AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 222 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Dans la lignée de la Servante Ecarlate. » Voilà la phrase que vous pouvez retrouver sur le bandeau du roman de Leni Zumas. Une phrase qui au début de ma lecture m'a horripilé. Il faut l'avouer. Pour une fois, je dois dire que je vois où la maison d'édition veut en venir en écrivant cela.

Un sujet simple dans les Etats-Unis de demain, les extrémistes ont pris le pouvoir, l'avortement est désormais interdit, et surtout punissable. Peu importe votre âge, dès 16 ans vous êtes amenés à finir en prison si vous osez subir un avortement illégal. Je me suis rapidement dis « mais où va le monde ? » Parce qu'il faut le dire, c'est clairement d'actualité. Beaucoup trop d'ailleurs. Et ce n'est pas tout, Leni Zumas qui créer un monde où l'avortement est illégal, va plus loin. Nous sommes à l'aube d'un monde où l'adoption rime avec « un papa et une maman ». le monde part en sucette. Et encore Leni Zumas ne va pas jusqu'à parler d'homosexualité, une légère mention y est faite, mais ne soyons pas naïfs, c'est tabou.

En tant que femme, j'ai été profondément agacée, outrée même par la condition féminine abordée dans ce livre. J'ai été de nombreuses fois tentées de balancer mon livre et de ne plus mettre le nez dedans. Mais c'est le but. Créer la révolte face à un sujet plus qu'actuel. A l'heure d'aujourd'hui, aux Etats-Unis, le droit à l'avortement est fortement remis en cause grâce au chef de l'état.

La plume de Leni Zumas se révèle captivante. Au début, c'est assez flou. Cinq destins de femmes, très différents qui finalement vont se révéler liés par une même condition. Je dois avouer que c'est en terminant ma lecture que tout a pris sens. Des chapitres alternés sur 4 femmes, et entre ces chapitres, une ou deux pages sur le destin d'une cinquième femme mais pas dans notre époque. Bien au contraire. Cette cinquième femme, c'est Eivør Mínervudottír née en 1841, exploratrice islandaise. Comme mentionnée dans le résumé, les quatre autres femmes sont Roberta, un professeur de quarante-deux ans, une jeune fille Mathilda (Mattie) de presque 16 ans, Gin, une guérisseuse d'une trentaine d'années, puis Susan une mère au foyer qui elle aussi oscille dans la quarantaine. Cinq femmes, deux époques différentes et une condition féminine étonnamment similaire.

Leni Zumas imagine un futur où le passé à repris ses droits. Où les évolutions des droits de la femme ont complètement disparu. Un futur extrémiste où l'homme (mâle) est maitre de l'univers. Un futur effrayant qui se trouve plus réaliste que tout autre chose.

« Dans la lignée de la Servante Écarlate » contrairement à Margaret Atwood, Leni Zumas aborde un sujet bien plus probable à court termes, instaurant une peur non dissimulée. Je dois dire qu'en sortant de cette lecture, mon âme de féministe se trouve comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, prêt à tout détruire sur son passage.

Une lecture coup de poing.
Lien : https://loudiebouhlisblog.wo..
Commenter  J’apprécie          40
Les heures rouges m'a beaucoup rappelé La servante écarlate de Margaret Atwood pour le côté angoissant concernant la reproduction et le contrôle des corps féminins. Ici, l'avortement est puni par la loi, les femmes célibataires ne seront bientôt plus autorisées à avoir des enfants seules, et le modèle père-mère est vu comme le seul environnement viable pour élever un enfant… Bref, c'est une société dans laquelle il fait bon vivre !

Mais contrairement à La servante écarlate, il n'y a pas de dimension dystopique. le récit est complètement ancré dans la réalité, et c'est d'autant plus effrayant que cela fait écho à ce qu'il se passe politiquement aujourd'hui dans le monde entier, avec la montée de l'extrême droite ou des partis conservateurs dans certains pays.

J'ai beaucoup aimé ce roman pour sa construction. La narration est divisé entre quatre personnages principaux, chacune étant appelée par sa profession ou son statut : la biographe, la fille, l'épouse et la guérisseuse. Cela contribue à les déshumaniser en quelque sorte, et je trouve le choix de l'autrice très pertinent compte tenu de la société dans laquelle elles vivent.

La narration peut paraître froide et détachée au début, mais je m'y suis rapidement faite. Ce style particulier contribue à rendre le livre encore plus intéressant. On plonge dans les pensées des personnages : leurs inquiétudes, leurs aspirations, leurs désirs…

Ces quatre femmes, Roberta, Mattie, Gin et Susan, sont chacune liées à la dimension de procréer, au contrôle de leur corps :

L'une veut des enfants mais ne peut pas
L'une en a mais n'en peut plus, voudrait ne pas en avoir
L'une peut en avoir mais veut avorter
L'une en a eu un mais l'a abandonné à la naissance
Ce sont donc quatre points de vue différents sur l'avortement, la PMA/GPA et la maternité. Cela permet de balayer toutes les situations auxquelles les femmes sont confrontées dès qu'il s'agit de leur corps et de faire des enfants. 

