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Ce n'est pas le genre de livre que j'aurais pensé à acheter chez mon libraire préféré, mais en fouinant lors d'un récent marché aux puces, je suis tombé dessus et me suis dit pourquoi pas...Pourquoi pas me replonger dans les textes de Cicéron, côtoyé lors de mes années collège et des cours de latin ! Pourquoi pas ce retour vers un passé procurant l'occasion d'engager une comparaison entre la République de Rome, modèle et horizon politique indépassable de l'auteur dans son ouvrage de la République Des lois, à celle d'aujourd'hui ! Si une partie de l'héritage romain persiste, les haruspices ne prédisent plus l'avenir de nos cités dans les entrailles, même si certains des Présidents de la 5e fréquentaient assidument les salons des voyantes. Toutefois, ce n'est pas là l'unique différence...
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En librairie le 1er septembre 2021.
Nous sommes à Rome, au septième siècle.
C'est la capitale du monde, une ville immense et monstrueuse où s'observent et se haïssent Crassus, Cicéron, Catulle, Pompée, César ou Caton.
Cicéron a fait de la morale son fonds de commerce, se présentant comme la voix du peuple alors qu'il est un défenseur acharné du Sénat et des intérêts de l'aristocratie.
Publius Claudius Pulcher, héritier de la famille la plus noble de Rome, se fait adopter par un esclave, change son nom en Clodius, est élu tribun de la plèbe et chasse Cicéron de Rome.
Cicéron prend le parti de Pompée, Clodius celui de César. La guerre entre eux dura dix ans et la République n'y survivra pas.
Leur lutte est racontée ici par un philosophe grec, Metaxas, l'ami le plus brillant et le plus sarcastique de Clodius, qui le fait venir d'Athènes à Rome pour écrire les discours qui lui permettront d'affronter Cicéron à armes égales dans des joutes oratoires où se décide le sort de la Cité.
Voici ses Mémoires, qui racontent la chute de la République romaine et la mort de Cicéron.
Une allégorie de notre propre décadence ?