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"S'apitoyant sur son propre sort, elle adressa une prière fervente à ses dieux privés : "Acordez-moi une bonne plaisanterie par jour ! Accordez-moi un homme capable de diriger les affaires de l'Etat et qui sache aussi m'amuser."

C'est Innelda Isher qui parle ici. Eh oui, on a beau être l'impératrice du système solaire on s'exprime comme une midinette, avec à peu près autant de jugeotte. Elle a vingt-cinq ans, elle est vierge (très important pour l'auteur : les femmes ne sauraient être de chics filles si elles ont déjà connu le loup) et elle est censée tenir d'une main de fer son empire de carton-pâte en faisant trembler tout le monde.

Un grand dadais, fraîchement arrivé de sa campagne, va croiser son chemin. Au premier regard elle va s'intéresser à lui (après tout ses sujets sont seulement au nombre de onze milliards et des poussières). Et lui est évidemment destiné à de grandes choses, qui impliqueront de prendre le pouvoir ("Les expériences par lesquelles je suis passé suffisent pour me donner la volonté de purifier le régime".)

Pour cela, il s'est allié avec ... des marchands d'armes, qui sont les "gentils" dans ce roman, publié en 1951, juste après une guerre qui, rappelons-le, a tué plus de soixante millions de personnes dans la vraie vie. On aurait pu penser le goût des armes un peu passé de mode...

En bref j'ai trouvé ce roman décidément trop vieillot pour mon goût. Il aurait pu garder un charme un peu rétro si seulement il y avait un peu d'humour ou de distance. Je vais cesser mes incursions dans les romans d' A.E. van Vogt, qui visiblement ne sont pas pour moi.
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Publié en 1951, « Les armureries d'Hisher », qu'on peu qualifier de premier volume du court cycle des « Marchants d'armes », reste pour moi non seulement un chef d'oeuvre de A.E. van Vogt, mais également un chef d'oeuvre du genre : une uchronie parfaitement maîtrisée.

"Etre armé, c'est être libre", proclame une enseigne lumineuse au-dessus de la boutique d'armes.
Le journaliste McAllister y pénètre et fait un bond dans le temps jusqu'en l'an 4784 de l'Impériale Maison d'Isher. Il se retrouve alors confronté à la lutte pour le pouvoir qui oppose la Guilde des Armuriers, une organisation qui tente de préserver la liberté des citoyens d'Isher en leur fournissant des armes « de défense », à l'Impératrice Innelda Isher…
Dans la coulisse, Robert Hedrock, immortel… et manipulateur ; il est à la fois membre des deux forces qui s'opposent, mais lui seul pourra sauver McAllister que le saut à travers les âges a chargé d'une énergie temporelle dont l'explosion menacerait l'univers ...

C'est toujours pour moi un grand rafraichissement de me replonger dans la prose inventive de van Vogt. « Les armureries d'Isher » ne peuvent que conduire à la découverte du deuxième volume des « Marchants d'armes », « Les fabricants d'armes »…
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♫ Avec van Vogt, je ne sais pas ♪, je ne sais pas, s'il faut ou s'il ne faut pas... ♫ Avec van Vogt, je suis passé par l'excellence À la poursuite des Slans, par le médiocre mais passable L'été indien d'une paire de lunette et enfin, je suis tombé sur du mauvais Créateurs d'Univers. Cela faisait un moment que je traînais dans ma PAL Les armureries d'Isher sans pouvoir le lire car, il me manquait sa suite. Une fois en ma possession, je pus enfin lire ce livre, avec beaucoup d'appréhension. Ce roman fut parut en 1951 (The weapon shop of Isher). Action.

Un journaliste du nom de Chris McAllister disparaît soudainement. Il est comme téléporté devant cette boutique, une armurerie, mais pas n'importe laquelle. Il s'agit l'une de ces armureries, qui s'ouvrent uniquement vers les gens qui ont de bonnes attentions.

D'habitude, j'écris cette critique peu de temps après la lecture. Pour une fois, elle a lieu une fois le deuxième livre lu. Ainsi, je risque d'être moins pertinent dans mes propos.

Un début prometteur, la lecture se fait très facilement. Van Vogt sait facilement rendre le récit immersif. J'ai vraiment apprécié l'ensemble du roman, sauf toutefois la fin un peu fouillis. Durant ce livre, on suivra deux personnages principaux différents. D'un côté le journaliste disparut, dont le rôle est bien trop peu visible et, selon mon goût, pas assez exploité. D'un autre, Robert Hedrock et son aventure dans le monde d'Isher. Van Vogt est un écrivain prolifique dont son cerveau fourmille d'imaginations quitte à rendre les récit difficilement compréhensible, comme la fin de ce livre.
Côté histoire, A. E. van Vogt nous gratifie un mélange habile d'intrigue politique où la guilde des armureries d'Isher sont opposés à l'impératrice Innelda, un monde gangrené par la corruption où les pirates font leurs lois.

