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3,99

sur 3051 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Enfin je commence à la source de la série des Rougon-Macquart, aux racines de cette famille à double-lignée dont je connais surtout la plus misérable.
Nous sommes à Plassans, en Provence, à l'aube du Second Empire, et nous suivons d'un côté la famille de Pierre Rougon, fils légitime d'Adélaïde Fouque, elle-même fille de riches maraîchers, et d'un autre celle d'Antoine Macquart, fils illégitime nés de la relation d'Adélaïde avec le braconnier Macquart, son voisin et son plus grand amour.
Malin, sûr de son droit, Pierre parvient à récupérer la totalité de l'héritage familial après le départ plus ou moins forcé d'Antoine et de leur soeur Ursule.
C'est d'un côté par cette ascension sociale de la branche légitime et de l'autre par l'héritage de certains traits familiaux que les deux lignées vont émerger du tronc généalogique et vont s'opposer sur les générations suivantes.
J'ai retrouvé avec plaisir les premières apparitions de personnages que je connais depuis longtemps, comme Gervaise ici encore adolescente, et le docteur Pascal, dont les études sur l'hérédité concluent la série 20 tomes plus tard.
J'ai fait la connaissance de cette branche qui ne m'avait jamais vraiment attirée, celle des Rougon, ainsi que celle d'Ursule, la troisième branche qui est celle des Mouret.
Enfin, j'ai surtout rencontré le fils orphelin d'Ursule, le beau, le pur Silvère qui va s'engager auprès des insurgés lors de ces nuits sanglantes qui suivent le coup d'état, le seul - avec le docteur Pascal et peut-être ses parents - à vivre de passion et non de machinations financières.
Les passages qui évoquent l'amour que portent Silvère et la petite Miette l'un pour l'autre sont comme une parenthèse dans ce monde sordide et corrompu que décrit Zola, et les plus belles pages, que j'ai relues deux fois, se passent dans cette rivière où Miette apprendra à nager, où elle se laissera aller à suivre le courant dans l'obscurité de la forêt, l'eau caressant doucement son corps.
Zola est donc capable de romantisme!

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La fortune des Rougon relate l'histoire de la famille des Rougon-Macquart puis ses actions lors du coup d'état du Second Empire. On y suit plusieurs personnages de bords politiques, statuts sociaux et motivations différents. C'est le premier roman des Rougon-Macquart qui permet de donner du contexte au reste des romans de la série.

J'ai lu La fortune des Rougon des années après Thérèse Raquin, étudié au collège, dont j'ai gardé un mauvais souvenir. J'ai lu la version éditée au format numérique par « Ebooks libres et gratuit » sur kindle.

Le style de Zola est incroyablement travaillé, tous les mots sont recherchés pour être le plus justes possible ce qui rend la lecture facile et renforce l'impression dramatique du roman.

Au début, la structure du livre m'a perturbée car les premiers chapitres se déroulent à l'époque du coup d'état puis pendant plus de la moitié du livre on fait un bond en arrière pour retracer l'histoire de la famille des Rougon-Macquart sur les 60 années précédentes. C'est intriguant car on tente de retrouver les filiations de Miette et Silvère au fil des chapitres.

Zola nous peint des personnages et leurs sentiments criants de vérité. Ici, pas de romanesque ou de héros omniscient qui se place du bon côté de l'histoire. Les membres de la famille sont imparfaits, parfois égoïstes, souvent lâches, certains pleins de vices. On vit l'histoire avec eux, depuis leurs points de vue. Je regrette seulement des longues descriptions qui rendent le rythme un peu lent.

En conclusion, avec talent Emile Zola nous offre une véritable fresque sociale de l'époque. C'était une lecture agréable et intéressante qui m'a donnée envie de lire les autres romans de la série !
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Le roman des origines qui ouvre le cycle des Rougon Macquart avec Adélaïde Fouque, dont la progéniture issue de deux lits, fondera la branche légitime des Rougon et celle, bâtarde, des Macquart.
Ainsi est lancée "l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le 2nd empire".

