Ahndongshik

J'ai tout simplement adoré ce premier tome. Tout y est pour moi.



Les graphismes sont intéressants , et agréables à l'oeil



Mais surtout le scénario est béton. Des Japonais vivants au Japon finissent par se retrouver aux Etats Unis suite à quelques mésaventures.



Les personnages sont supers travaillés, chacun a sa spécificité et son caractère.

J'ai franchement adoré l'humour de cette série. J'aime les quiproquo et l'humour décalé du personnage principal.



En fait je suis conquise. Alors bien évidemment et comme toujours le tome un est un tome introductif... mais je vais sans problème essayer de me procurer la suite, car j'ai passé rien super moment.



Merci à Babelio et aux éditions Doki Doki pour cette super lecture

Voilà un manga que j'ai choisi par curiosité, la couverture étant bien attrayante et prometteuse d'action.

Je ne connaissais pas trop le pitch et ni l'auteur.

Et je fus bien surpris par ce livre.

Cette série est prévue apparemment en 6 tomes (la fin et 6eme tome est annoncé au japon), Ahn Dongshik ayant déjà édité une autre série : "Gagoze".



Le dessin :



Le dessin de ce manga n'a rien à envié à tout autre bon manga.

Les personnages sont soignés avec des filles sexy, des méchants costauds et plutôt bruts, des monstres gigantesquement démesurés, des décors détaillés et travaillés etc...

L'héroïne a des petits côtés de "Gunnm" ou "Motoko de Ghost in the shell", avec une grosse référence à Cobra évidement avec son bras biomécanique à tout faire.

Le tait est fin et dynamique et les mises en scènes sont terriblement cadencées par l'action et sont d'une belle turbulence.

Les effets sont nombreux pour illustrer la vitesse, les chocs, les surprises etc...

Les onomatopées abondent et les plans et perspectives sont superbement bien maitrisés.

Les débordements de cases sont parfaitement exploités au profit de notre adorable héroïne.

L'usage des trames n'est pas intensif et est dosé comme il le faut pour bien donner vie à l'histoire et à notre jeune fille sensible...

Il n'y a que peu de répit dans cette histoire et le dessin accompagne particulièrement bien le rythme frénétique du récit.

Notre héroïne, quant à elle, est sexy à souhait lorsqu'elle se découvre pour les combats, malgré ses fripes abimées par le contexte climatique dur et sec d'un japon far West (ceci dit très bien illustré au demeurant !).

Son caractère de combattante impitoyable et redoutable, mais aussi de jeune fille affectueuse, sentimental et émotive, transparait aux grés des poses et des mimiques faciales très expressives magnifiquement bien réussies.



Le scénario :



L'histoire est plutôt simple et légère, partant d'une convention plutôt comique et un petit peu machiste "une jeune fille ère dans un japon "western" en quête d'un mari idéal".

A noter que pour nous l'association "Japon" (pays du soleil levant totalement à l'est) et "Western" (occidental en anglais, en référence à la conquête de l'ouest) forme donc un bel oxymore...

Mais voilà, l'auteur a le talent de casser justement le cliché machiste en inversant les rôles.

Renjoh vient au secours des jeunes hommes opprimés et ou persécutés, bien qu'à la base se sont eux qui souhaitent la protéger.

Et c'est ce qui va générer le comique de situation à travers des scènes cocasse, voire burlesque, car ces hommes vont se retrouver confronté à une véritable matriarche solide et redoutable.

Ce premier tome est arrangé en plusieurs petits chapitres à priori indépendants les uns des autres.

Et évidement notre jeune prétendante pleine d'espoir va de désillusion en désillusion et ne finit toujours pas par trouver l'homme idéal, car ceux-ci ont toujours un défaut rédhibitoire : ils sont soit mariés, soit vivent en polygamie etc...

Le découpage est plutôt énergique et intense, avec des vignettes de toutes formes et taille, jouant sur les empiètements et débordements de cases, sur des plans multiples et panachés.



En bref, la lecture de ce manga est haletante, surprenante et distrayante.

Une bonne petite lecture dont on chérira évidement la jolie héroïne.



Ciao

Yann


Lien : http://www.7bd.fr/2018/05/re..

Quittons le royaume d'Eldura pour voguer dans le ciel : un ciel rempli de pirates et de navires en tout genre.



Cette fois-ci, l'action est au rendez-vous avec deux combats qui s'enchaînent en peu de temps. Je ne suis pas fan mais les adeptes approuveront.

