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3.7/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Airvault (Deux-Sèvres) , le 21 décembre 190
Mort(e) à : Saumur (Maine-et-Loire) , le 15 mai 1999
Biographie :

Marc Bouloiseau est un historien français.
Étudiant à la Sorbonne, il rédige, sur les conseils d'Albert Mathiez, qui lui propose en 1930 de travailler sur les biens nationaux de seconde origine, sa thèse principale sur Le Séquestre et la vente des biens des émigrés dans le district de Rouen (1792 – an X) — la thèse secondaire portant sur la Liste des émigrés, déportés et condamnés pour cause révolutionnaire dans le district de Rouen (1792 – an X) —, qu'il soutient à Paris en 1935, avant de la publier en 1937. Docteur ès lettres, docteur en droit et sociologie judiciaire, diplômé de l'École pratique des hautes études, il est maître-assistant à la Sorbonne, avant d'enseigner à l'Université de Nice et à l'Institut d'études politiques de Paris. Il contribue au développement de l'historiographie vers les questions sociales, par « l'étude des transferts socialement différentiels des plus-values produites à l’occasion de la grande mutation révolutionnaire », selon Claude Mazauric. Professeur d'histoire de la Révolution française à l'université de Rouen, il édite les cahiers de doléances du bailliage de Rouen, puis de Gisors. Membre, puis administrateur, de la Société des études robespierristes, il est secrétaire des Annales historiques de la Révolution française de 1951 à 1959 et participe, en collaboration avec Albert Soboul et Jean Dautry, sous la direction de Georges Lefebvre, à l’édition des volumes consacrés aux discours dans les Œuvres de Maximilien Robespierre.

À partir de 1961, avec l’aide du préfet, Pierre Chaussade, l’appui de Jean Vidalenc, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Caen (puis de Rouen après sa création en 1965) et la collaboration active du nouveau directeur des archives départementales de Seine-Maritime, François Burckard, il réunit les historiens de Rouen pour revitaliser le Comité départemental de Seine-Maritime d’histoire de la Révolution française, devenu en 1986 Comité régional de Haute-Normandie.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Dans une France largement analphabète, l'ignorance du peuple le maintenait en tutelle.

L'unité nationale et la formation du citoyen exigeait qu'on développât l'instruction; on la proclama droit constitutionnel.

On retiendra les audaces doctrinales ( obligation, laïcité et gratuité) et pédagogiques ( éducation physique, morale et sociale, vie communautaire).
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L'esprit de la Révolution se nourrit d'audace et d'obstination .
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Saint Just posait toujours, en ventôse, cette même question :

"Qu'avait-on fait pour le peuple? La Révolution est son ouvrage, il est temps qu'il en jouisse".

"Une propriété, une femme et des enfants sont les biens qu'un législateur doit employer pour fixer l'homme sur le sol qui l'a vu naître."
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Révolutionner suppose innover, rompre avec des traditions, des coutumes des habitudes.

Néanmoins, le jacobinisme comporte des éléments affectifs : la générosité, la pitié et une certaine tendresse vis-à-vis des plus misérables.

L'espérance en un monde meilleur et la fierté d'y contribuer, puis de lui appartenir, exaltent l'imagination autant que la volonté.
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Pour nombre de députés, le drame de Thermidor fut, comme le procès du roi, celui de leur conscience.

En condamnant des hommes qui incarnaient la Révolution ils reniaient une cause qu'ils avaient eux-mêmes servie.
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L ' An II / la terreur

Pour une durée si brève, aucune période ne dispose d'une telle bibliographie et d'une documentation aussi abondante.

Avec les dossiers administratifs, les témoignages directs des contemporains, les réalités parisiennes, les armées révolutionnaires, le bilan de la République cessa d'être résolument négatif.

Face au compte de vies gâchées ou sacrifiées on dresse celui des individus qui parvinrent à mieux vivre.
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Hostile au libéralisme et au régime parlementaire, l'acte constitutionnel de 1793 conférait tous les pouvoirs à une assemblée unique, émanation du peuple qui exerçait aussi son contrôle législatif par voie de référendum et jugerait, à l'expiration de leur mandat, la conduite de ses mandataires.
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En vérité, l’histoire du Comité de salut public se confond avec celle de la Révolution tout entière et de ceux qui ont fait sa tragique grandeur. Nous n'y insisterons pas, bornant notre effort à l’institution même et à la mise en place des moyens matériels qui lui conférèrent son efficacité. Il serait naïf de croire que nous en possédons tous les éléments. Les actes officiels sont muets sur les délibérations qui les provoquèrent. Absorbés dans leur tâche, les membres du Comité écrivirent peu de lettres privées. Au surplus leurs destinataires et la Commission Courtois en firent disparaître une bonne part. Les rapports des espions royalistes, les bulletins des « Dropmore Papers » appellent aussi bien des réserves. Sans renouveler entièrement les notions acquises, le dépouillement systématique des séries des Archives nationales et de la Guerre qui conservent les papiers du Comité et des missions permet d'y ajouter des compléments non négligeables.

2771 – [Que sais-je ? n° 1014, p. 6]
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Membre du Comité de Salut public – ... Claude Prieur-Duvernois, dit de la Côte-d'Or – du nom du département qui le députa à la Législative et à la Convention – était né en 1763, d'un receveur des finances du batillage de Dôle. Capitaine du Génie, il effectua, à partir d’août 1792, de nombreuses missions à l’armée du Rhin, aux frontières du Jura, dans les ports de la Manche. Détenu, avec Romme, par les fédéralistes normands, il recouvra sa liberté fin juillet 1793. Travailleur modeste et consciencieux, comme Robert Lindet qu'il estimait, il poursuivit une tache obscure mais efficace.

2801 – [Que sais-je ? n° 1014, p. 34/35]
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Là encore deux conceptions s'opposaient.
On envisageait , d'une part, sur le modèle américain, une fédération d'unités provinciales, libres de leurs décisions dans le cadre local, et dépendantes de la capitale pour les seuls problèmes d'ordre national.
Cette notion procédait de la décentralisation chère aux Constituants et de la défiance entretenue dans les campagnes contre les excès parisiens. Elle s'obstinait à méconnaître la réalité du mouvement démocratique et ses exigences.
Par contre, la Commune et les Jacobins s'accordaient sur un fédéralisme dont Paris serait le centre, de sorte "qu'une seule impulsion se communiquât à tous les départements de la République et que la commotion, partant de la Convention comme de son foyer, électrisât à l'instant même et dans le même sens tous les esprits".
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