90 ans d'amour : quand Jacques Séguéla se fait pièger par Dali
Tels ces enfants chéris qui se blottissent dans les jupes de leurs mères dès qu'un inconnu s'approche, je me cachais derrière moi-même.
La vieillesse commence lorsque les regrets l'emportent sur les rêves, ne cultivons que nos rêves.
Loin de fusionner le monde pour le rendre meilleur, nous avons juste le temps de nous fondre en lui. Le management des pays, des hommes, des idées n'est plus que sport de glisse. L'avenir est aux fluides. Et tant mieux si [sic] ils font des bulles
Les crises n'ont que deux portes de sortie : la révolution et la création.
Le pire a toujours une part de meilleur, le drame morbide que nous avons vécu a eu ses lueurs d'espoir.
C'est à la publicité de prendre le relais des marchands d'illusions défaillants de Beverly Hills.
Il n'est jamais trop tôt pour savoir qu'il n'est pas trop tard.
Les optimistes ont inventé l'avion, les pessimistes, le parachute.
Je reste dans l'avion.
Trop souvent, scientifiques et politiques préfèrent jouer la dramatisation, les premiers pour se donner de l'importance, les seconds de l'audience. Les Français s'affolent, gavés de mises en garde et de mises en demeure, ils se réfugient dans les arcanes des réseaux sociaux, cet ogre gargantuesque nourri de données pas toujours gratuites, de recensements pas toujours sensés, de courbes pas toujours redressées. L'avenir du monde nous apparaît à la dérive, noyés sous le flot tempétueux d'informations contradictoires.
Tempêtes en avalanche, eaux en furie, terre en tremblement, sécheresse en folie, les cataclysmes environnementaux tuent plus que les conflits armés et plus que le Covid-19. À nous de ne pas en faire une guerre de plus mais le plus grand chantier de tous les temps. Nous ne réussirons que s'il est planétaire (tous unis) et solidaire (tous ensemble).