C'est la deuxième moitié du volume qui m'a le plus attiré car on en apprend plus sur les personnages et sur ce qu'il y a en-dessous des nuages. Les personnages féminins sont plutôt mis à l'honneur d'ailleurs...



Avec ce deuxième volume, l'auteur reste constant et propose une petite aventure sympathique.

Je n'aurais jamais cru lire un western spaghetti à la sauce japonaise chez nous, il fallait bien Kurokawa, ces amateurs de séries B, pour le porter chez nous.

C'est complètement barré avec une héroïne au coeur d'artichaut qui parcourt le Japon d'autrefois comme un ronin à la recherche de l'époux idéal.

Moi, je n'ai pas adhéré au délire mais ça plaira aux amateurs du gere parce que c'est drôle, fun et rythmé, bien dessiné et entraînant avec une pointe de mystère concernant l'identité de l'héroïne.

Première mise en bouche pour cette nouvelle série, et ça démarre plutôt bien. Alors oui, c'est une grosse mise en contexte et ça ne passionnera pas forcément les adeptes d'actions mais j'apprécie qu'un auteur sache poser ses bases avant de construire quelque chose. C'est ce qu'a fait Ahndongshik dans ce premier volume.



On peut noter que les personnages ne sont pas d'une grande profondeur mais ils ne sont pas non plus sexualisés à l'extrême, autre bon point.

En ce qui concerne l'histoire en elle-même, elle se laisse lire et présage, dans les volumes suivants, plus d'aventures. A suivre donc.

Ce titre est en réalité un mélange entre le Far West américain et la période où l'on se servait des sabres pour charcuter ses ennemis au Japon.



C'est assez intéressant comme univers un peu uchronique et steampunk. Pour autant, nous n'y trompons pas : tous les codes du western sont bien présents avec ses saloons et ses shérifs.



On va suivre pour une fois une héroïne qui souhaite se trouver le meilleur mari. Je lui souhaite d'emblée beaucoup de courage ! Ceci dit, on s'attache assez à elle et à son périple parfois violent, parfois romantique. Il y a des combats assez intéressants avec du nerf et une référence assez marquée pour le western spaghetti.



Le graphisme est d'ailleurs réalisé avec beaucoup de finesse et de dynamisme. A noter également un final qui est une véritable conclusion à cette aventure.



En résumé, une lecture assez sympathique dans une ambiance un peu spéciale pour un western pas comme les autres.

C'était fuun ! Renjoh desperado est un manga western perché avec une héroïne recherchant l'homme de ses rêves. Aux formes plantureuses, cette jeune femme Monko est une guerrière redoutable avec son katana et son bras mécanique. L'environnement et les scénarios classiques du western ont été pris en compte avec une interprétation très libre des actions des personnages. Un boysband existe ... c'est assez drôle et en même temps, Monko est très attachante. Fière et belle, elle a ses principes, on ne touche pas à un homme beau gosse quand son coeur est déjà pris par une autre. Ça se lit vite, ça se lit bien, une lecture sans prise de tête !

On retrouve le jeune Knit et son lindbergh Plamo là où nous les avions laissés à la fin du tome 1 : en plein cœur de l’action, au milieu des cieux en train de fuir l’île volante d’Eldura. C’est le début de l’aventure pour nos jeunes protagonistes qui font une entrée mouvementée dans le vaste monde aux côtés du mystérieux Shark.



Malheureusement, l’immersion est difficile, notamment pour une raison simple : les graphismes, pourtant très beaux dans les phases d’immobilité, souffrent d’un manque de lisibilité décourageant pendant l’action, qui constitue la majorité de ce deuxième opus. Et la répartition des vignettes, tantôt enchâssées, superposées ou sans limites claires, ne vient pas arranger les choses. Pourtant ce genre de technique artistique n’est pas originale, mais sur cette histoire elle ne fonctionne pas, en tout cas pas pour moi, je ne saurais expliquer pourquoi.

Même côté histoire, ça pêche un peu… C’est dommage car il ne manque pas grand-chose pour que l’univers, les personnages et l’intrigue de ce manga nous emmènent loin, d’autant que l’on connaît encore bien peu le si vaste monde introduit dans cet opus et qu’il donne envie. Le bestiaire des lindberghs s’agrandit et il a tout de fascinant ; de nombreux personnages font leur entrée et on ne demande qu’à en apprendre davantage sur eux ! Mais Sky wars suit la trame classique du shonen avec un parcours initiatique intéressant au début mais dans lequel on déplore vite le manque d’enjeu véritable : si Knit avait pour but de quitter son village, c’est fait ; d’apprendre à voler, il y parvient dès ses premiers jours aux côtés des pirates… Et sans autre but, son aventure a-t-elle vraiment un intérêt pour nous ?

