Une lecture qui commençait bien pour au final me laisser perplexe et même assez déçue.



- Nous plongeons dans un univers magique et contemporain où six magiciens talentueux reçoivent une invitation à passer un an en résidence au sein d’une société secrète descendant de la bibliothèque d’Alexandrie. Le but : Participer à un programme d’étude avancé. A la fin de l’année, cinq d’entre eux passeront en seconde année en étant initié, et le dernier sera éliminé.



- Le début est très intéressant car on rencontre chaque personnage individuellement pendant la phase de recrutement par le mystérieux Atlas. On en découvre plus sur les différentes particularités de la partie magique de l’univers et sur la société secrète que les jeunes intègrent. On sent qu’il y a un vrai univers à part entière au sein de la société et de cette mystérieuse bibliothèque. La psychologie des personnages est bien exploitée, on en apprends plus sur chacun d’eux. Le tout semblait original et original.



- La suite se révèle rapidement laborieuse… Je trouve que l’intrigue devient très vite brouillonne. On se retrouve propulsé dans des notions bien trop complexes autour de la physique, de la philosophie, des rêves. Le tout est lent, on avance peu dans l’intrigue. Les personnages ne sont pas assez creusés et bien peu ensembles pour qu’un esprit d’équipe se développe. Il n’y a aucune coopération entre eux alors qu’ils ont besoin d’avancer ensemble.



- Les conversations sont assez vides dans l’ensemble et souvent ne mènent nulle part. L’auteure développe plus le côté psychologique et introspectif vis-à-vis de soi-même, du monde et de ses mystères. Il manque clairement d’actions, d’approfondissement de l’univers et de l’intrigue. Le côté académique est également très peu exploité alors que c’est cet aspect qui rendait le résumé alléchant. La bibliothèque est un puits sans fond de connaissances et on ne la découvre que trop peu. La fin offre cependant plus de rythme et un plot twist intéressant quoique prévisible au vu d’éléments ultérieurs.



Sujets abordés : Magie, société secrète, apprentissage, dark academia, manipulation, initiation.



Pour conclure, ce T1 m’aura laissé assez perplexe une fois terminé. L’ambiance dark academia m’a beaucoup plu et est assez bien retranscrit. J’ai beaucoup aimé l’univers développé et les différentes magies présentées. Les personnages ont du potentiel. Et c’est là que ça capote… Je n’ai pas réussi à m’y attacher, on survole certains alors qu’ils paraissent intéressants. Et le tout est assez brouillon au final avec des thématiques pas toujours évidentes à comprendre. J’en ressors mitigée ✨
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La migraine du manque contextuel.



Peut-être que je ne suis pas le public ; je n'ai jamais mis les pieds sur Tiktok, lieu où la hype de ce roman a débuté. Peut-être aussi que je me suis endormie (tu sais, quand tu continues de lire alors que tu fais le bilan entier de ta vie à l'intérieur de ton crâne, et que tu finis totalement paumé quand tu reviens à ta lecture ?) à chaque fois que les personnages apportaient du contexte, de la substance, ou des débuts de réponses à la question "Mais qu'est-ce que vous fichez ici, c'est quoi ce lieu, vous y faites quoi, au juste ?". Je me suis même dit que, peut-être qu'en fait, Atlas six est à Harry Potter ce que Cinquante nuance de Grey est à Twilight : une fanfiction réécrite en dehors de l'univers de base, pour devenir une histoire à part entière, inédite.



Peut-être, hein. J'en ai aucune idée. La seule chose que je sais c'est que j'ai été déçue. Notamment parce que ce livre est à des années lumières de ce que me vendait la quatrième de couverture.



Les personnages sont tous détestables, perfides, antipathiques. On les suit à tour de rôle, dans un roman choral où chacun crache à la tronche de ses petits camarades à longueur de temps - ça en devient vite lassant. Ils sont six, sélectionnés parmi tous les magiciens du monde, en compétition pour entrer dans la Société la plus élitiste, concervatrice du savoir exhaustif de la bibliothèque d'Alexandrie. Et tout du long, on oscille entre médisances en pagaille sur ses petits camarades, et théories physiques, quantique, philosophique sans préambule, sans contexte autre que "on étudie ça en cours en ce moment".



Tout est bancal. Les relations entre les personnages, leurs ambitions, le déroulement des choses. Les scènes s'enchaînent sans fluidité, les actions sont ravagées par des longs dialogues et des monologues du narrateur ressassant encore et toujours les mêmes émotions, les mêmes traumatismes, les mêmes pensées. Le plot-twist est cousu de fil blanc, et la fin ! Tellement incohérente, donnant l'impression que notre calvaire n'a servi à rien.