Les Heures Rouges prend aux tripes, je l'ai dévoré. J'ai tout aimé, que ce soit le style de l'autrice, les personnages, les enjeux, la critique de la société, la sonnette d'alarme tirée...
Lien : https://boldreadings.wordpre..
Commenter  J’apprécie          40
Dans son roman chorale, Leni Zumas nous présente 4 femmes, sous le titre de leur fonction (choix extrêmement judicieux vu le propos), l'épouse (Susan), la guérisseuse (Gin), la fille (Mattie) et la biographe (Ro), qui, dans un futur très proche suivent leur destinée dans une Amérique qui anéantit les droits de femmes. La cour suprême a en effet ratifié un amendement interdisant l'IVG ainsi qu'une loi empêchant les femmes seules d'adopter, car c'est bien connu, un enfant a besoin d'un père et d'une mère pour être un bon citoyen… (je lève un panneau ironie pour tous les Sheldon de ce monde!). Et même si nous n'en sommes pas là, les dernières actualités nous poussent malheureusement à imaginer ce futur tout à fait envisageable. Et ça [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be !
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
Commenter  J’apprécie          40
Roberta est le personnage principale de ce roman, elle as 40 ans et elle est célibataire, et elle est professeure et écrit la biographie d'une exploratrice polaire Eivior Minervudottir, mais son rêve le plus fou, porter un enfant dans ses entrailles, mais une loi va arriver qu'il interdit aux couples non mariées et aux personnes célibataires, ne pas adopter.

Elle rencontre une de ses plus bonne élève : Maddie, elle est enceinte, et pleines d'ambitions, elle veut vraiment avorter, car elle veut faire des études, Roberta malgré sa douleur l'as soutient.

Il y aussi Susan, mariée, deux enfants, mais elle en peux plus de cette vie, elle veut tout larguer pour se réaliser dans sa vie professionnelle, elle en as marre de ce role de maman u foyer, on sens sa détermination et son courage, je suis vraiment admiratif.

Et puis il y a une guérisseuse, Gin, qui aides les femme comme elle peut, mais elle est arrêtée pour sorcellerie, elle est pris dans un engrenage, se sacrifie par amour.

