Critiques de Henscher (36)
Suite à l’assassinat de Poséidon, c’est réunion de crise familiale : pour il est temps de cesser de se cacher et de rouvrir les hostilités contre celui qui les dieux du Mont Olympe des siècles et des siècles plus tôt…
Tandis qu’Héraclès recrute les Expandables Persée, Ulysse et Jason, Hermès et Dionysos rejoignent la poubelle nucléaire de Nouvelle Zemble pour convaincre Hadès de joindre ses forces à ceux de sa famille…
Pendant ce temps, Thymos le tueur de dieux contemple sa collection de trophées et continue de planifier son implacable vengeance contre les Olympiens…
Waouh ça démarre vite et fort ! Le mélange mythologie, historie secrète et urban fantasy est trop cool !!! Et c’est un véritable plaisir de découvrir la nouvelle identité des dieux de l’antiquité :
C’est dense, rythmé et touffu et ce tome 1 pose bien des questions dont les réponses sont appelées à nous être amenées dans les tomes suivants :
Les habitués des bandes dessinées franco-belges plus classiques vont tiquer, mais les habitués des comics vont se régaler car le travail des scénaristes Herzet et Henscher n’a rien à envier à ceux de stars Marc Millar et Warren Ellis… Pour ne rien gâcher, je me suis rapidement pris au jeu grâce aux dessins de Rafa Sandoval, assisté à l’encrage de Jordi Tarragona Garcia et aux couleurs de David Garcia Cruz (tous habitués du monde des comics, mais combien de comics ne sont graphiquement pas aussi plaisants que cette série là ?)
Si le public suit et si auteurs et éditeurs ne nous font pas faux bon, on tient peut-être un hit !
Tandis qu’Héraclès recrute les Expandables Persée, Ulysse et Jason, Hermès et Dionysos rejoignent la poubelle nucléaire de Nouvelle Zemble pour convaincre Hadès de joindre ses forces à ceux de sa famille…
Pendant ce temps, Thymos le tueur de dieux contemple sa collection de trophées et continue de planifier son implacable vengeance contre les Olympiens…
Waouh ça démarre vite et fort ! Le mélange mythologie, historie secrète et urban fantasy est trop cool !!! Et c’est un véritable plaisir de découvrir la nouvelle identité des dieux de l’antiquité :
C’est dense, rythmé et touffu et ce tome 1 pose bien des questions dont les réponses sont appelées à nous être amenées dans les tomes suivants :
Les habitués des bandes dessinées franco-belges plus classiques vont tiquer, mais les habitués des comics vont se régaler car le travail des scénaristes Herzet et Henscher n’a rien à envier à ceux de stars Marc Millar et Warren Ellis… Pour ne rien gâcher, je me suis rapidement pris au jeu grâce aux dessins de Rafa Sandoval, assisté à l’encrage de Jordi Tarragona Garcia et aux couleurs de David Garcia Cruz (tous habitués du monde des comics, mais combien de comics ne sont graphiquement pas aussi plaisants que cette série là ?)
Si le public suit et si auteurs et éditeurs ne nous font pas faux bon, on tient peut-être un hit !
Etonnement, un tome 2 qui se recentre sur les êtres humains :
- en Grèce, où la population est coincée entre le marteau du mouvement néo-nazi Aube Dorée et l'enclume des diktats ploutocratiques de l'Union Européenne, l'enquêtrice Elora et son partenaire découvre un bien curieux cadavre décapité…
- à New York, où le semble devenu fou après un fusillade ayant fait 40 morts dans un hôpital, l'inspecteur Dirty Dito remonte la piste des tueurs camés par un poison d'origine inconnu dont le seul survivant s'est automutilé avec une déchiqueteuse avant de sombrer dans la folie…
- sur la Toile, le prodige du hacking Vendel Chaz est défié par les mystérieuses Clotho, Lachésis et Atropos : celui qui créera la plus grosse catastrophe numérique devra répondre aux questions de l'autre et se mettre à son service…
Sinon c'est la routine : Zeus tire un coup avant de se lamenter sur le sort de l'Olympe, Héra se venge dudit coup avant d'exploiter Midas pour renflouer la cause des Olympiens, et Thymos fait une nouvelle victime parmi les dieux qu'il hait viscéralement… To Be Continued !
