Lettre à
Karl Zéro,
Puisque tu tutoies tout le monde, permets-moi de faire de même, cher Karl. Je viens de terminer la lecture de ton livre «
Karl Zéro balance tout », et là, il faut dire que tu balance. Depuis 1981, tu as tout connu, et tu nous propose d'entrer avec toi dans les arrières boutiques de la télévision, du journalisme et même du cinéma. Tu es parfois un peu difficile à suivre et à comprendre, car pour les non-initiés comme moi, tu nous fais pénétrer dans un univers totalement inconnu, ou fourmille une foultitude de personnages, certains sur le devant de la scène, d'autres en coulisses.
du journalisme à la télévision en passant par le cinéma, on peut dire que tu ne t'es pas fait que des copains, loin s'en faut, et, au moins tu à le courage de ne pas jouer les hypocrites et tu balance. Dans ton livre, pas de miellerie, pas de caresse dans le sens du poil, quand on te fait des crasses tu dégomme et tu as bien raison. Mais là où je te retrouve enfin, c'est lorsque tu refais du journalisme d'investigation et que tu t'attaque à de véritables affaires judiciaires ; « Les oubliés de l'A6, le monstre Gouardo, la disparition d'estelle Mouzin », ou que tu revisite l'affaire d'Outreau.
Tu sais Karl, j'ai déjà lu trois de tes livres, « coupable – non coupable, étouffées ou encore
disparues », et c'est dans ce dernier que tu parles du fichier de Zandvoort, ce fichier de la honte ou figurent plus de 8000 images ignobles d'enfants, violés et martyrisés. Lorsque j'avais fermé ce livre, j'étais bouleversée, révoltée, effrayée, non seulement que cela puisse exister, mais indignée qu'aucune enquête n'ai jamais été menée, parce que la vérité fracasserait les sphères politico-policières et judiciaires.
Tu en reparle dans «
Karl Zéro balance tout », et tu affirmes que tu vas mener un combat pour protéger les enfants contre le fléau de la pédocriminalité. Alors je n'ai qu'un mot à dire Karl : « Bon courage et prend bien garde à toi » et merci.