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Citations de Cicéron (310)


Si l'on ne peut supporter la seule idée de la douleur, on se laisse abattre et terrasser par le désespoir; si on lui résiste, on sort vainqueur du combat.
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L'essentiel est de savoir se gouverner.
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Comprends tu à quel point le mal est dans l'idée que l'on s'en fait et non une réalité objective?
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Celui qui provoque la mort d'autrui doit savoir que le même sort l'attend en retour.
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La douleur te harcèle, laisse la te déchirer; si tu n'as d'autres ressources, tends la gorge; mais si tu as avec toi les "armes de Vulcain", c'est à dire le courage, résiste.
Si tu ne le fais pas, tu perdras à coup sûr ce garant de ta dignité.
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La philosophie est la culture de l'âme.
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Celui qui redoute ce qu'il ne peut éviter ignore la sérénité.
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Mais aujourd'hui une circonstance fortuite m'empêche d'introduire cette méthode dans mon traité du Destin.
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J'ai souvent examiné dans de longues méditations, si le talent de la parole et l'étude approfondie de l'éloquence ont été plus avantageux que nuisibles à l'homme et à la société. En effet, si je considère les maux qui ont déchiré notre patrie, si je me rappelle les catastrophes qui ont bouleversé autrefois les cités les plus florissantes, partout je vois la plus grande partie de ces malheurs causée par des hommes éloquents. Mais lorsque je veux, avec le secours de l'histoire, remonter à des époques plus reculées, je vois la sagesse, et plus encore l'éloquence, fonder des villes, éteindre les guerres, établir des alliances durables, et serrer les noeuds d'une sainte amitié. Ainsi, après un mûr examen, la raison elle-même me porte à croire que la sagesse sans l'éloquence est peu utile aux États, mais que l'éloquence sans la sagesse n'est souvent que trop funeste, et ne peut jamais être utile. Aussi l'homme qui, oubliant la sagesse et le devoir, s'écartera des sentiers de l'honneur et de la vertu, pour donner tous ses soins à l'étude de l'éloquence, ne peut être qu'un citoyen inutile à lui-même, et dangereux pour sa patrie; mais s'armer de l'éloquence pour défendre, et non pour attaquer les intérêts de l'État, c'est se rendre aussi utile à soi-même qu'à son pays, et mériter l'amour de ses concitoyens.
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 Cicéron
La gratitude est non seulement la plus grande des vertus,
mais c'est également la mère de toutes les autres.
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Il nous reste à parler de la quatrième source de l'honnête, qui comprend le respect de soi-même et des autres, et ces dons heureux qui sont comme l'ornement de la vie, je veux dire la tempérance, la modération, et en général ce qui apaise les troubles de l'âme et fait que l'on garde en tout la mesure.
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La bienfaisance aussi est un des moyens les plus sûrs de nous attacher les autres hommes : or on les aide par ses services ou par son argent; les services sont plus dignes d'une grande âme ; et, quant aux simples dons, il faut toujours distinguer le prodigue du libéral, et, d'une autre part, éviter le soupçon d'avarice: une largesse bien entendue nous met à l'abri de ce reproche; mais un bienfait mal placé, dit Ennius, je l'appellerais un méfait.
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La grandeur d'âme se reconnaît à deux marques; le mépris des choses extérieures et le désir de faire de belles actions conformes à la justice et à l'intérêt public, quelle que soit d'ailleurs sur nous l'opinion des autres hommes.
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La grandeur d'âme est la troisième source de l'honnête, et celle qui produit les actions les plus éclatantes; mais elle a besoin d'être réglée; sinon, elle dégénère en une dureté farouche, et les stoïciens la définissent bien quand ils disent que c'est la vertu armée pour l'équité; sans elle le courage devient témérité, obstination, ou amour de la vaine gloire.
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 Cicéron
Tout dans la vie est soumis à des devoirs : y être fidèle, voilà l'honneur; les négliger, voilà la honte.
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Ce que les musiciens appellent l'harmonie dans le chant, c'est la concorde de la cité.
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 Cicéron
«Une nation peut survivre à ses fous, et même à ses ambitieux. Mais elle ne peut survivre à la trahison de l'intérieur. Un ennemi aux portes est moins redoutable, car il est connu et il porte sa bannière ouvertement. Mais le traitre se déplace librement, parmi ceux qui sont à l'intérieur des murailles, ses murmures pervers bruissent à travers les ruelles et on les entend dans les allées même du pouvoir. Un traitre ne ressemble pas à un traitre ; il parle avec une voie familière à ses victimes, et il porte leurs visages et leurs arguments ; il en appelle à la bassesse qui se trouve ancrée dans le cœur des hommes. Il pourrit l'âme d'une nation, travaillant en secret, inconnu dans la nuit, sapant les piliers de la ville. Il contamine le corps politique qui ne peu résister. Un assassin est moins à craindre, le traitre c'est la peste. ».
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 Cicéron
Un assassin est moins à craindre, le traitre c'est la peste. ».
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Dans ma jeunesse, je m’attachai à un vieillard, Q. Maximus, celui qui reprit Tarente, avec la même affection que s’il eût été de mon âge. II y avait en lui un heureux mélange de sévérité et de grâce, que sa vieillesse n’avait point altéré. Quand notre amitié commença, Fabius, quoique avancé en âge, n’était pas encore tout à fait un vieillard. J’étais né un an avant son premier consulat : sous son quatrième consulat, je partis avec lui pour faire mes premières armes au siège de Capoue, et cinq ans après je l’accompagnai à Tarente. Je fus ensuite, au bout de quatre ans, élu questeur, et je remplis ces fonctions sous le consulat de Tuditanus et de Céthégus, alors que Fabius, dans une extrême vieillesse, parla en faveur de la loi Cincia sur les présents et les dons. Malgré son grand âge, il faisait la guerre comme un jeune homme, et par sa patience il tenait en échec la fougue juvénile d’Annibal ; c’est de lui que notre Ennius a si bien dit : « Un seul homme, en temporisant, releva notre fortune. Il ne plaçait point les rumeurs publiques avant le salut de l’Etat. Aussi sa gloire grandit-elle après lui, et s’accroît-elle tous les jours. » Quelle vigilance, quelle habileté ne dé— ploya-il pas pour reprendre Tarente ? Salinator, qui, après avoir perdu la ville, s’était réfugié dans la citadelle, se glorifiait du succès de Fabius, et lui disait, moi présent : « Vous avez repris Tarente, grâce à mes soins. » — « Sans doute, répondit Fabius en riant ; car si vous ne l’aviez perdue, je ne l’aurais jamais reprise. »
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La vengeance et les représailles doivent avoir des bornes.
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