- en Grèce, où la population est coincée entre le marteau du mouvement néo-nazi Aube Dorée et l'enclume des diktats ploutocratiques de l'Union Européenne, l'enquêtrice Elora et son partenaire découvre un bien curieux cadavre décapité…
- à New York, où le semble devenu fou après un fusillade ayant fait 40 morts dans un hôpital, l'inspecteur Dirty Dito remonte la piste des tueurs camés par un poison d'origine inconnu dont le seul survivant s'est automutilé avec une déchiqueteuse avant de sombrer dans la folie…
- sur la Toile, le prodige du hacking Vendel Chaz est défié par les mystérieuses Clotho, Lachésis et Atropos : celui qui créera la plus grosse catastrophe numérique devra répondre aux questions de l'autre et se mettre à son service…
Sinon c'est la routine : Zeus tire un coup avant de se lamenter sur le sort de l'Olympe, Héra se venge dudit coup avant d'exploiter Midas pour renflouer la cause des Olympiens, et Thymos fait une nouvelle victime parmi les dieux qu'il hait viscéralement… To Be Continued !
Tout commence par un flashback consacré à cette fameuse Bataille de l'Olympe, où dieux et héros ont combattu ensemble les hoplites noirs de Thymos avant se réfugier derrière la magie pour rester en vie… C'était aussi bon que chez Javier Negrete, ce fabuleux auteur espagnol qui mélange SF, fantasy et mythologie !
Le tome 1 était consacré aux être divins, et le tome 2 était consacré aux humains : c'est tout naturellement que ce tome 3 plus équilibré redistribue les cartes… En retrouvant les dépouilles d'Asclépios et Méléagre Athéna trouve le chemin du Mur de la Moïra (remember "Indiana Jones et la dernière croisade" ^^), guidé par Atropos, Lachésis et Clothos le hacker Vendel Chaz découvre l'envers du décor et le « Dallas » olympien, pour construire son NWO Thymos cherche à rallier certains de ses adversaires à sa cause, Hermès et Dionysos prennent en filature les éléments dont la loyauté devient douteuse, et les Expandables Persée, Jason et Ulysse prennent en filature Dirty Dito qui s'approche dangereusement de la vérité en enquêtant sur les créatures de Thymos, tandis que Zeus se demande s'il n'est pas rattrapé par la prophétie de Thémis qui disait que comme ses aïeux il serait renversé par sa descendance…
Tourmenté par sa hiérarchie qui veut sa peau, les mercenaires de l'Olympe qui sabotent ses investigations et son propre chagrin, Dito n'a plus d'autre choix que de marcher dans les pas de John Hartigan de "Sin City"… Exilé dans un trou perdu du Wisconsin il s'enfonce dans la colère et le désespoir sans savoir qu'une collègue venue de l'autre côté du monde lui amène les pièces manquantes pour reconstituer le puzzle de la vérité… Les twists de fin amènent des réponses, mais posent aussi de nouvelles questions : le tome 4 s'annonce passionnant !
Le scénario est bon, les dialogues sont bons, les dessins et la colorisations sont bons, et pour ne rien gâcher c'est truffé de jeux de mots, de clins d’œil et de références (mdr quand Thymos commente le bon vieux temps en regardant "Le Choc des Titans" ^^). Ah si tous les comics étaient aussi innovants et intéressants j'ai lirais plus souvent… Ah merde, ce n'est pas un comic c'est une bande-dessinée… ^^
Le tome 1 était consacré aux être divins, et le tome 2 était consacré aux humains : c'est tout naturellement que ce tome 3 plus équilibré redistribue les cartes… En retrouvant les dépouilles d'Asclépios et Méléagre Athéna trouve le chemin du Mur de la Moïra (remember "Indiana Jones et la dernière croisade" ^^), guidé par Atropos, Lachésis et Clothos le hacker Vendel Chaz découvre l'envers du décor et le « Dallas » olympien, pour construire son NWO Thymos cherche à rallier certains de ses adversaires à sa cause, Hermès et Dionysos prennent en filature les éléments dont la loyauté devient douteuse, et les Expandables Persée, Jason et Ulysse prennent en filature Dirty Dito qui s'approche dangereusement de la vérité en enquêtant sur les créatures de Thymos, tandis que Zeus se demande s'il n'est pas rattrapé par la prophétie de Thémis qui disait que comme ses aïeux il serait renversé par sa descendance…
Tourmenté par sa hiérarchie qui veut sa peau, les mercenaires de l'Olympe qui sabotent ses investigations et son propre chagrin, Dito n'a plus d'autre choix que de marcher dans les pas de John Hartigan de "Sin City"… Exilé dans un trou perdu du Wisconsin il s'enfonce dans la colère et le désespoir sans savoir qu'une collègue venue de l'autre côté du monde lui amène les pièces manquantes pour reconstituer le puzzle de la vérité… Les twists de fin amènent des réponses, mais posent aussi de nouvelles questions : le tome 4 s'annonce passionnant !
