Citations de Anonyme (7435)
nuit de juillet
face aux constellations
la même solitude
Denise Dudon
Avant de disparaître totalement du monde, la beauté existera encore quelques instants, mais par erreur.
La beauté par erreur, c'est le dernier stade de l'histoire de la beauté.
("L'insoutenable légèreté de l'être - 1984 - M. KUNDERA)
On n'est plus amoureux quand on fuit les yeux de l'être pour qui on brûlait de mille feux ! Mais , peut-être aussi , parce qu'on craint de déceler un soupçon de réciprocité !
piccolanina .
ELLE
Jamais les nations n'ont pas besoin de dire combien je vous aime !
Étendu sur le sol comme des coquillages, à écouter le refrain des vagues parmi les écueils de la mer par cette houle...
Cruelle, vous songez à m'abandonner?
Autant alors que je contemple le ciel bleu et vide.
fauteuil de jardin -
de tout son long
un escargot s'étire
Damien Gabriels
Nahel !
Qui sommes-nous pour juger
Une mère qui ne sait s'occuper
De son gamin de dix-sept ans
Qui de la vie attendait tant ?
Etait-ce la première
Qu'il narguait un policier , une policière
Qui a force d'être défié
Par un morveux à peine né
A perdu son sang-froid
Et bien plus que cela .
Parce que c'est sa vie
Qu'il défendait aussi !
Imaginons que la main
De ce malheureux gamin
Une arme tient ,
En plus de sa rébellion
Influencée par ces jeux video
Avides de cruel crescendo !
Sommes-nous obligés
de laisser nos marmots
se laisser abuser du virtuel
Et devenir de vrais criminels .
Un refus d'obtempérer à un flic
Cela fait rigoler un adolescent puéril
Voilà malheureusement le hic .
Il est temps que les parents
Retrouvent une certaine autorité
Car aimer ne signifie pas tout accepter !
piccolanina .
Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides, et qui ayant tout disent avec une bonne figure « Nous qui avons tout, nous sommes pour la paix ! », je sais ce que je dois leur crier à ceux-là : les premiers violents, les provocateurs, c’est vous !
Quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits enfants, avec votre bonne conscience, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients, au regard de Dieu, que n’en aura jamais le désespéré qui a pris les armes pour essayer de sortir de son désespoir.
L'abbé Pierre.
le silence
autour de nos mots ...
lucioles
Bill Kenney
« Avec les années, j’ai appris que quand on prend une décision, la peur s’en va.
Savoir ce qu’on a à faire éradique la peur . »
Quelquefois une vipère passait...
D'obscures et ophidiennes visions me hantaient encore.
Levée à huit heures trente, exquisément vêtue, la boutonnière garnie de son abat-jour laissait filtrer une lumière adoucie
Révélations sur le mystère dont était enveloppée cette funeste nuit.
Défragmenter le disque...
Envie de pleurs
Difficultés que présente notre caractère je suis malheureusement de ceux qu'on condamne
Envie de pleurs
Pour faire un signe en filigrane dans le froid de l’instant
Arrive le jour sombre la nuit comme une vaine prophétie
Envie de pleurs peur de l’Autre
Qu'il est malaisé de prédire dès à présent les lignes principales
Une sorte de honte
Péché avoué est déjà pardonné la réaction noire et vengeresse est déjà ressemblance la parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments
De pleurs plongé dans cet abîme
Se cacher avec ses pleurs
T O C . T A G...
Errer est humain
Dispersion provenant de modifications affectant le système reproducteur des espèces parentes la fleur hybride se flétrit un peu plus largement et nous la prendrons au hasard dans l'antichambre des orthodoxes
Fais-toi une arche de pierre douce et malheureuse créature
Tais-toi parlons plus bas
Entièrement absorbée avant l'acte dans cette égalité de vachère
Périodes glaciaires alternantes dans l'hémisphère boréal
Un peu de propolis et ça ira...
Falco subbuteo
Pourriez-vous me dire comment nous avons annoncé la naissance du créateur ?