Au final, j'ai été plutôt agréablement surpris avec une histoire très intéressante, immersif, mais j'ai été un peu perdu sur la fin. Ce livre à pour suite directe Les fabricants d'armes.
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Première lecture de van Vogt. Belle découverte car certains passages ont suscité mon intérêt notamment les aventures du jeune Cayle Clarck mais dans l'ensemble j'ai trouvé ce roman assez décousu. La fin est précipitée et me laisse sur ma faim. Politiquement, rien n'a été réglé par la reine qui s'est contentée de sauvegarder son trône et rêve de trouver un père pour avoir une descendance. Je vais essayer un autre roman de l'auteur.
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Un titre peu conventionnel que Les armureries d'Isher.

Comme pour A la poursuite des Slans, le fait que l'ouvrage soit un fix-up m'a donné l'impression d'un texte parfois un peu décousu, même si cette fois ça m'a moins gêné.

L'une des trois nouvelles de base est morcelée et sert de fil rouge à l'histoire, elle suit le personnage du journaliste McAllister. C'est celle qui sort le plus des sentiers battus et que j'ai trouvé la plus intéressante.

On aurait aimé en savoir un peu plus sur l'Impératrice, mais il faudra attendre le tome suivant !
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Avec ce roman lu dans le cadre du challenge RVLF, j'ai eu l'impression que Van Vogt avait une idée puis une autre et qu'il n'avait pas su les articuler. McAllister fait un saut de 7000 ans dans le futur et se retrouve très largement mis de côté. Il revient dans l'épilogue qui amène à une fin qui fait réfléchir mais qui parait tellement éloignée du contenu du roman.

Le roman aborde principalement le thème de l'opposition à un pouvoir autocratique : le pouvoir est corrompu, la société est mensongère et peu respectueuse des droits des gens (la Maison d'Illusion est utilisée pour les hommes dont on veut se débarrasser et qui deviennent des esclaves sexuels pour les femmes). Les armureries règlent leurs problèmes en sous-main car la justice est inefficace et corrompue. Mais ce qui est gênant est leur slogan « Avoir une arme pour être libre », ça sent trop le conservatisme US et la NRA. J'ai une arme puissante et personne n'osera m'ennuyer car je peux l'utiliser.

Le thème du voyage dans le temps revient une fois pendant le récit et on se retrouve dans la roublardise. le personnage concerné fait e la spéculation en ayant les informations venant du futur et donc il augmente sa fortune. Trait scénaristique somme toute très classique pour un roman ayant pour thème le voyage dans le temps.
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Incroyable.
Dans ce roman, tout va vite, très vite, trop vite ?
Je trouvait qu'il y avait tellement à dire sur cet univers qu'une centaine de pages supplémentaires ne m'auraient pas déplu.
Lu d'une traite, écrit de façon addictive et sans demi mesure j'ai vraiment adoré ce roman et particulièrement la chute.
Les thèmes abordés sont puissants et tout à fait actuel.
Je recommande pour qui est passionné de SF ou pour quelqu'un qui veut faire un rapide saut dans cet univers pour voir ce que ça donne.
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Sans aucun doute l'un des meilleurs romans de van Vogt.

La passion qu'a l'auteur pour les surdoués atteint des sommets dans ce cycle. C'est avec un vif plaisir que l'on suit les déboires de la démiurgique compagnie des fabricants d'armes ou encore des tribulations de Cayle et de sa chance incroyable. Les enjeux sont grands, l'intrigue est complexe et l'histoire ne cesse d'étonné.

On pourrait certes déploré le prologue et son entrée en matière un peu lente, mais elle est vite oubliée.

C'est à mon avis un incontournable de la sf de l'age d'or, que je conseil vivement.
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Pas le meilleur de van Vogt. À mon avis, à ranger dans sa production alimentaire. Un grand dadais doué d'une propension à la chance, une reine vierge dans son empire caricatural, la guilde des marchands d'armes censés apporter la liberté par le contre-pouvoir.
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Je termine "Les armureries d'Isher".
Un journaliste du nom de Chris McAllister se retrouve inopinément dans une armurerie en 4784 de la Maison d'Isher. Son passage temporel révèle une crise majeure entre l'impériale Maison et la Guilde des fabricants d'armes. L'une et l'autre s'affrontent sur le plan politique. La première par un gouvernement corrompu qui semble ne rien maitriser de son empire, la seconde pour permettre un échappatoire à tout citoyen qui s'oppose à la première, sans pour autant chercher à prendre elle-même le pouvoir. Et l'on découvre Robert Hedrock, dans les coulisses de ce monde, seul homme capable de résoudre la crise pendant qu'un autre protagoniste, Cayle Clark, utilisera sa chance providentielle pour se jouer du système politico-financier.
C'est à une critique politique que nous invite A. E. van Vogt, au delà d'un "space opera": toute forme de gouvernement est autocratique. Il exige un contrepoids sans prétention de gouverner pour que la paix règne.
Mais en fin de compte, ayons une pensée pour McAllister.
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