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Critiques de Gomargu (15)
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On en a gros

Chroniques d'un sexisme ordinaire.

J'ai rencontré l'autrice, Gomargu, lors d'une rencontre organisée par Babelio pour présenter les éditions Leduc Graphic et sept de leurs autrices.

Dans cet ouvrage il est beaucoup, presqu'uniquement question, de sexisme et de féminisme.

Gomargu commente les attaques, les affronts, les insultes que subissent, quotidiennement, partout, les femmes dans la vie de tous les jours, dehors, au boulot, les transports...

C'est effrayant!

Parfois incroyable.

Insupportable!

Le monde est-il vraiment ainsi?

Il faut, malheureusement le croire.

Ajouté à ces affres de tous les instants, l'autrice fait un parallèle et mesure la différence existant entre les rapports du couple dans les tâches quotidiennes y compris la charge de(s) enfant(s).

Il y aurait du mieux mais la balance penche toujours du même côté...



C'est souvent aigre, c'est parfois drôle, c'est sûrement osé (pour moi), c'est instructif, si, si.

On rencontre un gros sentiment de lassitude chez cette jeune femme et je la comprends d'autant que si ce gros problème semble s'alléger, les journaux, radio, télé n'arrêtent pas d'attirer l'attention sur des féminicides et ce chaque jour.

Alors oui, on en gros!

Dessin en noir et blanc, deux trois couleurs par-ci, par là, des personnages figés, impersonnels, une histoire par page ou deux, un sentiment de désolation et...d'impuissance.

Mais un vrai problème!
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On en a gros

Dans ce roman graphique, Gomargu nous fait part de ses "chroniques d'un sexisme ordinaire" et je pense que c'est le mot "ordinaire" qui me choque le plus. Toutes ces petites scènes en noir et blanc racontent la vie quotidienne, entourée de patriarcat, d'injonctions, d'avis non demandés, d'informations que la Femme connaît déjà. En tant que femme, vous savez sûrement de quoi il s'agit, nous sommes toutes passées par là au moins une fois. Mais loin de moi de faire la pleureuse, ce n'est pas mon genre et pas celui de ce bouquin non plus.



Vous allez y trouver des scènes énervantes, choquantes, arrogantes de la vie quotidienne, ces petites choses auxquelles on s'habitue alors qu'on ne devrait pas. Et puis, il y a ces moments déculpabilisants, aidants. C'est un roman graphique très intéressant que chacune et chacun peut lire pour apprendre, déconstruire puis reconstruire en mieux.
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On en a gros

Voici un roman graphique que j'ai eu l'occasion de lire grâce au comité de lecture Cultura.



A travers différentes situations, l'auteure dénonce ici les violences, les injustices et les injonctions que subissent les femmes dans leur vie quotidienne.



Si plusieurs choses m'ont semblées pertinentes et amènent à la réflexion, je dois bien admettre que j'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de raccourcis et cela m'a un peu dérangée. Alors oui, bien évidemment, le format choisi ne permet pas d'entrer dans les détails et d'ailleurs ce n'est peut-être même pas le but mais j'aurais aimé que cela soit un peu plus profond.

J'ai cependant apprécié que Gomargu ne se contente pas de ne présenter que des situations révoltante mais distille aussi, deci delà, quelques notes d'espoir.



Un roman graphique à lire pour une première approche.

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On en a gros

« Un mec qui s’énerve passe pour un gros dur.

Alors qu’une femme passe pour une folle, hystérique, cinglée. »





Dessins en noir et blanc, tout le monde s’y retrouve, j’ai trouvé l’ensemble du graphisme hyper inclusif.

Chroniques d’un sexisme ordinaire.

Ce livre permet de prendre le temps de se reposer les bonnes questions, d’échanger sur chacune des situations mises en avant.



Je le conseille pour un premier livre sur cette thématique, pour les jeunes adultes et bien plus !

Dénonciation d’un sexisme tristement ordinaire !



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On en a gros

Gomargu nous offre, avec On en a gros, un roman graphique percutant et indispensable.



L'autrice illustre les violences conjugales et sexuelles, la taxe rose, le coût des règles et de la contraception, les injonctions à la féminité et à la maternité, la grossophobie, le validisme, l'avortement, l'homophobie, les différences salariales, etc. Néanmoins, en miroir l'autrice évoque aussi la virilité toxique et les injonctions que subissent les hommes. Il y a aussi des histoires avec des personnes qui soutiennent : il y a de l'espoir et il repose beaucoup sur la sororité.



C'est une lecture profonde, qui est nécessaire. Elle donne à réfléchir, à se sentir moins seule.