Et j’insiste encore mais, malheureusement, quand on ne comprend pas ce qu’on voit une page sur deux, c’est compliqué de suivre, et se raccrocher aux branches grâce aux dialogues devient vite trop contraignant.



Je sors donc un peu déçue de ma lecture et c’est dommage car le potentiel est là…

Renjoh Desperado est un manga très insolite avec des airs WTF. Il pourrait vraiment rentré dans une collection WTF.

Je le laisse sans note car cela dépend beaucoup trop de comment on se place, peut être même de notre humeur du moment.

La lecture n'a pas été désagréable, elle suscite également du rire, mais globalement ça ne fait pas grand effet non et ce ne sera pas une priorité.

Le titre est très décalé et c'est certainement voulu et assumé. On se retrouve dans un western, mais moderne, et cela surprend. On a un côté très moderne sur certains points : le groupe de chanteurs, etc.

Monko est une drôle de fille, elle a l'air de rien sur le coup, d'une belle plante plantureuse mais elle sait se défendre et en découdre. Par contre, quand elle se retrouve face à un bel homme une alerte beau gosse se déclenche et c'est comme si elle devenait gaga et en perdait son cerveau (c'est quelque chose qu'on voit souvent et qui m'a toujours beaucoup énervé vu qu'être beau n'était pas une preuve qu'on était une bonne personne, qu'on en valait le coup), mais voilà ici on sent que c'est fait exprès et bien forcé.

Et le décalage dans les réactions de Monko fait plutôt rire, elle ne connaît pas les trains et elle sort aussi un truc en en voyant un : un monstre qui a un homme dans son ventre.

Malgré tout, et là c'est appréciable elle n'est pas prête à tout accepter parce que c'est un beau gosse, ni à la piquer s'il est déjà pris, et là d'un coup elle se calme et redevient sérieuse. Elle a également le sens de la justice, ce qui est très appréciable aussi.

Vers la fin, on a aussi un nouveau rebondissement avec une autre drôle de dame qui a un nouveau trait exagéré, elle ne fait pas du tout confiance aux hommes (voire plus du tout), pour elles ce sont des personnes à qui on ne peut pas faire confiance, qui recherche juste l'argent, les femmes et le pouvoir (et le sexe). Elle se confrontera également à Monko.

Encore une fois tout dépend de ce que vous cherchez et votre état du moment, si vous voulez quelque chose à contre courant, d'insolite, avec des airs de western, cela peut se tenter.

L'édition de Kurokawa est agréable, le graphisme sympathique. On regrettera l'absence de pages couleurs.

On sent encore une fois au final que là encore c'est totalement décalé, exagéré et voulu.

Je remercie la masse critique de Babelio et par extension l'éditeur Kurokawa pour cette lecture insolite.

Je viens de penser que con comportement fait penser à City Hunter/Nicky Larson, un trait de caractère qui m'avait toujours bien énervé.

Par contre ici, niveau sentiment ça ne m'a pas provoqué grand chose, ma sensibilité n'a pas réussi à être touché par quelque chose.

Quel joli manga fin et subtil ! Partons dans le domaine de la mécanique avec notre héros, jeune et féru de voiture, à l'époque du début des voitures à moteur. Pour gagner sa vie, il va se mettre en tête de gagner une course célèbre aux Etats-Unis, en construisant une voiture performante de A à Z. En interrogeant de nombreux sujets (féminité, compétition, génie et enfance), ce manga est très tendre et drôle !

J'ai adoré

J'ai été assez conquise par ce manga que j'ai trouvé original.

On a à la fois le côté traditionnel avec le samouraï, mais également le côté moderne et technologique avec une sorte de savant fou et original !

C'est à la fois attachant et drôle.

Le héros est tenace, courageux, assume sa différence et trace son chemin en entraînant du monde autour de lui.

C'est bien fait et on a hâte de connaître la suite de ses aventures.

Livre reçu dans le cadre d'une masse critique, merci donc à babelio et Doki doki pour cet envoi.



