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Critique de ibon


Trois superbes nouvelles. "Amok", "Lettre d'une inconnue", "La Ruelle au clair de lune". Ils sont hommes ou femmes et ils sont soumis à la passion amoureuse qui les dévore. Aveuglés, ils sortent logiquement du cadre de la normalité de la vie en société.
Ils se mettent en marge en mourant d'impatience de retrouver l'autre, l'aimé(e).

Mais la transe furieuse de cet amoureux (l'amok en malaisien) qui ne trouve pas sa moitié le pousse à l'autodestruction.
Stefan Zweig décrit ce processus dans ces trois nouvelles en variant les contextes.

Dans Amok, c'est le récit d'un voyageur désabusé, à bord d'un paquebot qui, une nuit, rencontre un médecin alcoolique qui lui raconte sa vie. (Un récit dans le récit).

Dans "Lettre d'une inconnue", (ma préférée), un écrivain à succès reçoit un courrier volumineux qui contient l'histoire d'une femme, son ancienne voisine, alors adolescente. C'est cette femme qui raconte passionnément son attente qui m'a le plus touché.

Dans "La Ruelle au clair de lune", un voyageur (encore désabusé, comme souvent chez Zweig) débarque dans un port et entre dans un bar interlope où il est témoin d'une scène dramatique.

Mais je n'en dis pas plus, en ai-je trop dit? Comme le dit fort justement Romain Rolland dans la préface, c'est une oeuvre qu'il faut humer, lamper!
"C'est un crime contre l'art, de la fausser, d'avance..."
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