Les liens du sang Tome 7 à 10 de Shuzo Oshimi

Le cousin de Sei est sorti du coma. En allant le voir la famille se rend compte qu'il a oublié les événements. 

Cependant Sei et sa mère sont de plus en plus mal mais aussi de plus en plus fusionnels. Le père, en est lui, totalement exclu.

 Bientôt le jeune blessé retrouve la mémoire et plus rien ne peut être caché. 

Impossible d'en dire plus sans dévoiler ce manga toujours aussi haletant. 

Nous entrons dans l'esprit de Sei qui est profondément perturbé par l'attitude de sa mère.  D'autant que des souvenirs très anciens remontent à la surface. En parallèle, le jeune garçon est toujours harcelé par ses camarades de classe et il ne peut plus s'appuyer sur quiconque puisqu'il a, volontairement, ou, contraint par une fidélité perverse, à quitter son amie Yuiko.

Beaucoup d'émotions se dégagent de ces tomes et on s'interroge sur le dénouement possible. C'est toujours aussi bien construit et les dessins sont magnifiques.

Le coup de cœur est toujours présent.



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J'ai beaucoup aimé retrouver Seiichi adulte pour voir ce qu'il est devenu. Comment est-il ? Qu'elles sont ses pensées et ses préoccupations ?

Le mangaka réussi encore à nous transmettre tous ces sentiments par ses dessins.



Il y a encore quelques mystères sur l'ellipse entre la fin de son procès et maintenant que j'ai hâte de découvrir par la suite.

Il est alors difficile de ressortir indemne de ce volume riche, important et en même temps si troublant, au fil duquel Shuzo Oshimi livre encore des prouesses aussi bien graphiques que narratives pour nous emporter au plus profond de la psyché incertaine de ses personnages. A désormais deux tomes de la fin après ce volume-ci, on a une énième confirmation que Les Liens du sang est une très grande oeuvre.
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On a, à l'arrivée, encore un grand tome pour Les Liens du sang, qui apparaît de plus en plus comme, peut-être, la série la plus maîtrisée et la plus troublante d'un auteur pourtant déjà habitué à l'excellence.
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Au bout d'un 12e volume une nouvelle fois très fort, on sentait bien que Shuzo Oshimi achevait là toute une grande partie de son oeuvre, et cela se confirme dès les toutes premières pages ou une longue ellipse a eu lieu, nous permettant de retrouver Seiichi en 2017, alors qu'il est désormais âgé de 36 ans.


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Seiichi se retrouve seul après la mort de son père. Il est prêt à se suicider mais alors qu'il passe à l'acte sa mère le hante à nouveau et fait échouer son plan. Et que va t-il faire quand la police l'appelle pour venir chercher sa mère au poste de police?



Dans ce tome, tout s'inverse. Seiichi peut prendre le dessus sur sa mère malade. Va t-il réellement le faire la fin de ce manga nous l'apprendra sûrement. Mais est ce vrai ou joue t-elle un jeu ?

Il reste encore trois tomes avant de connaître enfin la conclusion de cette histoire malsaine.

L’histoire avance lentement mais ça se lit vite, il n’y a que peu de textes, l’accent est mis sur le dessin, le mangaka prend le temps de s’attarder sur les expressions, les regards et il le fait très bien.

On reprend exactement où on en était resté à la fin du tome 1. C’était déjà sordide et ça continue. Pauvre gosse, comment on fait pour se sortir d’une situation comme ça ?

Les relations d’une mère à son fils. Un peu trop fusionnelles selon les uns, tout à fait normales du point de vue de la mère et en questionnement pour le fils.

L’histoire se met en place, on sent que ça va devenir glauque. Difficile de s’arrêter après le premier tome.