Dans ce premier tome nous faisons la rencontre de Kosame, maître d'un dodo de kendo à qui l'on va confier Appare, un jeune inventeur assez turbulent.



Lors d'une fuite en bateaux ils vont dériver en pleine mer et être sauver pour finir en Amérique. C'est la que l'aventure va vraiment commencer, lorsque Appare vas entendre parler d'une course appeler la transamericaine et qu'il décide d'y prendre part avec un véhicule sorti de son imagination débordante.



L'histoire est bien ficellée et l'ouvrage est très beau, le petit plus se trouve sur la jaquette qui possède 2 sens, choisissez donc celle qui vous plaît le plus.

* Cette critique concerne les tomes 1 et 2 *



Je me souviens avoir été très intrigué lors de l’annonce de la parution de Sky Wars chez Casterman, car les couvertures et l’univers m’avaient l’air très attirants. Je trouve qu’on sent dès ces visuels un parfum d’aventure et de fantasy qui personnellement, me parlent. Cependant, je n’ai pas acheté les deux premiers tomes, mais j’ai eu la chance de les trouver en médiathèque récemment, ce qui me permet de vous en parler, car je constate qu’il passe un peu en dessous des radars, et nous allons le voir, il mérite quand même qu’on s’y intéresse !

Avant d’entrer dans le vif du sujet, resituons rapidement le manga. Il s’agit d’une série terminée en 8 tomes, dont les deux premiers seulement sont sortis en France, ce qu’on doit à Ahn Dongshik, l’auteur de Renjoh Desperado (que je n’ai personnellement pas lu). Le troisième tome arrivera en France en janvier.



20 000 lieues dans les airs ! Dans le petit royaume d’Eldura, tenu d’une main de fer par le despote Ornissos, il n’existe pas de plus grave faute que le crime d’envol. Fendre les cieux, tel est pourtant le rêve de Knit, jeune berger dont le père a lui-même disparu après avoir créé une machine volante. Le monde de Knit bascule le jour où surgit à Eldura un inconnu chevauchant une monstrueuse créature dotée d’ailes.



On le sent dès le résumé, on est dans quelque chose d’assez classique dans l’idée, et finalement les influences sont plus à chercher dans la littérature d’aventure que dans le manga selon moi. Au-delà de la phrase d’accroche qui évoque directement Jules Verne, j’ai trouvé à la lecture de ces deux premiers tomes un très fort côté L’île au Trésor, le classique de Stevenson. Que ce soit dans la description de l’univers ou dans la relation entre le jeune Knit et Shark, l’homme qu’il rencontre au début du premier tome, j’ai rapidement été interpellé par la ressemblance avec le roman d’aventure mentionné.



Et ce lien se confirme lorsque l’on apprend que Shark et son équipage sont des pirates des airs, utilisant les Lindbergh (des créatures qui évoquent un peu les dragons) pour attaquer d’autres navires volants. Mais les influences ne sont pas que littéraires, les créatures étant équipées d’ailes faites par l’homme, évoquent beaucoup les avions de la première guerre mondiale, et jusque dans la traduction française du titre, l’influence d’un certain Star Wars se fait sentir (rien que dans le fait que le jeune héros orphelin souhaite devenir pilote).



Et de ce pot pourri de références découlent plusieurs choses, qui vont me permettre d’entrer dans le vif du sujet et de ce qui m’a plu et moins plu dans cette lecture. Car si on est face à un récit d’aventure somme toutes relativement classique, j’y trouve quand même plusieurs qualités, en particulier les fameux Lindberghs. Ces créatures dégagent une aura de mystère mais sont également porteuses de thématiques intéressantes sur le lien entre les hommes et les animaux, et ne peut de ce fait que me parler. Cependant, si des éléments sont déjà mis en avant, ils mériteront d’être davantage développés par la suite.



C’est d’ailleurs un problème que j’ai déjà avec cette histoire : l’auteur met en place un univers accrocheur et des personnages intéressants, mais il a déjà pris pour cela deux tomes sur les 8 que compte la série. Or, on ne peut pas dire qu’une réelle intrigue suivie ait été mise en place ici et je crains que les choses finissent par être un peu expédiées. Ce sera à voir sur la durée, mais je garde quelques réserves sur ce point pour le moment.