J'ai adoré !
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On en a gros

Ce livre est un coup de coeur absolu ! d'une part parce que ces phrases, situation me parle pour beaucoup, elle me ramène à des situations personnellement vécu. Et il y a les autres situations auquel je ne suis pas confronté mais qui me montre et me font prendre conscience du travail qu'il reste encore à faire pour rendre ce monde meilleur et vivable pour nous tous ensembles 🙏🏻.

J'y vois aussi une bonne dose d'amour et ça fait un bien fou ❤️.

C'est le genre de livre que j'aurais aimé livre plus jeune et qui, je trouve, a toute sa place dans nos librairies !



De belles illustrations, beaucoup d'émotions, et des textes poignant.

Je recommande à 200%
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On en a gros

On en a Gros ✊

Chroniques d'un sexisme ordinaire.



Rencontrée samedi lors de l'inauguration des éditions Leduc Graphic, Gomargu est un coup de coeur ♥

Une femme super : sensible, douce, humble, engagée, au coup de crayon simple et efficace pour libérer la parole et briser les injonctions.



Sa BD, sortie il y a tout juste 3 semaines, m'a tout de suite séduite.

"On en a gros" est un recueil de saynètes qui dénonce le sexisme ordinaire et autres discriminations subies au quotidien par les femmes. Elle illustre avec ses dessins simples et percutants des situations misogynes que l'on a toute déjà vécu ou vu au moins une fois. L'ambition de son travail est de rendre visible le sexisme pour le faire disparaître ! Une belle initiative qui m'a beaucoup plu de par son universalité grâce à la diversité de ses personnages et des thématiques abordées : homophobie, misogynie, racisme, drague, salaire, charge mentale, consentement, handicap, jugement, violence, sexualité, injustice, besoin, féminité, liberté.



Pour prolonger l'expérience, RDV sur son profil insta @gomargu où elle poste un dessin par jour. Ces derniers ne sont d'ailleurs pas dans la BD, il s'agit là de 2 travaux complémentaires.



Vous l'aurez compris : foncez l'acheter !



Merci Gomargu pour cette découverte et merci Editions Leduc et Babelio pour l'organisation de cet événement livresque auquel j'étais ravie de participer !
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On en a gros

Le thème du féminisme a l’avantage d’être publié sous toutes ses formes aujourd’hui. Que l’on soit plutôt essai, roman, ou simple plaidoyer, nous pouvons diffuser le sujet comme nous le souhaitons (sinon, c’est de la mauvaise foi! 🙂 ). Et dans cette cohorte de grands textes, l’illustration reste pourtant le moyen le plus simple et le plus expressif de transmission. Elle interpelle, fait sourire, sensibilise, et vise terriblement bien ce qui doit être dénoncé. On en a gros, Chroniques d’un sexisme ordinaire de l’illustratrice et auteur Gomargu publiée aux éditions Leduc Graphic annonce la couleur du haut de ses personnages en noir et blanc.



La bande dessinée de Gomargu se veut illustratrice de la société actuelle entre innombrables amalgames, préjugés, injustices et obligations qui sévissent dans la vie quotidienne en passant des inégalités salariales, du consentement à la pression sociale ou l’avortement. C’est une invitation au débat, une incitation à briser des murs et une proposition à créer des ponts.



Dès la première de couverture, tout est dit : « On en a gros« . La sentence excédée trône au milieu de l’album en miroir à une société qui ferme encore trop souvent les yeux sur les inégalités entre les genres. Au-dessus, il y a le nom de l’auteure bien sûr, mais aussi celui d’Emanouela Todorova (Dis bonjour sale pute, éditions Leduc, 2021 – chronique) dont la préface est inévitablement la bienvenue et celui de Louise Giovannangeli, agente littéraire plus qu’engagée.



De préface à postface, la bande dessinée illustre avec brio et simplicité les expériences sexistes de la vie quotidienne. Une série de mises en situation qui fait froid dans le dos tant il est impossible de ne pas avoir été un jour dans la même situation ou spectatrice/spectateur d’une scène similaire. Alors d’une certaine façon, cela sonne comme une normalité extrêmement malsaine qui touche tout le monde et se dénonce à coups de micro-histoires.



Le trait de crayon de Gomargu est intensément épuré, ses personnages sont peu expressifs et cela pousse consciemment ou inconsciemment le lecteur à se tourner vers les mots, les phrases, le sens plus que l’illustration elle-même. En somme, l’essence même de l’engagement. Les personnages se ressemblent très souvent dans leurs traits ce qui accentue tout au long de la lecture cette idée d’universalité qui devrait rassembler plus que de séparer. Et si la BD crie combat et militantisme, elle pose aussi une réflexion philosophique et rhétorique indéniable : pourquoi est-il si difficile de tendre vers un monde meilleur alors que nous avons les clés pour le faire ?
Lien : https://troublebibliomane.fr..
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On en a gros



Je vous présente un roman graphique qui fait écho à cette Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, et effectivement on en a gros. Car si notre situation est plus enviable qu'au siècle dernier : on a le droit de travailler, de voter et d'avoir un compte en banque, les inégalités femmes/hommes sont encore extrêmement présentes et fortes.