Selon Zola, l'hérédité à ses lois, comme la pesanteur. En résolvant la double question des tempéraments et des milieux, il suit le fil qui conduit mathématiquement de l'un à l'autre.

L'action s'ouvre en 1851 à Plassans (imaginé sur le modèle d'Aix-en-Provence) où la prise de pouvoir des Rougons mime celle de Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III).
Les Orléanistes (royalistes fidèles au souvenir de Louis Philippe), les Bonapartistes et les Républicains ont pour certains, des convictions et des loyautés qui changent au gré d'un vent dont ils tentent de capter la direction pour être dans le camp des vainqueurs.

L'ouvrage tient du pamphlet politique, de la comédie sinistre et burlesque, de la tragédie, et lance la patiente conquête du pouvoir et de l'argent, une lente ascension familiale qui doit faire oublier les commencements sordides, dans la misère et le crime.
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Direction la France du 19e siècle avec le coup d'état de 1851 qui va marquer le début des aventures de la famille Rougon-Macquart. Opinion politique, secret, trahison, mensonge, pouvoir etc...J'ai aimé suivre cette première avancée qui démarre de Plassans et qui voit poser les pierres qui vont édifier la future génération. J'ai adoré suivre Miette et Silvère et surtout sa relation avec sa grand-mère, j'ai aimé ces fils invisibles qui se tissent d'une petite action, d'un seul choix et qui finalement vont déterminer toute la suite de leur vie. J'ai aimé les explications de cette famille, l'exploration de chaque membre et pourquoi. Ce qui m'a peiné en revanche c'est les descriptions politiques et le décor trop long pour moi.
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Au-delà d'une lecture scolaire de Au bonheur des dames qui remonte à de nombreuses années, je ne m'étais jamais intéressée de près à la série des Rougon-Macquart.
Il est assez difficile de rédiger une critique d'un si grand monument de la littérature française, et il me semble que tout ce que je pourrais en dire paraîtra au mieux insipide. Cela dit, je pense que ce roman est à la portée de tous et si ma critique peut permettre à certains de franchir le pas, ça n'aura pas été vain.

Ce premier opus de la saga est à la fois drôle et enlevé et contrairement à ce qu'on pourrait penser de ce type de littérature, il est loin d'être ennuyeux.

Les personnages sont très bien décrits et sont parfois à la limite de la caricature, apportant du bénéfice à la satire sociale.
Le style est évidemment excellent. Zola ne se perd pas en descriptions et amène un bel équilibre entre les moments purement descriptifs qui permettent de poser les bases, et les moments de combat social. de plus, il est très agréable de lire du « bon » français comme on n'en voit plus ou si peu.
La romance entre Miette et Silvère sert de trame de fond à tout le roman, mais là aussi, très équilibrée avec le reste des événements.

L'argent est un élément central du roman, tout comme il l'était dans la société de l'époque. Les personnages font leurs choix en fonction de leurs espoirs de gains et de fortune à venir, en prenant partie pour les relations qui leur apporteront du bénéfice.

Le seul bémol que je noterais est qu'il m'a manqué un peu de connaissance de l'Histoire pour bien saisir les événements amenés par Zola.

Je suis impatiente de découvrir la suite de la série.
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La Fortune des Rougon d'Émile Zola, formidable introduction au projet réaliste de Zola.

Les pages évocatrices et perspicaces de Zola capturent l'essence même de la société du XIXe siècle, oscillant entre la grandeur et la décadence, la prospérité et la ruine. À travers son récit, l'auteur explore les intrications complexes de la nature humaine, à travers des personnes attachants comme la petite Miette.