Très jolie livre, très émouvant, j'ai adorer les histoires de ces femmes qui s'entrechoquent, on sens dans chaque histoire de la ténacité, et ça nous fait penser de ne jamais oublier que des femmes avant nous se sont battues pour nos droits, et on doit toujours leur rendre hommage, ou sinon, nos vies aurait pu ressembler a ces femmes, est ce qu'on aurait eu autant de courage ?
Commenter  J’apprécie          40
Un roman surprenant au début par sa construction (de courts chapitres consacrés à tour de rôle à chacune des 4 protagonistes, et séparés par des passages du livre écrit par la biographe), et qui nous révèle des possibles glaçants au sujet de la condition des femmes.
Un retour en arrière qu'on souhaiterait ne pas voir se réaliser... et pourtant !! des signes apparaissent déjà.
A lire absolument !
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
Commenter  J’apprécie          40
Ce livre prenant est catégorisé comme « dystopie féministe », c'est-à-dire un récit dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur.
Ce qui est inquiétant, c'est que cette société décrite dans « Les heures rouges » n'est pas si imaginaire que cela, elle est très proche de ce que devient la société américaine ou de ce que sont encore certaines autres sociétés patriarcales où la place des femmes et leur droit à disposer de leur corps est un combat de tous les jours.
Ce roman est bâti sur le combat plus ou moins militant de quatre femmes, cinq si l'on compte celui de Eivor Minervudottir, l'exploratrice féroïenne du XIXème siècle dont une des quatre femmes, la biographe, écrit la vie voire six avec Lola, la femme battue.
Il se déroule en Orégon, à Newville, près de Salem dans une Amérique en régression sur le droit des femmes. le choix des noms est très ironique : Newville évoque quelque chose de nouveau, l'espoir, le futur, la modernité or la population est refermée sur elle-même, pleine de préjugés et bruissant de rumeurs, prompte à juger sur les apparences et désireuse d'exclure ses membres qui sortent du moule.
La biographe, Ro (Roberta), également enseignante, dont le diminutif rappelle l'arrêt Roe vs Wade, rendu par la Cour Suprême américaine en 1973 qui a reconnu l'avortement comme un droit constitutionnel, ne veut pas vivre en couple et veut un bébé toute seule avant que l'application d'une nouvelle loi interdisant aux personnes seules d'avoir un enfant ne l'en empêche ; elle doit se battre contre son corps, son horloge biologique, le poids de la société et en même temps faire passer un message à ses jeunes élèves sur la liberté de penser et de choisir.
L'épouse, Susan, est une sorte d'Emma Bovary moderne, qui s'ennuie dans sa vie d'épouse ayant abandonné des études de droit qui aurait pu la mener à une brillante carrière d'avocate, qui a eu deux enfants qu'elle aime mais dont la présence l'étouffe parfois, avec un mari qui ne participe en rien à la vie de la maison ; elle songe à partir, à se suicider, à tromper son mari avec un de ses collègues, copie conforme de son mari mais en pire avec un petit pois à la place du cerveau.
La fille, Mattie, brillante élève de 15 ans, qui rêve d'une carrière de mathématicienne, voit ses rêves compromis par une grossesse suite à son premier rapport sexuel avec un élève superficiel, égocentrique qui s'intéresse immédiatement à une autre fille dès qu'il a eu ce qu'il voulait ; Mattie veut avorter mais la loi le lui interdit. Elle va se battre et risquer sa vie et la prison pour avorter.
La guérisseuse, Gin, vit dans les bois et les femmes du village viennent la consulter en cachette pour ses talents ; elle est accusée à tort d'aide à l'avortement et est jugée pour ce motif mais plus largement et insidieusement pour sorcellerie, les habitants l'accusant de tous les phénomènes naturels qu'ils ne comprennent pas (multiplication d'algues, échouage de cachalots, raréfaction des poissons). Elle a abandonné son enfant à la naissance. La localisation de Newville, non loin de Salem, est savoureuse.
Lola, la femme du proviseur, n'est pas une des 4 personnages femmes principaux mais elle est la femme battue, qui, par son silence, mène Gin, qui a voulu l'aider à soigner ses blessures, devant les juges. Elle est la victime d'un homme violent mais c'est elle qui a honte.
Eivor, l'exploratrice qui ne pourra pas publier les résultats de ses recherches sur le Grand Nord, bien qu'elle les ait payées de sa santé, uniquement parce qu'elle était une femme et qui a dû se résoudre à les faire publier par un homme sous son nom à lui.
Toutes ces femmes sont liées entre elles ; elles se jalousent quelquefois, se trahissent mais s'entraident, quelquefois à leur corps défendant, dans cette société qui les brime. C'est certainement une leçon à retenir de ce roman : les femmes sont plus fortes lorsqu'elles s'entraident au-delà de ce qui peut les séparer. le fait d'appeler les personnages de femmes par leur fonction et non par leur nom (il faut les chercher et les déduire au fur et à mesure de la lecture) permet d'élargir les problèmes évoqués à toutes les femmes.
Toutes ces femmes se battent pour leur liberté de choix que ce soit leur style de vie, être épouse ou pas, être mère ou pas, être mère célibataire, ne pas accepter les coups d'un mari… Ces personnages de femme nous parlent forcément et nous nous sentons touchées d'autant que le style est fluide, au plus près des sentiments qui agitent toutes ces femmes.
Les hommes sont presque tous dépeints comme des égoïstes, des lâches.

J'avoue n'avoir pas bien compris pourquoi des extraits de la biographie sur Eivor venaient s'intercaler entre les personnages, pourquoi ces extraits portaient les ratures de la biographe à la recherche de l'idée et du mot exacts ; ces interruptions m'ont parfois dérangée dans la fluidité de la lecture.

Mis à part ce petit bémol, ce roman m'a accrochée, m'a fait m'interroger et surtout m'a inquiétée car ce qui est décrit, la régression dans le domaine de la liberté des femmes est loin d'être purement imaginaire ; des médecins ont payé de leur vie aux Etats-Unis le fait d'avoir aidé des femmes à avorter, ce droit est régulièrement remis en cause ; quand on sait que ce qui se déroule aux Etats-Unis, le bon comme le mauvais, finit par arriver chez nous, nous devons rester vigilantes et faire que le combat de Simone Veil, des femmes des années 60, de nos mères pour nous ouvrir de nouveaux chemins ne soient pas à recommencer.

