Alan Stivell

Combien de marins de Bretagne n'ont-ils pas entraperçu Ker Ys, la ville solaire du fond des mers.....
Petra `zo nevez e Ker Is / Ma 'z eo ken foll ar yaouankiz
Qu'arrive-t'il dans la cité d'Ys / où la jeunesse déraisonne

Guenièvre – Gwenc’Hwevar, la "blanche revenante" – est l’un des principaux personnages de la légende arthurienne. Elle est l’épouse légitime du roi Arthur ; toutefois son nom et ses mésaventures, notamment sa passion amoureuse pour le chevalier Lancelot, laissent apparaître des traits caractéristiques propres aux déesses souveraines celtiques ou aux femmes de l’Autre Monde.

Le chant de Tahesin

Les hommes de Katraeth debout avec le jour
Autour du prince, maître de la bataille et du bétail
Lui, Irien, le chef renommé
Jusqu'à l'angoisse de la mort, mon bonheur sera de louer Irien
J'ai chanté et j'ai chanté,
Ce n'est pas moi qui ne chante pas,
J'ai chanté des arbrisseaux le combat,
Le combat des branches et des buissons
Devant le chef des Bretons
Plus de sang sur les champs
Plus de sang dans nos chants
Mais un combat nouveau
Un chant nouveau
Que prédisait le chant très vieux
Du combat des arbrisseaux :
Les aulnes en tête de ligne
Seront les premiers
Les saules et les sorbiers
Viendront tard à l'armée.
Les groseilliers épineux
Et les néfliers vigoureux
Vaincront toute opposition.

La mort du roi n'avait pas été une bonne mort car une femme du Sidh s'était emparée de son esprit. Une bannshi qui disait avoir pour nom "Soupir, Plainte, Tempête sans reproche, Vent rude et Nuit d'hiver, Pleur, Lamentation, Gémissement muet".

"Mais Morgane continuait à apprendre, elle avivait sa connaissance du monde et des hommes. Entre la gloire et le malheur, les grandes joies qui ne durent jamais et et les peines qui semblent immuables, elle grandissait en sagesse. sa beauté elle-même, se faisait plus tendre ; sa froideur et sa rudesse paraissaient moins terrifiantes. en observant tous les heurts et malheurs du règne de son frère, elle apprenait. Elle pouvait maintenant écouter sans colère les chants de Merlin et de ses bardes. elle comprenait la paix dont avait rêvé le sage et se prenait elle-même à repenser à ses rêves... Avalon, le royaume féerique au sein de l'océan bleu et vert, le pays que chantait sa mère. Elle se rendait compte que sa colère, sa vengeance inflexible et la dureté de son cœur ne changeraient rien. Cela ne faisait qu'ajouter de la colère à la colère, de la violence à la violence. Elle ne façonnait pas le pur diamant de la vérité mais tel un dragon noir déchaîné, elle en rayait toutes les faces."