Casseur de ghettos

Très rapidement Abd al Malik nous livre son point de départ pour ce récit : il s'agit de mettre en avant le collectif, le changement et donc de suivre certains exemples, comme l'élection d'un président noir en Amérique.
C'est un récit coup de poing, mais également un coup de coeur, un texte très touchant.
Peggy est un jeune homme qui vient de sortir de prison et il nous raconte son histoire. On apprend que lors de son emprisonnement il a fait le « salat » c'est-à-dire le deuxième pilier qui est la prière obligatoire. Peggy a changé de prénom Suleyman, on suit son parcours dans la cité, ses origines mais aussi ses amis.
Et parallèlement à cette histoire, Abd al Malik nous propose des notes sur les religions, le Coran, la Bible, mais aussi sur le vocabulaire de la cité.
De plus l'auteur rappel quelques définitions comme le mot cité, racisme et islam.
C'est un livre qui mérite d'être lu et débattu avec les autres.
J'ai également apprécie à la fin du texte « l'autoportrait kaléidoscopique » de l'auteur, cela commence avec quelques dates marquantes pour l'auteur, sa bibliographie, sa discographie, quelques lectures, quelques films et ces artistes préférés.
Et si tous les auteurs nous livraient leurs coups de coeurs ?