Je remercie Babelio et les Presses de la Cité de m'avoir permise de découvrir ce roman en avant-première et de passer un très agréable moment littéraire

Commenter  J’apprécie          40
Super livre, et une plume que j'ai adorée.
Leni Zumas s'empire de quatre "mythes" de femmes (l'ado enceinte, la prof progressiste et célibataire, l'épouse frustrée et la sorcière) pour nous questionner sur l'envie, la jalousie, le qu'en-dira-t-on et le droit des femmes à disposer de leurs corps.
Sa manière d'écrire m'a beaucoup touché, on y sent une urgence, une dureté mais aussi beaucoup de tendresse.
Lien : https://lesmotsdemahault.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Pour nous les femmes qui avons assisté aux luttes féministes pour l'IVG, la contraception, l'éducation des filles, la peur suprême c'est le retour en arrière prôné par tant de groupes conservateurs ou pseudo-religieux. Cette régression est le thème du roman de Leni ZUMAS dans une Amérique post-Trump gérée par un congrès en grande partie mâle, puritain et âgé.
Un temps futur où tout enfant doit absolument avoir un père et une mère mais aussi où aucun avortement n'est plus possible, où les mères célibataires sont obligées d'abandonner leur enfant pour le donner en adoption à un couple hétéro. Un monde où l'on ne parle pas de contraception. Ce qui serait certainement le premier pas vers des lois plus contraignantes et aliénantes pour les femmes. A quand la suppression du carnet de chèque ou l'interdiction de sortir sans chaperon?
Les quatre femmes de ce roman pourraient être la même mais à différentes périodes de la vie.
C'est d'une écriture clinique, dérangeante, crue, que Leni Zumas nous fait partager une tranche de vie particulièrement dramatique de ces femmes. Elle semble en retrait de ses personnages qu'elle nomme la biographe, l'épouse, etc… et ne nous montre pas toujours sous un aspect sympathique mais néanmoins avec humour. Elles ont toutes leurs obsessions, leurs frustrations et font ce qu'elles peuvent pour y survivre et rester libre.
En alternance l'auteur a inclus de courts paragraphes sur la vie d'une exploratrice polaire née aux îles Féroé au milieu du XIXème qui a dû beaucoup lutté pour vivre sa passion dans un monde exclusivement masculin. J'ai regretté que cette partie ne soit pas un peu plus creusée.
Par ce roman d'anticipation Leni ZUMAS nous rappelle que nous, les femmes, nous devons rester très vigilantes.
Merci à Léa et à son Picabo River Book Club et aux Presses de la Cité.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
Commenter  J’apprécie          30
La rentrée littéraire est toujours pleine de surprise. Avec ce titre, Leni Zumas vient marquer son empreinte en proposant un texte actuel et visionnaire, le genre de récit qui résonne longtemps en vous après l'avoir lu.

Leni Zumas imagine les États-Unis de demain. L'avortement y est illégal. Les femmes qui y recourent sont emprisonnées; celles qui font des fausses-couches sont obligées d'enterrer leur foetus. Il sent mauvais être une femme dans ce pays-là.

A travers quatre portraits de femmes, Leni Zumas nous laisse observer cette société où on ne peut disposer de son corps librement, où l'on est soumis à la loi du plus fort: l'homme.

Il y a d'abord la biographe, Roberta. Célibataire, sans enfant, elle cherche à avoir un enfant mais la FIV lui est interdite. Roberta court de laboratoire en laboratoire pour connaître son jour optimal d'ovulation afin de se faire inséminer: une course éternelle contre le temps. Susan, est mère au foyer, dépassée par ses deux enfants, mariée à un abruti, elle aimerait fuir. Mais que faire lorsqu'on est une femme sans emploi et qu'on dépend exclusivement de son mari? Mattie tombe enceinte alors qu'elle n'est qu'au lycée. Elle va chercher à avorter par tous les moyens. Enfin, Gin, est considérée comme une sorcière parce qu'elle vit dans la forêt, à l'écart des hommes. On lui intente bientôt un procès comme au bon vieux temps des bûchers.

Le lecteur passe, de chapitre en chapitre, d'une femme à l'autre: la célibataire, la jeune fille, l'épouse, la sorcière. Elles incarnent toutes un passage de la vie ou un stéréotype de la femme dans la société. En chacune d'elle, on sent une détresse qui n'est pas que passagère mais qui s'ancre avec le climat malsain installé par la nouvelle loi qui refuse aux femmes le droit de disposer de leurs corps comme elles l'entendent.

Alors, oui, c'est révoltant, le texte émeut et met en colère. On ne peut que s'identifier à ces femmes qui luttent, chacune à leur manière, pour obtenir un droit qu'on leur refuse. L'histoire de ces quatre femmes résonne de manière terriblement actuelle. Dans la même veine que La servante écarlate de Margaret Atwood, Leni Zumas rappelle par ce texte fort, que rien n'est jamais acquis et que le pire peut encore arriver.

Avec Les Heures rouges, Leni Zumas signe un roman actuel et puissant. A lire absolument.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          30
ALERTE COUP DE COeUR !
Les heures rouges c'est 4 femmes que tout pourrait opposé .
les heures rouges, c'est 4 destins qui s'entrecroisent et une volonté commune pour s'affranchir de leurs conditions
Ce livre est piquant, il est féministe et il est aussi teinté d'humour.
Génial !
Commenter  J’apprécie          20



Autres livres de Leni Zumas (1) Voir plus

Lecteurs (599) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4946 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}