AEGISDOTTIR Eva Bjorg
Tout d'abord un grand merci à Babelio pour ce livre.
Les filles qui mentent
Depuis un moment je m'intéresse beaucoup aux auteurs nordiques et particulièrement Islandais>.
Grâce à
Arnaldur Indridasson, j'ai appris à connaître un pays dont j'ignorais toute l'histoire et j'ai été ravie de voir celui-ci, un autre auteur de ce pays.
Il faut de suite dire que rien que le nom de l'auteur n'est pas orthographié correctement car mon ordinateur ne le permet pas, soit : pour le nom le o a un accent et sur le prénom le o de Bjorg a un tréma.
Comme d'habitude la grosse difficulté est de retenir les endroits, les rues, les noms, alors je me limite à retenir le début des noms car parfois il m'est impossible de prononcer certains mots comme le prénom d'une des jeunes héroïnes : Hrafntinna.
Après des mois le corps de Marianna est retrouvé dans une crevasse dans la lave, elle n'y est pas morte mais a été assassinée.
Tout au long du livre on va suivre l'enquête, ce qui va faire découvrir le parcours triste et malheureux de cette jeune femme.
A quinze ans, elle a quitté sa famille pour des raisons graves que l'on apprendra tout au long du livre. Elle s'est accouchée d'une petite fille Hekla avec qui elle éprouve pas mal de difficultés, 15 ans, une enfant et pas vraiment savoir comment faire, les services sociaux la suivent car elle l'a laissée à l'âge de trois ans seule trois jours, du coup on lui a assigné une famille d'accueil, chez Sauenn et Fannar, mais Marianna se reprend, trouve un travail mais Hekla aime resté souvent dans sa famille d'accueil et un accord est pris pour un partage équitable.
L'enquête piétine surtout qu'elle a été découverte plus de six mois après son décès, pas toujours facile de trouver des témoins et surtout des témoins fiables.
L'histoire se découpe, un chapitre sur les recherches, un chapitre sur Hekla et un la vie de Marianna.
À chacun de ces chapitres se dégage de petits éléments sur l'une ou l'autre chose, mais l'enquête patine et les policiers éprouvent beaucoup de difficultés à comprendre le pourquoi du comment tant c'est semble-t-il complexe et les témoins changent souvent d'histoire.
Le livre est bien écrit, tient en haleine le lecteur et les coupures par chapitre ne gêne absolument pas la suite et la compréhension de l'histoire.
Il faut dans chacun d'eux trouver un mini élément pour tenter de se faire une idée du drame qui se serait déroulé et drame il y a, bien plus complexe et triste que l'histoire d'une jeune fille de quinze ans, seule et enceinte avec beaucoup de difficultés.
J'ai vraiment bien aimé le lire car j'ai aussi abordé des villes et villages que je ne connaissais pas, ne me demandez pas de dire si c'est au nord, sud, est ou ouest de l'Islande, les noms sont tellement compliqués, mais ayant lu pas mal de livres sur ce pays si mystérieux pour moi, j'arrivais à rassembler les maigres connaissances que j'avais pour en ajouter d'autres et ainsi pour finir je pourrais faire le tour de l'ile ,non pas en prononçant les noms mais en les visualisant ainsi que ce paysages un peu fantomatique
C'est apparemment une jeune auteure, et je me réjouis de voir si elle va bientôt éditer un nouveau livre je serais la première preneuse.
Petite anecdote : la plupart des Islandais n'ont pas de nom de famille mais un patronyme construit généralement avec le prénom du père suivi du suffixe « son » fil ou « döttir » filles. Dans d'autres cas on utilise le prénom de la mère « Hekla Marionndottir »(mais le o avec un accent inversé au nôtre) fille de Marianna. Note de l'auteur