Les détails sont riches, la vivacité des personnages est frappante. La Fortune des Rougon, avec son exploration perspicace des aspirations et des ambitions humaines, continue de fasciner et d'éclairer les lecteurs.
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Une volonté de (re)découvrir Zola avec sa célèbre saga des Rougon-Macquart alors c'est non moins sans une petite appréhension que j'ai commencé naturellement par ce premier tome paru en 1871.

Et quelle délicieuse découverte ! J'ai adoré ce premier roman.

Tout d'abord, et rapidement, j'ai beaucoup aimé découvrir cette période de l'histoire que, honte à moi, je connais que très peu. Alors pour combler ces grosses lacunes, c'est parfait et la plume de Zola et son réalisme est idéale pour ça. Elle rend les émotions des protagonistes tangibles. On tremble de peur avec eux tout comme on ressent toute la ferveur de leur lutte et de leur dévouement à leur cause, qu'elle soit républicaine ou bonapartiste.

Mais surtout, surtout, ce que j'ai adoré de ce roman et ce sur quoi je veux m'attarder ici et mettre en lumière, ce sont tous ces passages sur cette romance naissante entre Silvère et Miette. Les mots de Zola me sont allés droit au coeur, c'était vraiment un plaisir de les lire !

La poésie des mots et cette analogie constante entre l'amour et la mort donnent un sentiment de profondeur aux sentiments mais aussi un sentiment d'urgence face à une mort pouvant parvenir à tout instant, et apparaissant comme un mauvais pressentiment. Celui-ci fait écho à tous ces autres passages concernant le coup d'Etat où la tension est vraiment palpable.

Enfin, mention spéciale à ce passage sur le désir naissant des deux adolescents qui ne savent l'expliquer autrement que par une manifestation certaine des défunts qui les entourent. Encore une fois, tout ce vocabulaire mortuaire sert tellement pour la compréhension des personnages et de leurs liens ! Il souligne la jeunesse de Miette et Silvère qui finalement, découvrent ce sentiment de l'amour et du désir et ne savent comment l'aborder.
Mais aussi, cette présence de la mort contraste fortement avec la jeunesse des personnages emplis de désir, de jeunesse de fougue et d'envies. le cimetière de Plassans, lieu de leur rencontre, un lieu calme sans vie, même très paisible marque encore davantage les émotions des adolescents.
Bref, c'est un passage magnifiquement écrit que je vous invite à découvrir !

Sur ce, après cette première entrée réussite dans la saga des Rougon-Macquart, j'ai hâte d'en lire la suite !
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Le début d'une fresque de 20 tomes sur la fin du XIXe siècle. Un auteur que je ne lis pas assez par rapport à l'amour que j'ai pour son écriture et ses textes. Je me suis enfin plongé dans les Rougon-Macquart et j'ai adoré ce premier tome qui porte sur l'accession au pouvoir de Napoléon III et évoque le conflit entre les royalistes et les républicains.
C'est un chef-d'oeuvre de la littérature française que beaucoup devrait lire.
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C'est le début.
Le début d'un challenge avec une amie.
Mais aussi le début d'une dynastie...
« La fortune des Rougon » est le premier tome de la grande saga familiale d'Emile Zola !
Commencé plusieurs fois, il me fallait de la motivation pour tenter une nouvelle fois cette saga classique de 20 tomes (quand même xD) et c'est une amie qui est venue me sauver !

Je veux déjà vous annoncer que vous n'aurez pas d'analyse littéraire. Simplement les appréciations d'une lectrice.

Et je dois dire que c'était un tome assez fascinant, qui met parfaitement en place ce à quoi on pense quand on dit « Zola ».
On sent dès le début la volonté scientifique de Zola d'analyser l'hérédité à travers ses personnages et cette grande famille des Rougon-Macquart-Mouret... Etc. xD Sans trop de lourdeur on le sent plusieurs fois revenir dans le roman par petites touches nécessaires !
Les personnages sont des sujets de tests analysés, je ne les sens pas comme des personnes à qui se comparer, à apprécier ou à détester, cette relation est super intéressante et inclut vraiment les lecteurs.

