Il fouilla parmi ses recueils et autres encyclopédies,
Soufflant sur les poussières, il sortit des manuscrits.
Dans son antre sombre, les livres sont comme des êtes vivants,
Dans son antre sombre, les livres sont comme ses amants.
En deux trois coups de crayons et de pinceaux
Il libère ses émotions et ses sentiments avec brio.
S’inspirant parfois de ses peintres favoris
Friedrich, Doré, Dali ou encore Füssli,
S’imaginant entrer dans cette « Abbaye de la forêt de chênes »,
Se promener près de « L’Arbre aux corbeaux », et sans gêne,
Assister à « La Chute de Lucifer » ou au « Monde envahi par les eaux »
Pour finir par errer parmi les fées et les loups de Perrault ;
S’obstiner à s’oublier dans « La persistance de la mémoire »
Et s’endormir en croisant du regard une « Araignée du soir… espoir »,
S’apaiser et se laisser bercer par le doux murmure du « Silence »,
Se protéger de l’affreux « Cauchemar » pour ne pas tomber en déliquescence.
Pourtant, je vais vous présenter une histoire bien réelle qui s’est déroulée il y a quelques temps, dans un endroit fantastique. Un lieu où les gens rêvaient encore et laissaient leur âme s’échapper et pénétrer dans l’insouciance poétique de leurs songes romanesques. L’histoire de deux jeunes gens qui vécurent une grande aventure, faite d’amour et de rêves, de tristesse et de mélancolie, de passions et de plaisirs, de tragédies et de drames. Je serai votre guide, le conteur de cette histoire, ouvrez vos âmes et vos cœurs, et laissez-vous transporter.