Parmi les sujets que l'autrice illustre dans des saynètes d'une ou deux pages : les violences conjugales et sexuelles, la taxe rose, le coût des règles et de la contraception, les injonctions à la féminité et à la maternité, la grossophobie, le validisme, l'avortement, l'homophobie, les différences salariales, etc. Néanmoins, en miroir l'autrice évoque aussi la virilité toxique et les injonctions que subissent les hommes. Il y a aussi des histoires avec des personnes qui soutiennent : il y a de l'espoir et il repose beaucoup sur la sororité.



Alors lisez cette BD pour réfléchir encore plus à ces sujets et offrez-là à ceux qui pensent encore que les femmes portent plainte pour viol pour s'enrichir, qu'elles l'ont bien cherché et que la charge mentale est un mythe...
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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On en a gros

🌺On en a gros🌺 Chroniques d'un sexisme ordinaire de @gomargu

- 158 pages.- 20,00€



Encore aujourd'hui les filles et les garçons sont élevés différemment, le vestimentaire est important pour avoir une belle image au dehors.



Une femme doit être belle, maquillée, épilée, elle doit gérer ses enfants, le repas..



Pour une même fonction, elle est payée moins qu'un homme.



Si elle est en surpoids, c'est une baleine, elle se laisse aller.



Un homme doit être fort, protecteur, ne pas pleurer.



Margaux à travers son graphisme représente des anecdotes de la vie avec humour et réalisme.



On se retrouve tous dans ses anectodes representatives de la société encore aujourd'hui.



Il reste encore du travail en France pour que la femme soit respectée à sa juste valeur.



💕Un livre réaliste, rempli d'humour. J'ai adoré. J'ai rigolé et suis contente d'avoir découvert ce livre
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On en a gros

On en a gros est une BD que j'ai découverte en sélection sur le site de ma médiathèque. Forcément, le titre m'a interpellée (référence Kaamleott 😉), mais le sujet aussi, le sexisme ordinaire. Comme le dit bien la description, ce livre contient “de véritables arrêts sur image qui invitent à la déconstruction des codes sociétaux actuels”. Tout est parfaitement résumé dans cette phrase, un livre coup de poing qui fait autant de bien (on se sent moins seule) que de mal (purée ça existe (encore !)!). A glisser entre toutes les mains.
Lien : https://maaademoisellea.blog..
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On en a gros

Un bel ouvrage féministe dans lequel sont représentés de (trop) nombreuses inégalités qui malheureusement existent encore et touchent encore trop de personnes aujourd’hui.

Les illustrations parlent d’elles-mêmes…

Cependant, je m’attendais à avoir peut-être un peu plus d’explications, d’exemples de combats ou autres, à l’écrit plutôt qu’en dessins, mais cela reste personnel !
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On en a gros

Une nouvelle manière de voir et de comprendre le monde qui nous entoure.

Une belle découverte.

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On en a gros

J'étais plutôt emballée par le sujet mais le bilan de ma lecture est assez mitigé. Les idées sont bien présentes mais je trouve l'ensemble fouillis, décousu. Je n'ai pas accroché avec les dessins non plus. Par contre, même si ça ne l'a pas fait pour moi, rien que pour la préface et les messages qu'elle véhicule, cette BD vaut le coup d'être découverte.
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On en a gros

Je suis Gomargu depuis un petit moment sur les réseaux, avec son trait de crayon et son trait d'esprit à présent bien identifiables, et lorsque j'ai vu l'annonce de la parution de son livre j'ai de suite ajouté la référence sur ma liste au Père Noël 😁

Mais le destin en a voulu autrement: j'ai eu l'immense chance de remporter l'ouvrage lors d'un concours de @troublebibliomane (❤ sur toi).



Lu d'une traite, cet ouvrage inspiré et inspirant, nous parle de nous, de ce que l'on vit chacune à un moment donné dans cette société aux injonctions parfois très contradictoires, et puis d'autres situations plus invisibilisées mais dont il est bon de se rappeler pour faire toujours mieux bloc avec sororité.

Gomargu nous parle d'elle, d'elles, de iels, mais aussi d'eux, et ça aussi c'est important.



Mais réduire ce livre à une compilation de situations serait vraiment injuste car il est bien plus que ça: l'autrice nous distille des pensées positives, qui mobilisent et qui motivent et ce que l'on ressent finalement en tournant la dernière page c'est que oui, on en a gros, mais oui, les ressources sont bien là pour mener nos combats féministes collectifs et on ne lâchera pas 👊🏼



Merci aux éditions Leduc d'avoir accompagné ce projet si nécessaire!


Lien : https://www.instagram.com/mo..
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