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3.73/5 (sur 64 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : El Harrach, Alger , le 16/08/1975
Biographie :

Adlène Meddi est un journaliste, reporter et écrivain algérien de langue française.

Il a fait des études de journalisme et de sociologie des médias à l'Université d'Alger et à l'EHESS de Marseille.

Il est depuis 2009 rédacteur en chef de l'hebdomadaire "El Watan" weekend. Il est aussi collaborateur au magazine "Le Point" et au site Middle East Eye.

En 2002, il publie aux Éditions Barzakh à Alger un premier polar, "Le casse tête turc". En 2008, sort "La prière du Maure" (Éditions Barzakh).

En 2016, il co-écrit "Jours tranquilles à Alger" avec Mélanie Matarese, paru aux éditions Riveneuve.

Son troisième roman, intitulé "1994" (Éditions Barzakh, 2017), reçoit le prix Transfuge 2018 du meilleur polar francophone.

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Cette année, Riveneuve était au salon du livre de Paris. Découvrez les auteurs présents sur le stand ! Les livres cités : - le mouchoir de la duchesse (Bérengère Desmettre) - L'entraide (Emmanuel Defouloy) - Jours tranquilles à Alger (Adlène Meddi, Mélanie Matarese) - Darius (Jean-Benoît Patricot) - Saluts et applaudissements (Thierry de Carbonnières) Suivez l'actualité de Riveneuve en direct sur les réseaux : - Web : http://www.riveneuve-editions.com/ - Facebook : https://www.facebook.com/Riveneuve-Editions-1558801457735466/ - Twitter : https://twitter.com/Riveneuve_ed

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
"Ayback considéra la chute comme s'il le sondait. Il savait que ce dernier avait peur des conséquences d'une telle prise.Lui, Aybak, protégé de l'état major et de l'armée haïssant les services version STRUCTURE lui n'avait pas peur Il s'était juste abandonné à l'idée de catastrophe généralisée dans laquelle il pataugeait depuis plus de 15 ans.Il avait appris à vivre avec. Pour survivre. Pour lui. Pour sa femme . Il sourit."
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Sans début, sans fin, je vacille au sommet de l'instant qui s'écroule pour tomber comme un point d'interrogation au bout d'une question funambule
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Le jeune homme agenouillé termina sa phrase dans un râle de douleur : le colonel lui avait envoyé un coup de pied dans les reins qui le projeta sur le côté, bousculant ses deux acolytes.

Il s'agenouilla et murmura à l'oreille du jeune homme :

— Tu as de la chance, petit pédé, je ne peux pas m'occuper de toi, je t'aurais fait ta fête sinon et tu aurais regretté le jour où tu es né. Et c'est pas ton père qui t'aurait sauvé. Tu sais qui nous sommes, espèce de pute ? !

Sanglotant, le garçon enfouit son visage dans le tapis du salon.

— On attend ?

Zoubir regarda son adjoint.

— J'attends personne. Toi, le flic, embarque ces trois merdes au poste et établis le PV. La pute aussi."
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Aybak, installé dans un fauteuil Club grenat, prit son verre de whisky et en assécha jusqu'aux bords humides. Peut-être avait-il soif. Sans doute voulait-il gagner du temps pour réfléchir. Il regarda longuement Djo. Comme un anxieux oiseau de proie s'apprêtant à s'envoler, celui-ci, la calvitie luisante sous a lumière jaune et le regard noir, n'avait pas touché à son verre depuis le début de la rencontre. Dans l'appartement à hauts plafonds de sixième étage de la rue Didouche Mourad, au cœur d'Alger, la baie vitrée explosait en lampions lointains, reflets des bateaux délicatement posés sur la rade.
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- Tu m'as menti, Djo. Pour de bonnes raisons, certes, mais tu m'as menti. Je garde espoir. Tu n'es pas aussi blanc que tu le laisses paraître. Ça me rassure. Je hais les chevaliers, les idéalistes et les défenseurs de la nature. Leur hystérie est aussi dévastatrice que les prétendus méfaits de leurs adversaires. Ce gamin est l'un de tes proches. Le fils d'un proche à toi, homme ou femme que je ne connais pas. Que je ne cherche pas à connaître. La vieille mère éplorée qui sollicite l'altruiste justicier est un mensonge. Un beau mensonge, mais un mensonge quand même.
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Il prit son gilet pare-balles, une kalachnikov et quatre chargeurs en plus de son Beretta quinze balles.L'artillerie s'imposait, même pour secourir un chat coincé dans un arbre, la nuit ayant décidé de devenir une arme de destruction passive.
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Telle une phrase cinglante et vrombissante de tourments, le serpents d'acier filait à grande vitesse vers un cadavre encore chaud sur une plage vide comme un rectangle.
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Amin, à côté de son ami, entendit les cris provenant du combiné et il se dit que désormais c’était à eux de rassurer leurs parents, leur fournir des explications, les apaiser : « Ça va, ça va, calme-toi, je suis vivant et à l’abri… » C’était à eux de devenir adultes face aux adultes déboussolés. Perdus dans ce monde qui s’écroulait de partout. Leur monde. Mais un autre monde émergeait, nouveau et cruel. Un monde à eux, dont étaient exclus les adultes, qui n’étaient là que pour le compte à rebours de leur naufrage. Les adultes savaient que le temps qui leur restait ici-bas ne serait plus fait que d’angoisses et de sanglots. Leurs enfants savaient qu’ils étaient déjà dans l’au-delà. Ils n’étaient là que pour crever ou éviter de crever. Et alors quoi, ils devaient par-dessus le marché faire preuve de pédagogie ? Trop tard.
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Dans mon sommeil ou dans ma syncope causée par les cachets… trop de cachets, docteur… je voyais Alger dans mon dos, je me voyais foncer vers Lavigerie plein sud-est à travers la Moutonnière longeant la mer. J’ai compris que je voyais Alger dans mon rétroviseur et que je conduisais. La mer à ma gauche, de loin se dessine l’imposante barre de l’immeuble des Dunes coupant la perspective. En y retournant, j’ai pris un ticket pour la mémoire. Dans ce rêve, je n’entends pas le vrombissement du véhicule. Je revois défiler les rues vides et les cités jaunes de mon adolescence. Là, un accrochage face au lycée, là, un énième contrôle musclé des flics en 505 break blindée, là, la sortie vers El-Papass, le bois des Pères blancs où notre serment a été scellé.
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Fini le ton apaisant, l’ordre claqua dans les oreilles d’Amin comme un coup de fouet. Les dents du lion, menaçantes. Pas le temps de s’agiter. Déjà l’homme chauve avait plongé l’aiguille dans son avant-bras qu’il tenait fermement. Douleur. Le sang pollué par le calmant injecté en intraveineuse, le sang qui, se faisant complice de l’agression chimique, charriait dans tout son corps le sédatif, propageant l’atrophie des membres et de la conscience. La vague qui déferlait s’écrasa violemment contre un mur et les souvenirs, les arbres, les mots, les rires, les tombes, les flingues et Kahina, sa nuque, sa bouche, ses seins, tout vola en éclats comme un shrapnel mortel. Ça faisait mal. Amin sombra, criblé par ses propres débris tranchants.
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