J'ai aussi beaucoup aimé la construction du roman, autour d'une insurrection, et qui fait découvrir chaque personnage et son nom jusqu'à ce moment précis, tout converge vers là ça crée une tension quand on apprend à connaître davantage de personnages et ça augmente la tension de cette insurrection.
Le seul point gênant là-dedans c'est un peu le manque de dates ! Avec les allers-retours on se perd un peu xD

En bref c'est un début assez fascinant que propose Zola et que j'ai hâte de continuer... Et apparemment le tome le plus violent de la saga en la personne de « La Curée » xD
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Zola est un auteur avec lequel j'ai un différend depuis de nombreuses années. Je me souviens avoir lu, pendant l'été entre ma troisième et mon entrée au lycée, Nana et Au Bonheur Des Dames afin d'étoffer ma culture littéraire classique pour préparer le bac de français. de ces textes immensément connus, je n'ai retenu qu'un ennui profond. Je ne sais même plus tellement de quoi ils traitent, mais à cause d'eux, j'ai tenu Zola en horreur pendant de très nombreuses années. Durant mes études, j'ai évidemment entendu beaucoup parler de Zola, de la part des enseignants tout autant que des élèves. J'ai voulu retenter l'expérience avec Thérèse Raquin qui fut, entre nous soit dit, l'une des plus belles surprises littéraires dont j'aurais pu avoir connaissance. Avec l'idée d'avoir apprécié ce livre, j'ai décidé de me lancer dans le corpus de Zola, l'une des plus grandes structures littéraires qui aient existé en France : les Rougon-Macquart. La Fortune Des Rougon étant le premier paru, j'ai décidé de m'atteler à la tâche avec ce premier tome.

Ce texte nous plonge au sein du commencement d'une très grande famille, totalement fracturée. L'aïeule à l'origine de tout, Adélaïde Fouque, aura trois enfants. Mariée avec Marius Rougon, elle aura Pierre ; en liaison avec Eustache Macquart, elle aura Ursule et Antoine. La supériorité se faisant sentir chez Pierre, il mettra en péril l'ordre familial – déjà fragilisé par la folie d'Adélaïde. Nous suivons aussi le jeune Silvère Mouret et son amour avec Miette, enfants de la liberté, leur vie ne sera pas rose.

En réalité, ce premier tome ne cible pas grand-chose en particulier puisqu'il sert vraisemblablement d'introduction globale à la généalogie des Rougon-Macquart, ainsi que les différents liens que tiennent les personnages entre eux. Ce livre nous présente une généalogie totalement décadente ! Tous les personnages principaux sont là, plusieurs années sont couvertes dans ce livre, et chaque chapitre se concentre sur une facette de la vie de cette généalogie. Adélaïde et ses deux amours ; Pierre Rougon et Félicie, véreux, ainsi que leurs cinq enfants tous aussi spéciaux les uns que les autres ; Ursule et Antoine ainsi que les enfants respectifs… Ce livre est une base fondamentale pour comprendre les dix-neuf autres ouvrages composants cette série.

Ce premier tome est un livre très politique, probablement le plus politique d'entre tous, si j'ai bien compris les différents thèmes de chaque oeuvre. C'est assez compliqué à lire d'un point de vue où nous sommes plongés dans le grand contexte historico-politico-social de l'époque. Mais malgré cette plongée dans des actions politiques féroces, toutes très justement décrites, l'auteur veille à nous introduire les personnages de la famille des Rougon-Macquart ainsi que leurs différentes aspirations politiques, et leurs propres actions au sein du contexte de l'époque ! Ce livre se passe en très grande partie lors du coup d'État du 2 décembre 1851, débutant le Second Empire sous le règne de Napoléon III ; nous verrons donc, au fil des pages, comment les personnages s'ancrent sous cette instance, avec des fragmentations de concurrence.