J'ai souffert dans cette lecture où les passages laissant entrapercevoir ce pourquoi le livre m'a tenté (la magie) sont tabassés par des scènes de téléréalité. Je me suis accrochée, lisant jusqu'à la fin dans l'espoir d'être récompensée, en vain. Peut-être que les autres tomes sont mieux, mais je ne m'y replongerais pas.

Tous les dix ans, six magiciens tous plus talentueux les uns que les autres sont sélectionnés pour entrer dans une société secrète leur promettant l’ouverture à toutes les connaissances et au pouvoir.

Chacun d’entre eux a un pouvoir spécifique et ses motivations pour tenter cette expérience.

Ils n’ont rien en commun, ne s’apprécie pas forcément, mais vont devoir s’allier ou se trahir afin d’arriver au bout de cette épreuve...



Toute la première partie de ma lecture m’a totalement accrochée. Je me suis laissée entrainer par la découverte des différentes personnalités, de l’académie, et de l’intrigue en soi.

On alterne chaque chapitre avec le point de vue d’un des protagonistes. Parfois, on retourne dans le passé, avec l’histoire d’anciens candidats, mais je ne vous en dis pas plus...

Clairement, on va de surprise en surprise tout au long de la lecture. J’ai vraiment apprécié le fait que ce ne soit pas prévisible dès le départ et qu’il y ait un vrai suspens. Par contre, il faut vraiment être concentré à 100% dans sa lecture, au risque sinon de parfois être perdu par l’alternance de narration et la temporalité.

Je pense que la lenteur de la lecture est voulue par l’autrice, pour bien se plonger dans l’histoire. J’ai hâte de lire la suite pour voir les différents rebondissements et un peu plus d’action au vue de la fin de ce premier tome... 👀

Si vous aimez les fantasy avec un rythme assez lent, je vous le conseille vivement !

J’ai beaucoup aimé ma lecture, même si ce n’est pas un coup de coeur.

Les 100 premières pages, j’ai tellement adoré que je pensais avoir sous la main mon nouveau coup de cœur !

Les personnages, l’univers, l’intrigue, j’aimais absolument tout.

Puis, pendant bien la moitié du livre, des lenteurs s’installent et il y a beaucoup de passage sans grand intérêt. J’adore pourtant les lenteurs mais la il y en avait beaucoup, beaucoup trop.

Les personnages sont tous très intéressants et j’aime beaucoup les livres avec plusieurs points de vue.



La fin a bien rattrapé le tir avec pas mal de rebondissements ! Je vais sûrement lire la suite

La deuxième année a débuté pour nos magiciens. Le voile se lève sur la Société Alexandrienne et son pouvoir incommensurable capable de changer le monde tel que nous le connaissons. Le roman est construit de la même manière que le premier : une partie par concept abordé durant les cours et les points de vue des protagonistes. Attention accrochez-vous bien, car si vous étiez perdu dans le premier tome, vous allez l’être d’autant plus ici. Entropie, dualité, ego, âme, destin… Il va falloir bien réviser pour éviter le hors sujet !



Le premier tome était davantage centré sur le développement des personnages et le choix cornélien auquel ils devaient faire face : tuer l’un des leurs pour valider leur année et accéder à un pouvoir infini (oui, grosse ambiance ✌️). Ici le rythme s’accélère et des duos inattendus se forment. L’autrice va encore plus loin dans les concepts, nous offre des passages marquants et nous pousse à la réflexion sur notre société, l’humain et l’univers. Mon cerveau a fumé mais j’ai littéralement bu chacune des phrases écrites par Olivie Blake, elle pourrait écrire un long monologue de 500 pages que je le lirais avec grand plaisir.



Des personnages se révèlent dans ce tome, notamment Callum que j’avais déjà beaucoup apprécié (autant que détesté) dans le premier opus. Mais le personnage qui m’a le plus marquée est celui de Libby. Je ne peux pas trop en dire à part que c’était explosif 👀 Ça, c’est du développement de personnage ! J’ai rarement vu cela dans un roman. Un personnage inattendu prend une place importante au sein de l’intrigue. Le mystère se lève sur le personnage d’Atlas. Ce tome nous livre beaucoup de réponses et la suite promet de très bonnes choses. J’ai hâte de voir où l’autrice va nous emmener ! Pour l’instant cette saga est une réussite de A à Z.
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Atlas Six est une lecture singulière où chaque mot, chaque réflexion se savoure. C’est un roman qui ne rentre dans aucune case : Fantasy ? Pas vraiment. Dark Academia ? Oui, mais pas à 100%. Ce qui s’en rapproche le plus est le fantastique. Les personnages évoluent dans un monde réaliste où la magie existe. Ceux qui ont des pouvoirs sont appelés médéiens. Leurs pouvoirs prennent de multiples formes et sont utilisés pour les intérêts de la société. Bien théories du complot tout ça, non ? 👀



