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Porcelaine tome 1 sur 3
EAN : 9782756054469
96 pages
Delcourt (17/09/2014)
3.8/5   91 notes
Résumé :
Dans un monde presque identique au nôtre, comme un écho magique de la Terre, Gamine, une enfant au caractère bien trempé, n'accepte plus la violence de la rue à laquelle elle est confrontée. Décidée à fuir le froid de Snowy City, elle trouve refuge chez le porcelainier, en escaladant le mur de sa propriété. Ce vieil homme bienveillant, qui vit là entouré de ses automates, la recueille, en posant une seule et unique condition à leur cohabitation : ne Jamais pénétrer ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Porcelaine nous est présenté comme un conte gothique à la croisée de Lewis Carroll et Charles Dickens. Histoire signée Benjamin Read (scénario) et Chris Wildgoose (dessin), cette bd est la première à être éditée par Improper Books, studio monté par les auteurs.

Une gamine des rues, d'une ville qui semble être Londres, poussée par Belle, tyrannique meneuse d'une bande de voleurs à la petite semaine (tous des enfants), s'introduit dans un luxueux manoir où vit un homme reclus, que tous pensent être un sorcier. En réalité, bien que doté d'un physique imposant, l'homme en question s'avère être plutôt doux, souffrant de la solitude depuis la mort de sa femme. Plutôt que sorcier, il se définit comme un alchimiste et crée des automates à partir de porcelaine. Il propose à notre héroïne de partager sa vie. Celle-ci accepte bien volontiers de troquer ce cadre confortable contre sa liberté qui rimait avec une vie miséreuse et dangereuse. Mais bien vite l'enfermement lui pèse et une question la taraude : que cache donc la salle interdite dans le laboratoire, le seul endroit de la maison où elle n'a pas l'autorisation de se rendre ?

Pour être direct j'ai été un peu déçu par cette bd. Certes, le dessin est plutôt agréable et bien fait (à tous les niveaux) mais son style n'est pas, pour moi, en adéquation avec l'ambiance gothique souhaitée par les auteurs (trop classique, trop réaliste, trop lumineux). La relation entre un riche excentrique, seul et mélancolique, avec une gamine pauvre et en mal d'affection c'est quand même du vu et revu. Quant aux mystères cachés, ils sont relativement simples à deviner. Si l'on perçoit le lointain voisinage avec Dickens, je ne vois, en revanche, que peu de parenté avec Lewis Carroll, mais plutôt avec...non je ne dirai rien car je risquerais de déflorer l'histoire, de toute façon ce n'est pas très difficile à trouver. Enfin, la narration est assez maladroite, l'histoire s'étalant sur une année, mais la perception du temps qui passe est mal rendue, on a presque le sentiment, à la fin, qu'il ne s'est écoulée que quelques semaines.

Bref, ce premier tome de porcelaine ne me laissera pas un souvenir impérissable, peut-être la suite sera-t-elle d'un autre niveau, car tout ceci manque singulièrement de mystère et de tension dramatique.
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Gamine, une petite vagabonde, tente un cambriolage dans une maison cossue. L'homme qui y habite, vivant seul avec d'étranges créatures de porcelaine va la recueillir et l'éduquer. le graphisme est froid et inquiétant, le trait est fin, la colorisation est assez froide, il y a un aspect aseptisé qui colle bien avec l'ambiance, entre steampunk et gothique, dans un récit à la manière de Dickens, j'ai trouvé cette confrontation assez réussie. C'est une bande dessinée britannique, le style oscille entre l'univers du Comics américain et la franco-belge. Je ne sais pas si cela vient de la traduction ou pas, mais les dialogues manquent de finesse, certaines répliques ne semblent pas se correspondre, et cela nuit à la fluidité et au naturel du récit. Malgré cela, je me suis laissé entraîner par l'univers de conte gothique.
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Delcourt propose dans un beau grand format un comic / roman graphique d'auteurs britanniques très peu connus – Benjamin Read au scénario, Chris Wildgoose aux dessins – issus de Improper Books, studio indépendant qu'ils ont fondé eux-mêmes pour pouvoir raconter les histoires dont ils avaient envie. Porcelaine est leur première réalisation grand format.

Si la quatrième de couverture évoque Charles Dickens et Lewis Carroll, on quitte rapidement la dure réalité sociale qui caractérise le premier pour plonger dans un conte fantastique victorien, au milieu d'un microcosme presque steampunk où la porcelaine aurait remplacé le cuivre.
Automates, chiens de porcelaine, arbres du même blanc fragile, runes et vernis alchimiques, esprits maléfiques, tout se côtoie dans un univers cohérent et baigne dans une ambiance merveilleuse, poétique, où l'étrange et l'inquiétant affleurent cependant toujours.
Fascinant, et ce même si le récit s'avère parfois un peu prévisible notamment dans des dénouements censés être importants, le charme opère du début à la fin. Et ce, pas seulement grâce à son univers.
En effet, les personnages sont un autre des points forts de l'album. À commencer par Gamine, remarquablement bien écrite et caractérisée : à la fois attachante, touchante, faisant montre d'une répartie hilarante, avec néanmoins ce petit rien d'agaçant qu'ont parfois les enfants. Et quoi de mieux pour répondre à ce fort caractère qu'un porcelainier tout aussi bien traité, aimable, charmeur, pathétique ou effrayant. Les personnages secondaires, moins présents, sont toutefois toujours bien campés. On a affaire à des êtres vivants, crédibles, dans toute leur complexité.
Benjamin Read déroule son histoire tout en fluidité, dans une narration accessible et agréable.

