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Nestor Burma - Romans

Série de 13 livres (Terminée). Écrite par Léo Malet (13),


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Dernières critiques
Le Cinquième procédé

Lire Léo Malet c'est avant tout s'immerger dans une écriture qui fait la part belle à un argot stylisé, qui met à l'honneur la langue française par l'emploi de temps, de mots, de figures, de syntaxes qu'on pourrait trop rapidement qualifier de désuets alors qu'ils sont avant tout fleuris, riches, et naturellement entraînants.



Quant à l'histoire du Cinquième procédé, elle nous plonge à la fin de l'année 1942 dans l'ambiance d'une France occupée et scindée en deux.



Comme souvent avec Burma l'intrigue est complexe et les coïncidences dépassent les limites du bon goût. On surmonte néanmoins cette petite amertume et on se laisse porter par l'atmosphère et la volonté du détective de faire la lumière sur cette histoire qui tend progressivement à l'affaire d'espionnage.



Et si ce n'est pas le meilleur des cinq premiers volets de la série, ce titre offre néanmoins un bon moment de lecture.











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Nestor Burma court la poupée (ou) Coliques de..

Suite à un avortement clandestin, une jeune femme meurt. Ses grands-parents qui l’ont élevée font appel à Nestor Burma pour retrouver le médecin qui l’a charcutée dans l’espoir de se venger. Nestor enquête et découvre que ce médecin ne se limitait pas aux avortements. Les cadavres s’accumulent … Une bonne histoire qui nous rappelle les drames du temps de l’interdiction des avortements.
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Drôle d'épreuve pour Nestor Burma

Nestor Burma est engagé pour retrouver une fugueuse qui veut réussir dans le cinéma. Il la retrouve droguée et une arme à la main, chez un chef opérateur tué par cette arme. Il nettoie la scène et emmène la jeune fille chez son père. Il enquête pour l’innocenter. Enquête qui le mène dans le milieu des trafiquants…de photos et de films pornos! A l’heure d’internet et de la surabondance du porno, cette plongée dans le milieu des revendeurs de photos sous le manteau des années 60 fait sourire. Une autre époque…
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Drôle d'épreuve pour Nestor Burma

Malet/ Burma nous dit que «le lundi c’est le jour des bouchers» sous entendu pour les parigots et c’est amusant car pour Scerbanenco/Lamberti c’est le samedi mais pour les milanais . C’est vrai que Milan n’est pas Paris et que «vérité en deçà des Alpes, erreur au delà» mais c’est une bonne littérature policière de la même époque.

Burma est un «homme à femmes» et dans cet épisode il en voit de toutes les couleurs: des jeunes , des vioques, des à cheveux bleu, des «à perruques», des filles à papa, des peintresses, des stars sans parler de l’indéracinable Hélène Chatelain qui se fait les ongles quand le boss est au turbin.

Dans cette 11ième enquête, Burma a 25 ans d ‘existence et il est dans une période faste

On lui confie la recherche d’une jeune fille à papa qui a découché et qui débouche sur une autre proposition de travail une recherche encore mais de chinoiseries. Le tout très bien payé ce qui permettra de payer Hélène. Bref la période de vaches maigres est passée et il y aurait même excès de boulot surtout quand ses recherches croisent les chemins du grand banditisme. Des chinoiseries en jade à la maroquineries en beuh, sans parler des photos cochonnes, tout cela mène droit au milieu et là ça ne rigole pas et donc le taf n’est pas si bien payé que ça mais Burma est un «hard boiled» détective et puis il y a toujours après le repos du guerrier.

Le petit quart d‘heure de mise au point de la fin à la Hercule Poirot aura bien lieu non pas avec Hélène ni Faroux qu’on voit très peu mais qui arrive au bon moment mais avec le malfaiteur, une malfaisante celle-là

Un épisode acceptable où Malet a mis tout le monde à contribution H. Chatelain, Zavatter, Reboul, Faroux, les petites gouapes, les caïds, les pervers et pleins de femmes
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120, rue de la Gare

Incroyable mais vrai je n'avais jamais lu de roman de Léo Malet! Au temps pour moi ce crime de lèse-Burma est à moitié pardonné.

Bien sûr je connaissais les adaptations pour le petit ou le grand écran. Comment ne pas penser à Guy Marchand dans le rôle emblématique de Burma?



Ceci dit j'ai fait une belle découverte. Il nous est dit dans la préface de Francis Lacassin que ce roman est le premier roman noir publié en France. Nous sommes en 1943, les romans américains sont introuvables dans la France occupée.

Nestor Burma rentre de captivité. Il a passé plusieurs mois dans un stalag et y a fait quelques rencontres. Sur le quai de la gare de Perrache il reconnait son collaborateur et ami Colomer. Celui-ci est abattu sous ses yeux il n'a eu que le temps de crier 120 rue de la gare...



Détective privé un jour, détective privé toujours. Nestor Burma retrouve ses réflexes de privé pour notre plus grand plaisir.

Léo Malet décrit à merveille l'ambiance pesante qui règne aussi bien en zone libre qu'occupée, les conditions de pénurie, la peur au fond des yeux. Chacun se débrouille comme il peut , les combines , les intermédiaires pullulent .

La plume de Léo Malet est souvent corrosive voir cynique, la gouaille de Burma, son coup de poing facile, sa faconde rendent le personnage sympathique.

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120, rue de la Gare

Un petit polar sympa d'une autre époque mais très agréable à lire.

Je l'ai lu pour une lecture commune et un challenge.

Un livre facile à lire qui nous fait visiter Paris

En le lisant il est facile d'imaginer le Nestor Burma de nos séries téle.

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Nestor Burma contre C.Q.F.D.

Une histoire fort alambiquée qui m'a un peu perdu en chemin, des coïncidences et des facilités de déductions à doses non homéopathiques, tout cela a altéré mon plaisir de lecture.



Et cependant, par dessus l'histoire et la logique déductive il y l'écriture de Malet, son style, ses mots (parcimonieusement désuets), ses envolées gouailleuses.

Alors Léo Malet emporte quand même le morceau, et l'on suit Burma dans son explosivité, à défaut de toujours le suivre dans ses raisonnements.









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