Toutes les mamans
se ressemblent.
Et toutes les mamans
sont différentes.
Ce qui est sûr
c'est que toutes les mamans
sont uniques.
La mienne surtout.
C'est sûrement pour cela
que c'est la mienne.
Ma maman
est un kangourou.
Elle a une poche à l'intérieur de son ventre
dans laquelle mon petit frère grandit bien au chaud.
Quand il sera tout prêt, il quittera la poche
et viendra vivre avec nous.
Depuis qu'il est petit, on lui répète qu'il sera un bushi plus tard, un guerrier gentleman. Mais être un guerrier ne lui plaît pas.
Kinsaku n'aime ni la violence ni les combats. Il voudrait pouvoir connaître des tas de choses, lire et découvrir. Et ensuite transmettre.
Ce qu'elle découvrait de façon évidente, c'était que les pesticides, comme tous les noms se terminant par "cides", étaient responsables de mort. Donnant la mort. Evidemment, ils étaient employés dans un but de protection des plantes, d'ailleurs ils étaient rangés dans la catégorie des phytosanitaires, dont le but était de soigner ou de prévenir la maladie... des plantes. Des médicaments en quelque sorte. Mais pour qui ? Pour les agriculteurs qui se détruisent la santé ? Ou pour les plantes qui ont des maladies ?
Ma maman est une horloge.
Elle sait toujours lorsqu’il est l’heure de manger, de mettre son pyjama pour dormir, d'aller aux toilettes, lorsqu'il est temps de rentrer faire mes devoirs, temps de se changer les idées.
Une très belle découverte.
J'ai tout de suite été emportée par l'histoire de Sancie et ses interrogations d'adolescente qui veut grandir à tout prix.
Je recommande vivement ce roman qu'il est difficile de lâcher.
http://www.cannibalecteur.com/toile-d-araignee-de-calouan/
« Panoplie de femme. » (p. 7)
Ma maman
est une organisatrice
de voyages nocturnes.
Le soir,
quand je ne peux pas m'endormir,
elle s'assoit sur mon lit
et me chante une jolie comptine.
Elle passe doucement ses doigts sur mes yeux
pendant que sa bouche chante
et aussitôt je pars pour le pays des rêves.
« Elle ne sait pas pourquoi mais quand elle rentre enfin dans son petit deux pièces elle se dit qu’elle va reprendre ses études d’anglais qu’elle a abandonnées trop tôt, qu’elle va vraiment se mettre au régime et acheter des tas de livres. Qu’elle va se remettre à la guitare et au vélo aussi. Qu’elle ne va plus ronger ses ongles. » (p. 88)
« Il n’avait jamais pu l’effacer de sa mémoire. Jamais. Et vingt ans après elle est là, devant lui, s’en allant au bras d’un autre. » (p. 62)