En dehors de ça, comme je l’ai dit, l’univers est accrocheur et pourrait être mis en valeur par l’esthétique. Je dis « pourrais », car j’ai eu un soucis dans ces deux premiers tomes concernant la mise en scène. Car si le mangaka a un style plaisant et nous offre de belles planches, la mise en scène est plutôt confuse et m’a beaucoup gêné, en particulier dans le premier tome. Ce premier tome offre d’ailleurs une introduction un peu laborieuse selon moi, qui aurait mérité à être un peu raccourcie pour la fluidifier.



Cependant, je dois avouer avoir nettement plus apprécié le second volume, qui développe un peu l’univers et surtout le personnage de Shark. C’est à ce moment-là que le côté L’île au trésor s’est fait le plus sentir, pour mon plus grand plaisir, et le personnage s’impose comme assez nuancé et intéressant. Mais l’enjeu mis en avant à la fin du volume me semble encore un peu timoré, alors qu’il faudrait qu’on entre vraiment de plein pied dans le vif du sujet. En fait, je serai tenté de penser que ce qui est raconté durant ces deux tomes aurait pu tenir en un seul, et que cela aurait peut-être rendu la lecture plus prenante. Quoi qu’il en soit, malgré ce portrait assez négatif que je semble dresser, je trouve que cette lecture n’est pas désagréable, mais manque cruellement d’un petit quelque chose pour être plus engageante. Mais comme je l’ai trouvée en médiathèque, je pense avoir la possibilité de continuer la série afin de voir s’il y a une amélioration, qui est pour moi souhaitable. Car on est ici dans une lecture correcte, soignée et qui veut bien faire, mais à laquelle il manque quelque chose pour me convaincre.



En résumé, je suis bien en peine face à cette lecture, qui présente un univers qui a du potentiel et quelques beaux personnages, avec des illustrations globalement réussies, mais qui dans le même temps pêche sur plusieurs points importants. La mise en scène est confuse et m’a perturbé dans la lecture, et l’intrigue n’est vraiment pas folle pour le moment. Je pense quand même me procurer les tomes suivants en médiathèque quand ils sortiront, en espérant que l’intrigue décolle afin de rendre la série plus attrayante. En l’état, c’est une lecture correcte, mais que je ne peux pas forcément recommander tant on peut trouver mieux facilement. À voir par la suite…




Lien : https://apprentiotaku.wordpr..

Eh bien ! J’ai été assez désespéré en pensant ne jamais recevoir « Renjoh Desperado » (oui jeu de mots totalement pourri). Pensez, il s’agit du manga de la Masse Critique du mois d’Avril et on est en Juin ! Mais je l’ai enfin reçu et donc je remercie Babelio et sa Masse Critique ainsi que l’éditeur Kurokawa.



Monko est l’héroïne de ce manga. Sous ses allures de guerrière vagabonde, possédant un katana et une prothèse armée comme bras droit, elle va là où la mène ses pas, sauve des innocents et est en recherche d’une quête bien ardue : trouver l’homme idéal ! Ouais, rien que ça ! Et vu comment elle s’y prend (bafouille, rougie, entre en transe) et sur qui elle craque dans les différents chapitres, il n’y a pas à dire, elle n’est pas sortie de l’auberge. Tout cela se passe dans un monde westerno-nippon avec des yakuza, des attaques de train, des genres de serpents géants des sables et une chasseuse de primes peu vêtue.



Dans ce manga, on ressent rapidement de nombreuses références. Monko mange comme quatre : du genre Naruto, Roronoa Zoro (« One Piece »), et je dirai, voire plutôt comme Kagura (« Gintama »). Son bras droit est mécanique et sert de revolver, dans le genre on a Gally (« Gunnm ») ou Edward (« Fullmetal Alchemist ») et autres. Et puis surtout, il y a la scène de la table de jeu, où Monko a le rôle de croupière en tenue assez courte, fortement copiée sur « Lady Snowblood ». Pour le coup sacrée bonne référence. Mais ici, l’héroïne n’a pas le passé ni la recherche de vengeance qu’a Lady Snowblood. Et je suis certain qu’il y a d’autres références.

Ce manga fait aussi la part belle à de nombreux clichés : les beaux gosses badass/viril/charmant/etc sont donc soit utiles, soit méchants, soit totalement idiots ; la jeune femme tombant en pamoison ; le mode rage qui permet à un personnage d’avoir un sursaut d’énergie ; …

Ceci est un seinen assez humoristique, plein d’action, de boobs et de pantsu (pour lesquels je ne trouve rien à redire car cela va dans le « délire » total de ce manga, même si c’est exagéré) et avec une héroïne totalement naïve sur les choses de l’amour mais pas sur la manière de manier une épée et de passer du calme à la rage. C’est pas mal absurde et décalé. Ça ne se prend pas non plus au sérieux bien qu’on se doute que Monko a un passé quelque peu chargé.