Lors de ma découverte, je n'avais pas particulièrement de personnages qu'il me tardait de rencontrer, j'ai démarré ma lecture sans aucune connaissance extérieure – exceptée la connaissance globale de l'Oeuvre que j'ai eu grâce à mes cours. Mais, au cours du texte, je me suis surpris à me prendre d'attachement pour deux personnages particuliers : Silvère et Adélaïde Fouque (ou la grand-mère et son petit-fils). Je me suis attaché, grâce aux chapitres qui leur furent consacrés, à cet enfant recueilli par sa grand-mère suite à son délaissement et son statut d'orphelin, j'ai apprécié ce jeune homme fougueux et amoureux, et j'ai apprécié cette Adélaïde et sa fragile mentalité, ou plutôt sa douce particularité. J'ai été charmé par ces deux personnages qui m'ont semblé être, étonnement, les moins perturbés. Et puis, la relation entre Miette et Silvère est des plus adorables que j'ai pu lire, poignante, touchante, et triste ; elle est criante de symbolisme.

J'ai, en ce livre, beaucoup apprécié découvrir le côté Rougon de la famille. Pierre et son avidité, son contrôle suprême l'ayant amené à « gouverner » les destins des personnages de la généalogie. Ainsi que sa femme, Félicité, femme totalement fatale, parfaitement vénale, manipulatrice et même cruelle. J'ai évidemment adoré cette dernière, et j'ai été surpris également de la découvrir noire de peau, chose à laquelle je ne m'attendais pas au vu de l'âge du texte. Les enfants, aussi, surtout masculins, m'ont été agréables à découvrir ; mais ceux-ci restaient très secondaires en ce volume, j'ai donc très hâte d'en découvrir plus sur ceux-ci lors de mes prochaines lectures. Nous pouvons savourer, de plus, la double compréhension du titre du roman, car nous sommes introduits face à leur fortune se créant, mais également grâce à la face même de possession et de conquête de la fortune.

En revanche, les chapitres concernant le côté Macquart de la famille m'ont laissé presque pantois ; même si je les ai beaucoup appréciés, ils m'ont moins atteint. le personnage d'Antoine Macquart m'est apparu d'un risible et d'un pathétique monstrueux, l'ayant apporté à mes yeux au rang d'ordure supérieure. Même si sa vie était remplie de problèmes, dont un grand nombre en rapport avec son demi-frère et sa femme, il a tout de même fait de très nombreuses choses condamnables au sein de ce livre, ce qui m'a permis d'égarer toute forme de compassion à son égard. J'ai été aussi triste de ne pas avoir eu le droit à plus de renseignements sur Ursule Macquart dont j'aurais aimé apprendre les nuances…

Cette édition de la Fortune Des Rougon est fondamentale pour toute personne souhaitant se lancer profondément dans la découverte - ou l'acquisition totale des oeuvres - de la série. le travail de recherches et d'approfondissements effectué par Henri Mitterand et Maurice Agulhon est très impressionnant. Avec des précisions sur les méthodes de travail de Zola, les différents arbres généalogiques en fonction des années de prépublication des tomes, etc. Cette édition est un travail d'orfèvre. Et par ailleurs, cette couverture représentant un arbre, un lien - vraie sculpture d'un artiste -, m'évoque tout particulièrement le texte lu et dont je viens de vous parler aujourd'hui. La cohésion est totale.

Enfin, je vais m'arrêter là pour cette critique massive. Après avoir rebuté Zola pendant de nombreuses années, et après l'avoir redécouvert sous un nouveau jour avec Thérèse Raquin il y a quelques mois, commencer ma découverte intégrale des R-M avec ce livre m'a été un plaisir étonnant. Une généalogie décadente au fil des pages scientifiques de précision, j'ai été pris d'un bonheur effrayant à découvrir ce classique fondamental. Hâte du prochain ! {17}
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
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