Une dame âgée est retrouvée morte étouffée chez elle, dans une mise en scène de cambriolage. Konrad, maintenant retraité, contacte la policière chargée de l’enquête, Marta, pour lui signaler que la victime lui avait demandé quelques années auparavant de retrouver l’enfant qu’elle avait dû, alors célibataire, abandonner à la naissance. Konrad est parallèlement en relation avec la fille du médium escroc qui frayait avec son père, espérant toujours trouver qui a pu l’assassiner plusieurs décennies précédemment…

Même s’il est parfois difficile de se repérer dans le temps, le roman se concentre sur peu de personnages, avec Konrad en charnière. Le dénouement est proche de celui d’une tragédie grecque : comme le souligne un des personnages, l’Islande est un des rares pays où cela est tout à fait envisageable.

Le cinquième tome de la série Konrad est peut-être le dernier puis que Konrad a résolu tous les cold cases qui le hantaient : l’assassinat de son père, la disparition de Skafti, le meurtre de Gardar et il a finalment compris les rôles des pédophiles qui ont agi impunement dans une institution por enfants.

Son style de naviguer entre passé et présent sans crier gare nous fait plonger dans la peau de Konrad qui ne fait pas la différence entre les époques parce qu’il est le résultat de tout ce qu'il a vécu et souffre encore de son passé.

A ses thèmes récurrents comme les conséquences de l’occupation du pays par les troupes britanniques et des Etats Unis, les conditions difficiles de vie en Islande, la corruption dans la police, on voit ici s'ajouter la discrimination soufert par les homosexuel jusqu’à les années 80.

Après deux grands personnages, Erlendur et Konrad, on attend avec impatience le prochain héros d’Indridason !

Je viens de finir "les parias". On retrouve un Konrad toujours aux prises avec ses démons.



Lorsqu'une veuve apporte un vieux pistolet caché elle l'apporte à la police et bien sûr Konrad -policier en retraite- est persuadé de l'avoir vu dans les mains de son père.



L'atmosphère est glaçante dans ce tome 5. Entre le froid hivernal, la neige, le blizzard, une obscurité omniprésente, l'auteur aborde des thèmes difficiles comme la pédophilie, l'homophobie.



Konrad m'a semblé fatigué mais avec malgré tout toujours cette ténacité qui provoque l'animosité de nombreux personnages tout au long du roman.



Bien que je me sois perdue dans les personnages (il y en a beaucoup et avec des noms islandais c'est encore plus difficile) je resterai fidèle à cet auteur dont j'apprécie la plume. Je ne me lasse pas de le lire.



Je suis et je resterai une inconditionnelle d'ARNALDUR INDRIDASON. Je garde l'espoir de le rencontrer un jour.



Y aura t il un 6e tome ? Qui sait ?

Un homme disparaît prés de Reykjavik, sur le glacier Langjökull, mais trente ans après, celui qui a fait de la prison pour l'avoir tué, alors qu'il l'a toujours nié, meurt. Il faut dire qu'on a fini par retrouver le cadavre de la victime, Sigurvin et que les aveux du principal inculpé auraient bien aidé à conclure l'affaire ! Konrad, policier à la retraite, décide de reprendre toute l'enquête. Sirguvin s'est bien disputé juste avant sa mort avec Hjatalin mais d'autres personnes l'entouraient, qui ont pu provoquer sa mort; de plus, il existe peut être des témoins qu'on a fait taire ou d'autres qui se taisent toujours...La vérité met du temps à apparaître, mais elle éclate.

Pour ma part, c'est le fait que tout se déroule en Islande qui m'a intéressée. Glaciers, ambiance insulaire et durée des jours très courtes confèrent à ce roman policier bien construit une atmosphère particulière. Ceci dit, n'étant pas une grande fan du genre, je n'ai trouvé que ce roman révolutionnait l'univers du roman policier.

Thriller aux multiples rebondissements, où Konrad ancien policier se retrouve piégé dans sa propre enquête.Un roman qu’il ne faut pas abandonner entre 2 lectures sinon vous aurez du mal à vous y retrouver , histoires croisées à des époques différentes et personnages avec des surnoms multiples. Une lecture captivante

Un roman passionnant où Konrad le policier nous apparaît sur plusieurs décennies, de nombreux personnages aux prises avec leurs problèmes, leurs démons dans l' Islande tourmentée de l' après-guerre : on y découvre des crimes perpétrés au nom de ce que la morale de l' époque réprouvait, des comportements considérés comme des crimes atroces dont certains le sont encore ...Un roman très violent et très dur mais qu' on ne peut lâcher tant il nous emporte : formidable !

Tragédie islandaise.

Si Surface de Norek est noté 4,4, alors celui-ci vaut bien 5 : car voici un vrai auteur qui sait écrire et n'utilise pas de grosses ficelles, il me fait penser à Simenon.

J'apprends qu'avec le réchauffement climatique, on retrouve des corps enterrés dans des glaciers...

Une dame âgée est assassinée chez elle.

Peu de temps auparavant, elle avait contacté Konrad, un flic à la retraite...

Il avait décliné sa demande d'enquêter sur son fils, aujourd'hui âgé de cinquante ans, qu'elle a dû abandonner à la naissance...

Il est aussi question de spiritisme, un dada d'Arnaldur...

Des violences faites aux femmes...

Et du meurtre du daron de Konrad, jamais élucidé...

Polar humaniste et d'ambiance très réussi...

Roman qui se lit très vite tant l'intrigue est captivante. La seule difficulté réside dans le nombre important de protagoniste et la mémorisation des patronymes. L'auteur ne se cantonne pas uniquement à l'enquête policière, mais le lecteur peut apprendre des faits intéressants, par exemple concernant l'expédition Franklin...J'ai apprécié cette lecture, même si je reste étonnée par les événements qui ont conduit à un meurtre, irrésolu pendant 30 ans... Tout ça pour ça? mais les histoire d'argent peuvent mener à tout et bien entendu à des assassinats

Une histoire si bien "ficelée" qu'il est difficile d'appréhender la vérité et de savoir qui sont les coupables.

Un excellent divertissement que cette lecture.