Côté dessins ça tient bien la route même si je tique un peu sur le design des visages. Je ne sais pas trop pourquoi mais ça me fait bizarre. Tout le reste est à l’avenant pourtant. Les combats ont du style, les décors sont sympa à voir. Après il n’y a rien de spectaculaire mais l’ensemble m’a plu.



Alors que dire de plus ? C’est bon et sympa à lire, ce n’est pas non plus un manga tip-top. Il a bien marché sur moi car l’ayant lu après une semaine bien duraille ! Je me suis donc marrée et aimé cet héroïne. Vais-je continuer cette série, terminée au Japon ? C’est une autre histoire. Peut-être en feuilletant le tome 2 pour voir si ça me détend toujours autant…

J'ai reçu ce manga dans le cadre d'une Masse Critique Babelio qui était centrée mangas, BD et beaux livres. Je remercie Babelio ainsi que les éditions Kurokawa pour cet envoi. ^^



Pour commencer, parlons des graphismes. Les graphismes, dans les mangas, ça joue beaucoup pour moi. Je vais avoir du mal à entrer dans l'histoire s'ils ne me touchent pas, s'ils ne me conviennent pas.

Alors ici, je ne peux pas dire qu'ils soient mauvais parce qu'il faut un sacré talent, que je n'ai pas, pour produire ce genre de dessins. Par contre, je peux dire que je n'y ai pas été particulièrement sensible. J'ai trouvé que les cases étaient parfois assez sombres et chargées. Après, c'est un style qui peut tout à fait plaire. Ce n'est là que mon ressenti tout à fait personnel.



Mais quid de l'histoire ?

Comme dit dans le résumé, Monko est une jeune femme en quête du mari parfait... qu'elle aura bien de la peine à trouver, allant de déconvenue en déconvenue, pour diverses raisons que je vous laisserai découvrir par vous-même. ;-)

Dans ce but, elle parcourt le Japon, dans une ambiance mêlant western et fantasy. Elle y rencontrera des créatures effrayantes, y fera de belles rencontres... comme de beaucoup moins sympathiques.



En tout cas, ce qui est certain, c'est que dans ce manga, il faut éviter de se fier aux apparences, et le petit cœur naïf de Monko sera le premier à en faire les frais. C'est un point, même s'il diffère de chapitre en chapitre, assez répétitif.



Ce manga est donc une quête de l'amour, mais aussi celle de la vérité et de la justice. Parce que Monko peut sembler bien naïve comme ça, mais c'est également une redoutable combattante qui aide volontiers son prochain et que la vengeance n'effraie pas. Tenez-le vous pour dit, messieurs !



En résumé, ce premier tome nous fait découvrir un univers à la fois violent, "romantique" et contenant pas mal d'humour, le tout dans un univers de western/fantasy en plein Japon. Monko est une jeune femme pleine de dualité entre ses grandes compétences au combat et la pureté de son cœur. Un manga qui pousse à ne pas se fier aux apparences, surtout lorsque l'on recherche le mari parfait !



J'ai aimé, mais sans plus. Je lirai certainement la suite, par curiosité, mais ce manga ne sera pas dans mes priorités d'achat. ;-)
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..

Appare Ranman est un manga très original avec ses personnages peu communs que se soit par leur caractère (Appare ne fait pas beaucoup attention à son entourage, il ne s'intéresse qu'aux machines - Kosame est très inquiet mais peut vite devenir sérieux pour son honneur) ou leur apparence (Appare a des points rouges sur les deux coin de ses lèvres, porte des habits très colorés, ils ont aussi une coupe de cheveux peu commune). Les personnages découvrent une nouvelle région avec une culture différente et des inventions plus évoluées. J'attends avec impatience de lire la suite.

Les fous du volant viennent du Japon !



Il s’agit d’un dessin animé que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

Mais au hasard des chaînes proposées par votre box internet vous pouvez tomber dessus.

Vous découvrirez, alors, un des dessins animés qui fût les heures de gloire des producteurs Hanna Barbera !

