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3.98/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lorient , le 30/08/1881
Mort(e) à : Talant , 1978
Biographie :

Fils d'un capitaine de vaisseau et neveu d'un amiral, Raymond Rallier du Baty était un navigateur français, né à Lorient le 30 août 1881 et mort à Talant (Côte d'Or) en 1978.

Après des études en hydrographie à Nantes, il offre ses services à Jean-Baptiste Charcot, qui part en 1903 pour sa première expédition au pôle Sud. Engagé comme matelot, il assiste néanmoins les scientifiques. Au retour, il obtient son diplôme de capitaine au long cours.
En 1907, il monte sa première expédition, à bord d'un ketch de 45 tonneaux acheté à Boulogne, qu'il rebaptise le J.B. Charcot. Il atteint les îles Kerguelen en 1908, dont il dresse la première carte exacte.
Il y retournera en 1913 à bord de la Curieuse, mais l'expédition, qui devait s'achever en 1918, est interrompue en 1914 en Australie. En effet Raymond Rallier de Baty, apprenant que la France est en guerre, décide de rentrer défendre son pays.
Mobilisé, il sera pilote d'hydravions au centre d'aviation maritime de Dunkerque, et fondera le centre d'hydravion du Havre.
Après la guerre, il est capitaine d'un navire qui fait des expéditions scientifiques et techniques visant à mieux comprendre le comportement des poissons pour mieux les pêcher, pour le compte du Conseil international pour l'exploration de la mer. En 1925, il acquiert à Locmiquélic l'île de l'ancien couvent des récollets, appelée Sainte-Catherine.


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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Nous étions dans l'œil du cyclone, dans le cœur tranquille d'un ouragan qui continuait à tourbillonner à des milles de là. Quelle sensation étrange et inquiétante que d'être encalminé au centre d'un cyclone et de voir ces cordages détendus, ces voiles pendiller, et de ne pas sentir sur nos visages le moindre souffle d'air. Dans la tourmente, nous n'entendions pas même le son de notre propre voix, mais maintenant, lorsque nous parlions, les mots explosaient à nos oreilles et profond silence pesait autour de nous.
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Mon histoire est une histoire de mer. L’histoire d’un petit bateau de pêche et de six hommes – dont j’étais –, d’un long voyage et de nombreuses aventures étranges en des lieux reculés, à l’écart des grandes voies de circulation du monde. J’écris en modeste marin, sans prétention littéraire autre que de rapporter simplement les choses que j’ai vues et les événements que j’ai vécus. Comme j’écris, mes souvenirs me ramènent à ces deux années de vagabondages dont je revis les expériences quotidiennes, et sur cette page blanche posée devant moi je revois les paysages sauvages de quelque île déserte, la vaste immensité de l’océan balayé par les vents, les visages familiers de mes camarades. Des voix amies me parlent, les voix du vent et de la mer, les voix des oiseaux de mer et des mammifères marins, les voix de mes amis qui m’accompagnèrent tout au long de cette longue course lointaine. L’écriture est un exercice étrange dont je ne suis pas coutumier, mais qui permet de rappeler à la vie les émotions des jours révolus. Peut- être
le lecteur de mon récit saura-t-il percevoir la réalité derrière les mots écrits.
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Mais c’est la taille même de notre bateau qui rend notre aventure peu commune et peut-être même risible aux yeux de certains. Je souris moi- même aujourd’hui lorsque je pense au dénuement dans lequel nous entreprîmes ce voyage d’exploration. Il n’y avait pourtant pas prétexte à rire lorsque nous essuyâmes – plus de cent fois – des tempêtes qui menacèrent de nous réduire en miettes, et qui à trois reprises nous jetèrent bel et bien à la côte. Les résultats de notre expédition ne marqueront pas l’Histoire. Nous n’avons pas à notre retour annoncé la découverte du pôle Nord ou du pôle Sud. Telle n’était pas notre ambition. Nous avons néanmoins exploré de nombreuses îles inconnues, nous avons cartographié des côtes inexplorées et des récifs cachés, sondé des passes étroites infestées de cailloux, pour le plus grand profit de nos camarades marins de toutes nationalités qui pourraient un jour passer par ces parages. Nous avons également rapporté bon nombre de spécimens géologiques, botaniques et entomologiques inconnus des musées, ce qui fait que d’un point de vue scientifique, les résultats de notre petite excursion présentent peut-être quelque intérêt.
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Nous étions tous célibataires et ne laissions derrière nous ni femme ni enfants en larmes. L’espérance était devant nous et mille aventures nous attendaient sous le vent.
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L'âme d'un bateau parle. L'homme de barre peut avoir avec lui de longues conversations car un bateau peut conter tant de choses. On sait quand il est abattu, morose ou capricieux. On partage sa joie lorsqu'il caracole, rapide et léger, le vent chantant dans ses voiles. Le grand mât, l'artimon et le beaupré sont vivants. Il faut voir comment leur résistance est mise à l'épreuve, comment ils frémissent sous la charge des voiles, comment ils tressaillent de joie quand, portant tout dessus, le bateau part pour une longue chasse, comment leur moindre fibre est tendue à craquer lorsque les bras invisibles de la tempête tentent de les abattre ou de les mettre en capilotade.
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