Citations de Anonyme (7403)
[...] La volonté ferme enfante les miracles.
(Jean-François Ancelot - 1819)
Chaque jour est suspendu du même souffle
Le feu et la grâce
Le froid aussi
Ta bouche mille fois imaginée
Ta bouche mille fois mordue
La langue sur la peau
La nervure des veines
L’ombre
des mots
Prolonge l’attente
Je suis celle qui désire
De ce qui fait corps
De ce qui fait peur
J'enroule le langage
L'inachevé
Ni d'avant
Ni d'après
Je parle du présent qui vient se blottir
en désarmant la pudeur
Une forêt d'arbres nus,
éprise de la brume.
Sophie Lagal - Revue 17 secondes
Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous mes ami(e)s babéliotes !
La vie est mal faite. Quand un homme arrive à un âge où il se rend compte que son père avait raison, il a déjà des enfants qui sont persuadés que leur père est totalement stupide.
Quand tu montes à l'échelle, souris à tous ceux que tu dépasses, car tu croiseras les mêmes en redescendant.
Proverbe américain
Au fil des saisons
Dans l’humeur profonde de l’hiver
Il se défait du long manteau d’amour
Sur ses épaules il pesait trop lourd
Il ira seul, composer quelques vers
Plus léger qu’un subtil papillon d’Éther
Butinant les suaves rêves de velours
Au printemps nul besoin de manteau
Il se vêt simplement de coton et de lin
Dans l’opalescence du jour nouveau.
Poésie diaphane, les mots s’ébattent en été
Inexorablement les saisons filent, s’égrainent
Et le temps, majestueux, dilue les peines.
Eva Silvio
Comme chaque matin, à l'aube, un homme se lève tandis que ses compagnons de détention dorment encore. Il se dirige vers le rivage, écrit un poème sur une feuille de papier, puis le cache dans une bouteille enfouie dans la terre. La scène se déroule dans l'immédiat après-guerre, sur l'île de Limnos, puis au camp de Makronissos, île déserte située au large du cap Sounion. Vingt ans plus tard, sous la junte des colonels, le même homme, prisonnier du camp de Parthéni, rédige dans la clandestinité ses Dix-huit petites chansons de la patrie amère. Il se nomme Yannis Ritsos, Oiseleur de la liberté, il offre ses poèmes au vent du large, à la frégate de l'amour, au phrasé des étoiles.
Bruno Doucey
Bonjour,
Je viens d'apprendre que mon livre " Elle court, elle court l'infirmière" fait partie de la sélection du Prix Babelio catégorie Non-fiction.
Ce n'est pas une blague sur le déconfinement !!!
https://www.babelio.com/prix-babelio?categorie=10
Bonne journée à tous !
Babelio largement en tête !!!
Le coronavirus ne rimait pas encore avec pandémie et confinement mais en février dernier, 17,7 millions d’internautes ont fréquenté des sites ou des applications liés aux livres et à la lecture en ligne, soit 28,2% des Français. C'est une tendance de fond depuis plusieurs mois, que le confinement accentuera......
..... Babelio, communauté de super lecteurs et lectrices de littérature contemporaine tout en haut du classement.....
.....Le classement des audiences révèle entre autres le besoin des Français d’échanger autour de leurs lectures puisque le leader reste le site communautaire français Babelio.
Près de 2,5 millions de personnes consultent le réseau Babelio, qui recensent les titres que ces membres apprécient, et recueillent les commentaires critiques .....
Si vous voulez lire l'article en entier :
https://www.franceinter.fr/babelio-whattpad-audible-apple-ibooks-parmi-les-sites-consacres-aux-livres-les-plus-consultes
Dans son livre Le mur et la porte*, Michael Sfard décrit dans le détail "les conditions d'enfermement" des Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. "C'est difficile de l'admettre, mais je regarde la réalité en face et il y a un crime contre l'humanité qui s'appelle l'apartheid. Dans la même région, il y a deux groupes avec l'un qui contrôle l'autre et la discrimination d'un groupe sur l'autre. Une situation où deux groupes sont soumis à deux lois différentes, je l'appelle apartheid", regrette-t-il.
Quand tout sera privé, vous serez privés de tout.
Nous vivons dans un monde ou ceux qui gagnent 100000 euros par mois persuadent ceux qui en gagnent 1800 que tout va mal à cause de ceux qui vivent avec 535 euros... (Félix Lobo)
Si vous avez les yeux plus gros que le ventre,
vous n'êtes pas près de trouver une paire de lunettes.
Pierre Dac.
Je conte; ils comptent
Je donne; ils gardent
Je m'émerveille; ils critiquent
J'aime; ils détestent
Je vis; ils meurent.
Chacun se bat pour ce qui lui manque !
Réplique de Surcourf à un officier britannique qui lui disait :
" Vous, Français, vous vous battez pour de l'argent. Et nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur. "
Il faut distinguer l'œuvre et l'homme. Car si l'on connaissait à fond les moindres détails de la personnalité des auteurs, on n'oserait peut-être plus lire leurs livres.
Le sourire est le même dans toutes les langues.
[proverbe mexicain]
Dieu a créé des pays plein d'eau pour que les hommes y vivent et des déserts pour qu'ils y trouvent leur âme.
Proverbe Touareg.
Les feuilles d'automne rougissent à la pensée de ce qu'elles ont vu l'été.
(Extrait anonyme du recueil de poèmes japonais du Xe siècle Kokin wakashu)
Poème oublié
sur un banc ou près d'un puits
avis de recherche
au promeneur fin limier
puissiez-vous être éditeur...
(MLaurent)