L'Adoption - Cycle 2, tome 1 : Wajdi

Wajdi est un petit Yéménite orphelin de 10 ans au passé fait de guerre, de mort et de malheur. Ce premier volet de l'histoire de son adoption m'a beaucoup émue. Naïvement, je ne pensais pas qu'on pouvait "rater" une adoption ou en tout cas, pas de cette manière-là. Un premier tome très touchant, dont j'attends de lire la suite avec impatience. Les grands yeux clairs de Wajdi, sublimés par le dessin tout en douceur d'Arno Monin, vous poursuivront longtemps.

Ce cycle 2 peut être lu totalement indépendamment du 1er cycle car il s'agit d'une nouvelle histoire d'adoption.
Les illustrations à l'aquarelle sont très expressives avec un focus sur les visages, à la limite de la caricature afin de montrer la violence des émotions ressentis par les protagonistes. D'un côté une famille souhaite faire une bonne action et se consoler du fait de ne pas avoir pu avoir de 3e enfant, ils décident d'adopter un enfant de 10 ans, orphelin au milieu de la guerre au Yémen. Néanmoins la famille Guitry avaient idéaliser l'arrivée de cet enfant et s'était imaginés le départ d'une nouvelle vie sans avoir pris en compte qui était réellement cet enfant et ce qu'il avait vécu ; de l'autre Wadji, terrifié d'atterrir dans un pays et une culture dont il ne connaît pas les codes, hanté par les terribles images de son passé, malheureux d'avoir perdu ceux qu'il aime a du mal à s'adapter à son nouvel environnement. Lorsqu'il est contrarié, il réplique par la violence en écho à ce qu'il a connu jusqu'ici.
Ces 2 mondes au lieu de se compléter vont s'opposer et devenir destructeurs : la patience et l'ouverture d'esprit sont refusés à l'enfant et ne lui laisse aucune chance de s'épanouir.
Cette bande dessinée est très forte : elle décrit avec précision les sentiments contradictoires et l'évolution de la perception de la situation des personnages. Sur la 4e de couverture la phrase "Les meilleures intentions ont parfois les pires conséquences" résume parfaitement ce qui se trame dans les pages de ce livre qui dénonce la difficulté à s'extraire de ses projections pour affronter la réalité et faire preuve d'empathie.

Nouveau cycle, nouvelle histoire d'adoption. Celle de Wajdi, réfugié d'un Yémen en guerre. Wajdi a 10 ans et ne évidemment pas la même langue que les Guitry, sa nouvelle famille.
Cet enfant, ils l'ont souhaité et son prêts à lui donner tout l'amour et le confort de vie qu'il n'a pas eu.
Mais L'adoption est un art difficile qui réserve parfois des surprises... Pas forcément bonnes.

Wajdi arrive dans sa famille d'adoption. Originaire du Yémen, il a, du haut de ses 10 ans, déjà perdu toute sa famille. Les Guitry l'accueillent alors que leurs propres enfants sont déjà adultes à part leur dernière qui est encore élève au lycée. Wajdi ne comprend pas encore le français et les traumatismes qu'il a vécu ont laissé des traces. Une porte qui claque, un bruit sourd, réactivent chez lui des souvenirs angoissants. Perdu, il est toujours aux aguets. Ce premier volume montre bien le décalage qu'il y a entre, d'une part, Wajdi, qui doit gérer son nouvel environnement alors que sa famille naturelle est encore très présente dans son esprit et les Guitry qui aimeraient que la magie opère tout de suite. Chacun évolue à son rythme et la déception et l'incompréhension remplacent vite la joie et l'enthousiasme du début. Jusqu'au jour où la mère de famille baisse les bras et fait part de son souhait de ne pas garder Wajdi. Elle se sent en échec et ne voit pas d'autre issue possible. Mais Wajdi l'entend et comprend la situation. Il décide alors de fuguer.
Dans ce premier volume, les auteurs montrent bien la réalité de l'adoption qui prend parfois des chemins sinueux. La réussite ne va pas de soi et n'est pas toujours au rendez-vous. Les premiers mois peuvent s'avérer être une source de déception, de part et d'autre. Il est parfois difficile de se comprendre quand les attentes ne sont pas les mêmes.

Wajdi, un petit garçon originaire du Yémen qui a vécu la guerre, est adopté dans la famille Guitry. Vivre la guerre n'est pas facile et cela laisse des traces, surtout chez un enfant. le petit Wajdi a donc des réactions inattendues face à sa nouvelle famille. Ce qui les rend perplexe de la situation...