Le bien nommé « Les fous du volants »

Diffusé entre 1968 et 1969 aux États-Unis et dix ans plus tard en France, Satanas et Diabolo et autres se tirent la bourre dans une course de voiture interminable où tout les coups sont permis !



APPARE RANMAN, de Ahndongshik vient donner un coup de frais sur le concept de la course automobile !

Adaptation en manga de l’animé APPARE RACING, c’est l’éditeur Doki Doki qui propose ce titre en France.



C’est donc le chemin inverse qui se produit pour ce titre, de l’animé vers le manga.

L’éditeur nous propose un produit bien fait, le volume est conséquent, le papier épais et la jaquette réversible à vous de choisir le visuel que vous voulez dans votre Mangathèque !



Pour l’histoire, tout ce que j’aime, le décalage temporel entre deux cultures, celle du Japon d’une part qui garde ses principes ancestraux et qui regarde de loin les évolutions du monde.

Et celle du monde occidental, d’autre part, qui devant l’intelligence de certains va à marche forcée basculer du 19eme siècle vers le siècle de la modernité celui du 20eme siècle.



Le Japon débarque sur le nouveau monde !

Témoin de ce nouveau siècle en devenir, l’automobile doit être l’avenir de l’homme !

Et comment mieux promouvoir l’automobile auprès des population ?



« L’American Transcontinental Race » une traversée de la côte Ouest vers la côte Est !

L’auteur vient mettre en interaction le Japon par ces protagonistes, le passage du train à la voiture et l’impact économique de cette révolution industrielle !

Voilà pour l’histoire !



A priori on pourrait penser que vu l’environnement de ce manga on va aller vers un manga plutôt masculin !

C’est tout le contraire, ce manga vient casser les codes du genre et c’est là une des vertus de ce titre.

Le personnage principal APPARE est indéfinissable, certes il est qualifié de « il » donc de sexe masculin mais à l’image rien n’est moins évident. « Il » pourrait être « Elle » et très franchement ça marche aussi !

Peut-être un héros transgenre ? Je vous laisse apprécier cette réflexion !



Durant toute la partie au Japon il est reproché à APPARE sa tenue vestimentaire qui n’est pas en adéquation avec sa personne !



Les personnages secondaires sont pour beaucoup des femmes qui refusent leur place et veulent en faire autant que les hommes.

Autre thème abordé est celui du dépassement de sois !



C’est bon de lire un manga où l’auteur laisse libre court à ses envies pour son personnage principal.

APPARE se fiche de tout ! L’important pour « lui » est de savoir jusqu’où il peut aller !

La lecture de ce titre a été une belle surprise et un réel plaisir !



Une série courte en trois tomes, il me tarde de retourner dans la course !



Bonne lecture !

Extrait :

Moi qui croyais que la série ne pouvait pas être plus dérangée, voilà maintenant qu’on se trouve en réalité dans un futur où les samouraïs sont devenus des Cow-boys, non mais n’importe quoi. J’ai beau essayer de déconnecter mon cerveau avant chaque lecture, il se met toujours à planter en mode « ce n’est pas logique », tout ne s’emboite pas. Encore un tome qui part dans tous les sens en somme.



On pourrait croire qu’avec le début de ce tome, Monko tombe enfin sur un homme potable, un minimum intelligent mais un peu imbu de lui-même, mais au final, ce sera un taré comme les autres. Fan des étoiles, où ses parents ont finis (car le père aussi avait une case en moins), il souhaitera partir aussi avec sa bien-aimée. Celle-ci n’étant pas Monko, qui se prend un râteau comme jamais avec lui, et pourtant elle a fait l’effort de s’habiller en soubrette. Son « amoureuse » est en réalité un nouveau personnage qui souhaite éliminer Monko, et qui permet surtout d’en apprendre plus sur le passé de celle-ci, même si ça reste assez évasif. Il reste encore deux tomes pour en parler, mais j’ai l’impression de vraiment avancer très lentement. Autant il y a des séries que je trouve trop courte, autant celle-ci commence à être trop longue, vu le peu de choses abordés.