À partir de là nous allons rencontrer nos 6 personnages qui reçoivent une étrange invitation : rejoindre la Société Alexandrienne. Celle-ci recrute tous les 10 ans la crème de la crème des médéiens. Cette Société regroupe l’ensemble de la connaissance du monde, du pain béni pour nos recrues. Toutefois ils ne savent rien de cette Société. Quels sont ses intérêts ? Son but ? Mystère.



Préparez vos cahiers et stylos ! Le récit est découpé en plusieurs parties qui constituent les cours auxquels assistent les personnages. Discussions philosophiques, théories scientifiques… Je pense que c’est ici qu’on en a perdu certain. Évitez cette lecture si vous êtes terre à terre car ça part très loin ! De mon côté j’ai adoré, certes il y a parfois quelques longueurs, mais vous vous rendrez vite compte que chaque détail a son importance ici.



Ce livre est construit comme une expérience scientifique dans laquelle l’autrice vient placer ses personnages dans des situations particulières pour voir leurs réactions : « Les joueurs sont toujours plus intéressants que le jeu. Ou plus exactement, le jeu varie en fonction des joueurs. » Cette phrase de Callum résume bien cela.



Les personnages ne sont pas forcément attachants, mais ici ce n’est pas le plus important. L’autrice réussi à les rendre humains dans toutes leurs nuances. Les différents PDV donnent une vision d’ensemble des événements très intéressante, nous faisant revoir certaines premières impressions.



Une lecture marquante, à lire absolument si vous êtes fan de Dark Academia et de lectures qui font réfléchir.
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Ce second tome, bien qu'un tout petit peu moins captivant que le premier, reste excellent. Il conserve cette ambiance si particulière du premier tome, très mystérieuse et qui devient même de plus en plus intrigante. Je trouve qu'il s'agit plutot d'un tome de transition, posant les bases de l'intrigue finale.



Le rythme est plus lent, et l'accent, tout comme dans le premier tome, est mis sur les théories physiques et magiques, qui se complexifient davantage (et cela ne semble pas prêt de changer, au contraire, cela va plutôt se compliquer), ainsi que sur les relations très complexes entre les personnages. Ces relations sont si compliquées et les personnages partent tellement loin dans leurs réflexions qu'ils créent parfois des problèmes sans raison. Les relations évoluent donc beaucoup dans ce second tome.



Le travail d'écriture d'Olivie Blake est véritablement excellent. Les thèmes abordés sont parfois compliqués tout en restant compréhensibles, et ils sont développés de manière très approfondie.

The Atlas Six est un premier tome audacieux et ce n’est clairement pas un livre qui plaira à tout le monde. Il est audacieux car il est vendu comme un livre fantastique centré sur la magie, où 6 personnes sont sélectionnées pour rejoindre une société secrète. Sauf qu’il y a très très peu d’actions, l'accent étant mis sur les concepts et les personnages.



J’ai beaucoup aimé la notion de magie dans cet univers. Chaque personnage possède des pouvoirs, mais l’auteur nous montre également que l'un des plus grands pouvoirs est la connaissance. La connaissance acquise dans les livres de la Société, mais aussi la connaissance de soi et des autres. Alors forcément, l’histoire est parsemée de discussions philosophiques, existentielles, de théories physiques et magiques, ainsi que d'introspections des personnages. C’est très particulier, mais j’ai totalement adhéré. Le concept de la magie ici sort totalement de l’ordinaire et de ce que l’on peut voir ailleurs.



Chaque personnage est unique, avec sa propre conception du bien et du mal, ce qui les rend tous captivants et intrigants malgré leurs imperfections. Le changement de point de vue d’un personnage à l’autre ne m'a jamais gené, car ils sont tous intéressants à suivre. Les relations entre les membres de la Société sont tout aussi particulières, entre méfiance, jalousie, désir, amour et haine. Chaque interaction entre eux est un plaisir à lire.



Je comprends mieux maintenant pourquoi ce livre divise tant les lecteurs et les notes qui ne sont pas exceptionnelles. Tous ces éléments peuvent ne pas plaire à tout le monde, bien que l’écriture et le style de l’auteur soient excellents. Mais si tous ces points ne vous rebutent pas, laissez une chance à ce premier tome, car c’est tout simplement une pépite.