Si le grand format n'est pas le plus pratique à transporter, ce sont nos rétines qui remercient les éditeurs, tant les dessins sont d'une beauté hallucinante. Un sans faute ! Tant dans les décors magistraux que dans les personnages tous bien distincts et charismatiques à leur façon, comme les divers automates, crédibles, réalistes, mélanges de beauté délicate et d'un quelque chose inquiétant. L'univers graphique est soigné, rehaussé par les sublimes couleurs d'André May, en parfaite harmonie avec les dessins et les ambiances tout au long du récit.
L'ouvrage est complété par des pages bonus appréciables composées d'un carnet de croquis et des recherches graphiques annotées d'explications de Chris Wildgoose.

Un très bel ouvrage, plaisant et convaincant, bien écrit et remarquablement mis en images, qui rend extrêmement curieux de voir ce qui nous sera proposé dans le tome suivant.
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Une histoire et surtout un univers très intéressant. du merveilleux fait de l'horreur.
Gamine va entrer chez le porcelainier pour voler un peu d'argenterie. Mais de leur rencontre va naitre un lien. Gamine va découvrir des êtres féériques fait de porcelaine, cachant une histoire bien plus triste.
Comme le porcelainier, on s'attache assez vite à la petite Gamine, curieuse, vive d'esprit... Mais j'avoue avoir eu du mal de temps à autre avec son ingratitude. Il y a aussi les deux versants chez le porcelainier. La plupart du temps très gentil mais qui parfois s'emporte et mystérieux. Avec le clin d'oeil à Barbe Bleue, on se demande si il est aussi gentil que ça.
Le récit manque parfois d'envergure ce qui donne l'impression qu'il sert d'introduction à la suite. Ce premier tome se lit néanmoins très bien et est très plaisant malgré une petite déception. Je m'attendais à plus.
Les dessins sont beaux et efficaces. J'ai beaucoup apprécié le cahier graphique à la fin nous montrant le travail du dessinateur pour les faire évoluer et les faire coller au plus près de cet univers beau mais étrange, et qui donne toute l'ambiance de la BD.
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Le froid, la faim et les menaces de son chef de bande vont obliger Gamine à escalader un mur dans l'espoir de chaparder quelques richesses à un homme riche. Mais au delà de ce mur Gamine ne s'attendait surement pas à trouver le monde fantastique du Porcelainier.

Petite fille des rues cherche amour paternel et sécurité. Vieil homme seul cherche enfant à gâter. La recette a été plusieurs fois utilisé donnant à ce conte une impression de déjà vu. Néanmoins c'est joliment racontée, presque poétique par moment et en tout cas les émotions ressortent très bien. le lien entre le Porcelainier et Gamine a quelque chose de puissant et fort. Fort d'un amour maladroit que les secrets et le passé vont entacher.

Le dessin est très beau et j'ai adoré découvrir le cahier graphique de la fin pour mieux me plonger dans la conception de cette bande dessinée.
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critiques presse (5)
BDSelection
04 mars 2015
Ce premier tome de « Porcelaine » est une bonne surprise. Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : BDSelection
BulledEncre
30 octobre 2014
Voilà un joli cocktail pour ce premier album. Benjamin Read a su créer un univers original et attachant où le lecteur suit avec passion la vie des personnages principaux, qui curieusement, n’ont pas de nom…
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
13 octobre 2014
Mais cette bande dessinée est […] une fable à part entière, avec son univers propre et ses originaux secrets... Une fable qui aurait très bien pu se suffire à elle-même mais qui finalement est à suivre, ce qui ravira les lectrices et les lecteurs qui ont jubilé puis frémi avec Gamine !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
07 octobre 2014
Benjamin Read compose un conte gothique qui n’est pas sans évoquer les univers de Charles Dickens, Lewis Carrol ou encore Tim Burton. Autour de la rencontre de deux êtres marqués par l’abandon et la solitude, il bâtit un monde cohérent, mystérieux et, à mesure que les informations sont délivrées, plutôt glaçant.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
02 octobre 2014
Les auteurs bâtissent un univers clos et cohérent, un petit monde mystérieux, précieux et angoissant. Dès lors, ils hypnotisent véritablement le lecteur, alors même que les « surprises » finales sont quelque peu attendues.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-Bienvenue dans mon atelier.
-Bigre, ça pue !
-C'est normalement le cas des sources de richesse, ma chère.
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Vous savez, vous ne semblez pas trop méchant pour un sorcier maléfique.
_ C'est ainsi qu'on m'appelle ? Ha ! Magnifique ! Oh, mon enfant, tu as fait sourire un vieil homme aujourd'hui.
_ Eh bien, ce n'est pas le cas ?
_ Je suis un artificier, et un alchimiste occasionnel, mais je ne suis certainement pas un sorcier.
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Maintenant tu entres, ou je t'éventre et je te vends au marché aux cadavres... J'aurai à manger dans les deux cas. Qu'est-ce que ce sera ?
_ J'y vais.
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J’ai essayé de faire quelque chose de très important pour moi, mais au lieu de ça, j’ai trouvé comment faire quelque chose pour tous les autres.
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