La partie la plus intéressante est la seconde où elle rencontre un soi-disant enquêteur, beau gosse, mais qu’elle ne réagit pas. Quelques pages avant, on nous montre un portrait du Shogun, qui se cache derrière un masque. La suite, elle est facile à deviner, elle ressent que c’est un imposteur sans pour autant arriver à mettre le doigt dessus, raison pour laquelle son cœur ne réagit pas et que sa tête bug. C’est aussi là, que j’apprends qu’il s’agit d’un monde futuriste, puisque une ancienne machine est ramenée à la vie pour les attaquer. Avec la prothèse de Monko j’aurais pu m’en douter un peu, mais la série est tellement en roue libre que plus rien ne m’étonne vraiment. Ah, et évidemment Monko arrive à battre une machine à coup d’épée c’est totalement logique ! La passion de l’amour fait battre même le fer ! Je me demande si je n’en viens pas à aimer les romances niaises des films de noël…



[...]
Lien : https://sunread26.wordpress...

Que faisons-nous pour réaliser nos rêves ?

🔩🛠⚙️🛠🔩

Un scénario original, un personnage principal déjanté, le tout par l’auteur de Renjoh Desperado, c’est un mix bien plaisant et dynamique qui nous est proposé dans ce manga !!!



On suit Appare un jeune homme fasciné par la mécanique et le fait de toujours se dépasser. Il adore bricoler des machines de toute sorte et rêve d’aller toujours plus loin grâce à elles. Malheureusement pour lui dans son pays natal le Japon toutes ses expériences ne sont pas du goût de ses compatriotes figés dans la tradition. Il se retrouve donc toujours dans des histoires d’où il est sauvé par Kosame un samouraï qu’il connaît depuis l’enfance.



Seulement voilà il va commettre la frasque de trop qui pourrait le conduire sur l’échafaud. Pour échapper à la sentence il va décider de s’enfuir sur un bateau qu’il a construit, ce qu’il n’avait pas prévu c’est que Kosame le suive et que par mégarde il casse le gouvernail… Cela va les conduire en pleine mer sans eau ni nourriture.



Heureusement après plusieurs jours ils vont être sauvés par un bateau se rendant aux États-Unis. C’est dans ce pays qu’ils vont découvrir qu’une toute autre vie existe. Par exemple tout le monde roule en voiture, il existe même une course qui est organisée et à laquelle ils vont décider de participer. Bien entendu, ils vont se frotter à de nombreux problèmes aussi bien mécanique, qu’humain puisqu’à l’époque le racisme fait rage.



Le premier tome est vraiment très sympa. J’ai beaucoup aimé les dessins et le chara-design des personnages tout comme celui des machines / voitures. On retrouve parfaitement le trait de l’auteur et même un peu l’ambiance qu’il pouvait y avoir dans Renjoh Desperado ou Sky Wars !



Je trouve que l’intrigue est bien amenée et on va rapidement découvrir de nouveaux personnages qui vont se retrouver pris dans le tourbillon de folie qui caractérise Appare !



C’est une leçon de vie qu’il va donner à tous ceux qui le croisent puisque son côté électron libre va rapidement déteindre sur d’autres personnes qui vont avoir envie de voir leur rêve se réaliser ! C’est aussi une leçon pour nous lecteurs…



🔩🛠⚙️🛠🔩
Lien : https://www.instagram.com/my..

"L'American Transcontinental Race" est une course légendaire traversant les États-Unis de la côte Ouest à la côte Est. Tous les participants sont prêts à tout pour gagner cette compétition prestigieuse.



Sorano Appare, un inventeur excentrique, et Isshiki Kosame, un samouraï introverti, se retrouvent accidentellement projetés dans un bateau en partance pour l'Amérique. Une fois à Los Angeles, ils décident de participer à la Trans-America Wild Race. Les deux amis se lancent alors dans la conception de leur propre voiture de course, qui doit être rapide et résistante pour affronter les différentes épreuves de la compétition.



Au cours de leur aventure, ils font la rencontre de différents personnages, tous participants à la course. Certains sont des rivaux coriaces, d'autres sont des alliés potentiels, mais tous partagent la même passion pour la course automobile.



Entre la découverte de nouvelles technologies, la rivalité entre participants et les dangers de la course, Sorano et Isshiki devront faire preuve d'ingéniosité et de détermination pour atteindre leur objectif !



Ce manga édité par Doki-Doki (un nom adorable au passage) est une vraie pépite. Le graphisme est somptueux et j'aime particulièrement le décalage entre les cultures japonaise traditionnelle et américaine en pleine évolution vers la modernité. Les personnages sont passionnants, notamment Appare qui cherche constamment à repousser ses limites. Les personnages féminins sont également très intéressants car ils refusent de rester en arrière-plan et revendiquent l'égalité avec les hommes ainsi que les mêmes privilèges.