Par un temps pluvieux transformant le chemin de terre, en bourbier. Les officiers ne voulant pas se salir les mains, préfèrent se plaindre et donner des ordres. Cela a pour résultat de ralentir l'avancée dans la gadoue, ainsi que de nuire au moral des troupes.
(Ça me fait penser à la 2nd guerre mondiale, l'armée allemande ralentit par la nature, sur le territoire soviétique.)
Le major Henry Wayne en 1856 était favorable à l'utilisation des chameaux pour le transport de matériel, mais la guerre civile et d'autres excuses bidon de la haute sphère dirigeante n'ont pas voulu l'écouter.
Pourtant, il est logique de s'adapter faces aux choses qui nous ralentissent. En commençant par ne pas forcer quand on s'enfonce dans la boue mais à trouver un moyen pour glisser dessus pour avancer.
C'est là qu'on voit que la majorité « au pouvoir » au lieu d'aider à faire un bond dans le futur est la cause d'un ralentissement du progrès.
Blutch et Chesterfield sont chargés de rédiger un rapport sur ces six dromadaires. Un dépaysement garantit pour nos habitués des chevaux, et davantage pour leur entourage.
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Nos célèbres tuniques bleues sont réquisitionnées pour aller récupérer leurs nouvelles montures, bien originales. Si la BD est toujours pleine d'humour, l'histoire elle manque un peu de saveur et traine en longueur, ce qui n'en fait pas l'une des meilleures histoires de la série .
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Une vingt-cinquième histoire à nouveau abordée sous le ton de l'humour, mais basée sur une problématique bien réelle.
Lors de la guerre de Sécession, la météo a bien souvent joué son rôle, et un mauvais tour aux armées sudistes et de l'Union.
Quelques jours de pluie suffisaient pour rendre le terrain boueux et à la limite, impraticable pour les chariots de ravitaillement ou de munitions.
Une idée novatrice fit sont chemin, intégrer des dromadaires à l'effectif de guerre.
Mais seulement voilà, ces animaux étaient assez méconnus, et avaient autant de défauts que de qualités, le tout étant de pouvoir s'en servir et les guider comme il le fallait.
Est-ce que nos amis Blutch et Chesterfield s'en sont sortis avec les honneurs cette fois-ci ?
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Un excellent album des tuniques bleues, Chesterfield et Blutch doivent s'occuper d'un groupe de 6 dromadaires qui seront destinés au transport de matériel de l'armée.
Chesterfield fait preuve pour une fois d'empathie notamment face à un officier détestable. Un plaidoyer pour les dromadaires qui se révèlent très attachants et utiles mais face à l'ignorance toujours des officiers, Blutch trouvera encore une morale à toute cette histoire.
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Sans être un des meilleurs albums de la série, Des bleus et des bosses permet une fois encore aux auteurs de souligner l’absurdité de la guerre, la stupidité de certains officiers et le peu de considération pour la vie humaine ou animale par les grands chefs militaires.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
- Ne te fatigue pas ! Stark n’adresse jamais la parole aux fantassins, passe-le-moi je vais le lui donner.
- Mais ce type est complètement taré !
- Je ne voudrais pas te vexer, vieux… Mais tu n’as pas fait là une grande découverte !
On s'attendrit assez facilement sur un cheval, un chien, un chat, un canari... mais si un jour on m'avait dit que j'aurais le coeur fendu en contemplant des fesses de dromadaires s'estompant dans les brumes de l'aube, je ne l'aurais jamais cru !
Ce zaligaud a rézigui...réguizizionné toute l'eau potable...hips...de ze rafiot pour zes maudites bêtes!... toute l'eau!... Oui, môssieur!... Et défense d'approcher...hips! Sinon paf! un coup de pétoire...oui, môssieur!... Hips! Alors?...Qu'est-ce que vous voulez qu'on eût fait...euh...qu'on fisse?...Hips!...Fallait bien boire...Hips!... On n'avait que du whisky à bord... Hips!... Des fûts entiers de whisky, môssieur!
L'armée nordiste patauge, les chariots s'embourbent alors que les troupes confédérées sont à portée de la main.
L'état-major décide d'aller chercher du renfort : des chameaux attendent qu'on viennent les récupérer à Sutton où ils sont arrivés avec leur instructeur berbère.
Ce sont, bien entendu, Blutch et le sergent Chesterfield qui sont chargés de cette mission riche en rebondissements.
Un récit alerte, truffé de gags qui depuis longtemps ont fait le renom de cette série à succès.
(extrait du journal "Vécu n° 23 - l'Histoire c'est aussi l'Aventure")
- Moi aussi j’ai commencé par détester ces grandes bêtes, mais quand on les connaît mieux !...
- Bravo, sergent ! … Bravo ! … Je suis heureux de constater qu’une lueur d’humanité a traversé ce crâne habituellement désert et s’est reflétée un court instant dans ces yeux bovins !
Connaissez-vous le créateur des Tuniques bleues?