Clarté chaude parfum lumière et mélodie
Globalement cela avait été l'instrument de la volonté
Craignant ensuite que son mensonge fût découvert je vins au monde
Tel n'est pas sans avoir rencontré d'adorateur
Manœuvrait-il pour atteindre les cieux de l'amour défendu avec un aveuglement d'espoir point d’interrogation
Recevoir la beauté pure après avoir subi la connaissance c'est indispensable de recourir aux services de druides
Demi-jour utile et gracieusement austère qui dissipe les trésors amassés avec tant de mansuétude
Ombres impies et de conclure que l'orateur s'exerce à distance
Comme le mystère du combat des trente
Au chêne de Josselin...
Agnosticisme ou apathéisme ?
L’insupportable beauté de l’ombre
je souffle des métaphores dans les os de l’oiseau kiwi
pour qu’il se souvienne de secrets du vol
l’ombre d’un faucon recouvre la statue du soldat inconnu
dont le sang nage dans notre propre sang
l’ombre des noms de mon sang
unit les chuchotements des morts avec la métaphore de la vie
la poésie est cette mémoire du feu
qui procède aux fiançailles du rêve avec l’insomnie
(Mihai Ciobanu, traduit du roumain par Gabrielle Danoux)
Vu ! La nouvelle mouture de Babelio
SOS Des citations Couper ! Pourquoi ?
Pour moi l’important c’est :
1 - La citation ou l’extrait
2 - L’auteur
3 - Le lecteur passe en dernier, surtout si il a tendance à déposer le livre presque en entier.
Affaire de goût
Bonne journée et bonne lecture
ChedevC
Et le soir n'est rien ; le matin, c'est le matin : celui qui a travaillé me comprendra. Il faut avoir senti cette lassitude au lever, telle qu'on se demande si on va pouvoir sortir du lit, les jointures raides, fatigué à tomber, les jambes molles, le corps entier douloureux dans chaque muscle, toute la viande qui crie grâce !
Boum ! Euphorbia lathyris
j’artificie et j’artificierai
Elle artificiera
Nom de dIEU artificie-moi !
Tandis que nous étions lancés nus comme des sauvages, qui sautèrent en bas du lit pour se chausser pesez donc les voix de femmes en amazone
Tous les bastringues du quartier
Nom de dIEU artificie-moi !
Mais décemment et à la poétique ha ha ha
Explosions !
Bam bam bam bam ! Hou hou Hou hou
Hou hou Hou hou !
Guidez-moi par cette main si mignonne si nerveuse et si prompte à s'en mêler
Je suis le seigneur des pétages de plombs
Blonde chérie gente dame d’aventures et de l’algèbre
Merde de déconnage boum!
Pour quelle raison l’entonnoir est-il le symbole de la folie ?
Puis m'ayant demandé permission de folastrer en tous lieux et liberté, il répandit et sema par terre cent boutons de roses, et me les fit aller ramasser toute nue, au beau milieu de la place, me tournant d'un costé et d'autre, et considérant à la lueur du feu et de la chandelle qui estoit en divers endroits de la chambre les diverses postures que je faisois en me baissant et me haussant après. Il me frotta avec une essence de jasmin par tout le corps, et luy s'en frotta pareillement ; et nous estant remis sur le lict, nous fismes vingt culbutes pour nous esgayer. En suite de quoy, me tenant agenouillée devant luy, il me consideroit partout, les yeux ravis en extase.
Déesse de l’amour refusé
Dans mon propre appel tu m’égares
Telles deux guillotines sont tes paupières
En moi croque ton regard, car il mord depuis hier,
Dans d’aveugles calendriers m’enveloppent-elles.
Pétale après pétale je te feuillette
Même si te toucher je ne puis plus depuis longtemps
Et la première étoile de ton nimbe s’éteint
Encore plus irréelle rendant ton apparence secrète.
Le temps s’écoule dans des clepsydres brisées
Vers la frontière de la même fortune
Tandis que notre rapprochement nous éloigne
Et que nous engloutit un rêve étranger,
Amour et mort à égalité
Déesse de l’amour refusé.
(Valentin Irimia, traduit du roumain par Gabrielle Danoux)
Je suis profondément convaincu que lire nuit gravement à la bêtise.
[Un bouquiniste dans La grande librairie du 26 octobre 2022]