgeoise " de " gôche " sans qu'il ne se passe strictement rien d'intéressant pendant 390 pages, c'est vraiment gâcher son temps et son papier ... et prendre ses lecteurs pour des moutons !

Pffff...
Je n'ai pas aimé ce livre. Pourtant, j'avais hate de le lire, j'ai tellement aimé l'Art de perdre ! Mais celui-ci, sincèrement, je n'ai pas compris.
Je n'ai pas compris le but de cette histoire, démontrer que l'engagement peut prendre plusieurs formes peut-être ? On suit Antoine et L, deux jeunes (trentenaires ?), lui est assistant parlementaire, elle est hackeuse. Chacun à leur façon, ils tentent de traverser la vie sans trop de dommages, et en essayant d'apporter quelque chose aux autres.
Mais j'ai trouvé ce texte long, une capacité à broder pour ne rien dire et développer des phrases à partir de la moindre observation.
J'ai tout de même tenu à terminer cette lecture, mais cela m'a couté...

J'avais tenté de lire un précédent livre de cette auteure « l'art de perdre » sans y parvenir (voir critique). J'ai été confronté à la même problématique. le récit ou l'intrigue s'il y en a sont noyés dans les descriptions détaillées sans intérêt.
Le lecteur doit il faire lui-même la synthèse de chaque page pour extraire la « substantifique moelle » pour faire jaillir une ligne conductrice et trouver de l'intérêt à poursuivre sa lecture ?
En tous cas les réflexions philosophiques, politiques ou économiques m'ont ennuyées au point d'abandonner après moins de 50 pages, non sans avoir feuilleté rapidement la suite pour m'assurer que je ne manquais pas le vrai décollage du roman.
Hélas tout est dû même acabit…

Alice Zeniter est une femme intelligente et cultivée. Mais est-ce que cela suffit pour faire d'elle une auteure? "Comme un empire dans l'empire" n'emmène nulle part. On apprend des tas de choses, comme on le ferait volontiers si l'on souhaitait lire un essai concernant les hackers, mais il ne faut pas appeler ceci un roman.

Ce roman m𠆚 semblé être passionnant. Je trouvais que le choix des personnages était audacieux et innovant, la confrontation de deux milieux qui se rencontrent rarement en littérature. La quatrième de couverture me faisait très envie. Malheureusement j𠆚i trouvé ce roman trop compliqué. J𠆚voue que je n𠆚vais pas la tête à ce genre de lecture et je suis un peu déçue. Je l𠆚i posé dans une pile particulière car j𠆚i très envie d𠆞n venir à bout mais peut-être pas tout de suite. J𠆚i traversé une grosse phase de panne de lecture et ce n’était pas le bon roman pour m𠆞n sortir. Je cherchais une lecture entêtante dont je ne pourrai me passer mais quelque chose m𠆚 bloqué dans ma connexion à l’histoire. Je trouve ça dommage car ce roman semble très prometteur et il me trotte encore dans la tête signe que je retentirai l𠆞xpérience (contrairement à Buveurs de vent dont je vous ai parlé qui pour le coup ne m’intrigue plus vraiment.)

La 4ème de couverture promettait un grand roman de l'engagement. J'attendais de la passion et de la fureur. Et bien, je me suis ennuyée.
On assiste à la rencontre improbable d'un jeune attaché parlementaire et d'une hackeuse, puis au séjour improbable de la hackeuse dans une ZAD.
On suit les protagonistes à distance, comme derrière une vitre embuée.
Je suis restée indifférente à leurs soucis et à leur monologue intérieur, qui prend toute la place.
Dommage.