Par une nuit sombre et froide d'hiver, un petit manteau est perdu sous la pluie. Sa solitude et la peur qui l'étreint le tiennent au bord des larmes. Alors il recherche quelqu'un qui voudra bien le prendre avec lui. Sur sa route il rencontre tour à tour un brave homme, une petite chienne noire, une grande dame élégante, un chat, un garçon chargé d'un lourd panier et une voiture vrombissante... mais aucun ne veut de lui, et sa peur devient angoisse... Que va-t-il advenir de lui ?
Mon avis : Ce conte slovène date de 1974. Il est édité ici en français mais les illustrations restent inchangées. le petit manteau symbolise une personne dans sa quête d'amour et d'appartenance ; la moralité que l'on peut extraire de cette histoire est que l'on fini toujours par rencontrer quelqu'un qui nous aimera tel que nous sommes. Je dois dire que je suis très partagée avec cet album, d'autant que j'ai trouvé les illustrations aux tons pastels particulièrement froides et lugubres, et ce même au moment où le petit manteau trouve enfin la petite fille qui l'adopte. Je suivrai donc avec attention les critiques que d'autres lecteurs posteront sur Babelio.
Nota Bene : Dans son pays d'origine, l'éditeur nous dit que cet album est exploité dès la maternelle. Là encore, je m'interroge...
Public : à partir de sept - huit ans.
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Un petit manteau se promenait seul sur une large et longue route,
et il marchait et marchait... Le vent ne cessait de souffler de toutes ses forces,
la pluie s'abattait en rafales, et le petit manteau était tout transi de froid.
La nuit commençait à tomber et les lumières bordant la route s'allumaient
une à une. A cause du vent, le lieu était presque désert et le petit manteau
se sentait très triste et très seul. Soudain envahi par la peur, il se mit à pleurer.
En proie au plus grand désespoir, le petit manteau s'arrêta
au bord de la route. " Advienne que pourra ", soupira-t-il
à haute voix. Puis il implora le bon Dieu et tous ses saints.
Il en était encore à prier lorsqu'il vit une fillette qui avançait
sur la route, une petite fille telle qu'on en rencontre rarement
dans cette ville. En effet, elle marchait avec élégance et ses cheveux
étaient semblables à ceux de la Belle au bois dormant.
Le petit manteau avoua combien il avait peur, combien il se sentait seul au monde et combien il était mal aimé. Il confessa ce que lui avait dit la voiture et combien il se sentait honteux.
« - D'accord, Barbara, mais à une seule condition : que je ne sois pas un fardeau pour toi »
Vitomil Zupan in Menuet za kitaro in spolnost v njem (s Katjo Budo). (en langue étrangère)