J'avoue que je connais l'existence du premier cycle de cet album mais je ne l'ai encore jamais lu !
Dans ce deuxième cycle, le petit Wajdi qui a vécu l'enfer auparavant m'a fait beaucoup de peine. Quand on voit durant quelques pages le passé de Wajdi au Yémen, c'est bouleversant. C'est un personnage très attachant.
La mère est beaucoup moins compréhensive que le père sur le fait que Wajdi peut avoir un comportement plus distant avec eux à cause de tout ça... J'avoue que ça m'a rendue très triste qu'elle n'essaye pas de comprendre pourquoi il se comporte comme ça, avec autant de violence et de rejet pour un contact physique. Heureusement que le tome 2 du cycle change un peu la mise...

J'ai apprécié dans cet album l'histoire et le graphisme avec des tons légers. En revanche j'aime un peu moins le fait que cette bande dessinée change de contexte toutes les deux pages. C'est comme si nous étions en train de regarder un film avec diverses scènes qui défilent. J'avoue que ça m'a un peu perturbée parfois dans la compréhension du livre et c'est dommage, car on passe vite d'une ''scène'' à l'autre.

Je remercie Babelio et la maison d'édition Grand Angle pour m'avoir fait découvrir cet album.

Ce second cycle, s'il s'inscrit comme une suite, est totalement indépendant du premier. Nous changeons de famille, de milieu social, de paysage et même de méthode d'adoption. Il est donc lisible totalement indépendamment du précédent. Cependant, étant donné la dureté de la situation, je conseillerais tout de même de les lire dans l'ordre de parution.

Attention ce que j'appelle dureté n'est ni violence, ni misère. Nous ne verrons jamais d'images de la guerre au Yémen d'où vient le jeune garçon, ni des souffrances qu'il a pu endurer au cours de son exode ...
[alerte spoiler à partir de là]Il s'agit plutôt de l'attitude, de la mentalité donnée à la famille d'accueil, qui semble avoir opéré cette adoption comme l'on ferait un don pour aider les plus démunis que soi, en espérant reconnaissance et gratitude pour ce geste. Il s'agit là de personnes d'un milieu aisé, qui ont surmonté les obstacles administratifs et financiers et vont finalement se comporter en enfants gâtés et déçus par leur nouveau jouet. Ce premier tome du second cycle s'arrête d'ailleurs sur le tournant le plus terrible de l'histoire, nous laissant pantois devant une telle situation, un drame aussi dur ...

[Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique Spéciale]

On continue dans la série adoption avec ce magnifique tome concernant Wajdi, petit garçon Yéménite qui a perdu sa famille dans l'horreur des combats et qui lui laissés des cauchemars dont il parvient difficilement à se défaire. L'intégration du garçon est difficile de part la barrière de la langue et par le fait qu'il a énormément de mal à se lier aux autres et pour cause. Gaelle et Romain vont alors remettre en question leur choix.
Dans un scénario très émouvant et des dessins superbes, Zidrou nous livre ici une histoire tendre, sombre, un brin frustrante et violente, je me suis laissée happé par ce tome, j'ai adoré le style, la plume...Absolument tout m'a enchanté et remué.

J'avais beaucoup aimé le premier cycle de l'adoption.

Ici la famille et les problématiques sont différentes. Wadji vient du Yémen et a du mal à s'acclimater à son nouvel environnement et sa nouvelle famille. J'ai aimé la justesse avec laquelle le thème était traité, chaque personnage a son caractère, ses émotions et peut faire preuve de maladresses.

J'ai hâte de connaître l'issue de cette histoire.

Je n'ai pas passé un bon moment en lisant cette bande-dessinée et pourtant j'attends la suite avec impatience.

J'avais été bouleversée par la première trilogie et je trouve que le nouvel angle pris par cette nouvelle trilogie est nécessaire bien que douloureux. L'adoption (transnationale) n'est que rarement abordée du point de vue qui blesse : les adoptants ne sont pas des sauveurs et la prise en charge des enfants (adoptés) avec des traumatismes est misérable. On se retrouve alors dans des situations extrêmement violentes pour ces enfants totalement déracinés, en souffrance avec des adoptants qui sont “déçus” de leur adoption.

C'était très dur de lire ça, de voir l'isolement de ce petit Wajdi et la violence du système contre lui. L'adoption peut ne pas être un long fleuve tranquille, il faut se tenir prêt pour ce chemin sinueux. Ce tome est très fin avec une analyse sans concession, comme dans la première trilogie du système d'adoption transnationale.
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Gaëlle et Romain adoptent Wajdi, un enfant originaire du Yémen. Très vite, tous se rendent compte que l'accueil sera difficile : traumatisé par la guerre et par des années de survie, l'enfant est très méfiant.

Nouvel angle d'attaque pour Zidrou et Monin : que faire quand l'adoption se passe mal ? L'histoire nous emmènent dans les moments clé d'une famille, entre égoïsme et moments chaleureux, entre souvenirs terribles et incompréhensions.

La BD est touchante et les j'ai trouvé les dessins mieux quand le premier cycle : plus lisse, plus ancré, plus soignés.

À lire si vous avez aimé le cycle précédant, les histoires de vies ou les magnifiques mini-félins que l'on appelle des chats.