Le scénario est bon, les dialogues sont bons, les dessins et la colorisations sont bons, et pour ne rien gâcher c'est truffé de jeux de mots, de clins d’œil et de références (mdr quand Thymos commente le bon vieux temps en regardant "Le Choc des Titans" ^^). Ah si tous les comics étaient aussi innovants et intéressants j'ai lirais plus souvent… Ah merde, ce n'est pas un comic c'est une bande-dessinée… ^^
C'est assez simple : c'est le "Trône de Fer" à la sauce David Gemmell. Bref, c'est une tuerie ! Imaginez les Lannisters contre Druss le Capitaine à la Hache... C'est vraiment le pied pour ceux qui kiffent vraiment la Fantasy.
Le duo Tarumbana / Henscher nous livre un travail absolument magnifique.
L'histoire est intéressante, traitant en subtext les problèmes socio-économiques de notre société actuelle, les dessins sont très très bons et la mise en scène est excellente !
Aura-t-on jamais la suite, c'est un grand mystère..
Le duo Tarumbana / Henscher nous livre un travail absolument magnifique.
L'histoire est intéressante, traitant en subtext les problèmes socio-économiques de notre société actuelle, les dessins sont très très bons et la mise en scène est excellente !
Aura-t-on jamais la suite, c'est un grand mystère..
Prométhée est réellement à la mode ces derniers temps, sans doute depuis la fameuse série de Christophe Bec faisant intervenir des extraterrestres sur fond de fin du monde. Les prométhéens mettent en scène les dieux de l’Olympe qui vivent parmi nous, un peu comme les quatre divinités de « L'Histoire secrète ».Là encore, on se base sur des événements de l’Histoire pour la détourner et expliquer une guerre que livre un de ses membres privilégiés. Je pense par exemple au bombardement atomique d’Hiroshima qui ne visait qu’à éradiquer l’un de ces dieux néfastes. Les réelles victimes apprécieront sans doute.
Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. Certes, on y voit la mort du célèbre Neptune qui régnait jadis sur les océans. Bon, cela a fait des vagues jusqu’à provoquer un tsunami sur le Maghreb. Là encore, les intéressés apprécieront. Le spectaculaire semble de mise pour aguicher la curiosité des lecteurs. Avec moi, cela ne prend pas. La destruction du Maghreb ou même du Vatican avec la mort du pape ne suffisent pas. C’est un effet d’esbroufe. Il a fallu un tome pour mettre en place le contexte !
On observera également que cette bd est calée sur un langage plutôt vulgaire avec quelques chansons paillardes. La grâce et l’élégance n’ont pas vraiment leur place. Cela s’adresse à un public ciblé ado. Malgré le bon accueil, je considère cette bd comme assez moyenne. La mythologie grecque aurait pu être employée à bon escient. Là, il ne s’agit au fond que d’une banale histoire de vengeance certes joliment dessinée.
Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. Certes, on y voit la mort du célèbre Neptune qui régnait jadis sur les océans. Bon, cela a fait des vagues jusqu’à provoquer un tsunami sur le Maghreb. Là encore, les intéressés apprécieront. Le spectaculaire semble de mise pour aguicher la curiosité des lecteurs. Avec moi, cela ne prend pas. La destruction du Maghreb ou même du Vatican avec la mort du pape ne suffisent pas. C’est un effet d’esbroufe. Il a fallu un tome pour mettre en place le contexte !
On observera également que cette bd est calée sur un langage plutôt vulgaire avec quelques chansons paillardes. La grâce et l’élégance n’ont pas vraiment leur place. Cela s’adresse à un public ciblé ado. Malgré le bon accueil, je considère cette bd comme assez moyenne. La mythologie grecque aurait pu être employée à bon escient. Là, il ne s’agit au fond que d’une banale histoire de vengeance certes joliment dessinée.
Je trouve cette fresque tout simplement magnifique dans son traitement graphique et narratif. Oui, nous avons là une œuvre de qualité d'une rare intelligence. C'est une réussite ambitieuse à bien des niveaux. Pourtant, les auteurs ne sont qu'à leurs débuts dans ce métier. Raison de plus ! Le talent n'attend pas forcément le nombre des années !
L'imaginaire rappelle sans doute un peu celui de la trilogie du Seigneur des Anneaux mais sans les elfes, nains et autres dragons propres au genre héroïc fantasy. Il y a également une cartographie qui se dessine devant nous. On cerne assez rapidement les différents enjeux géographiques et politiques à travers les frontières de ce royaume menacé et sans héritier connu.
On est certes en présence d'un véritable tome introductif mais cela nous laisse un peu sur notre faim. On aurait souhaité que cela soit encore plus long. C'est quand même bon signe en espérant que la suite sera de la même veine. Le personnage même du banni qui représente à la fois la grandeur et la décadence nous incite à découvrir sa légende entre la peur et la rédemption au milieu d'une guerre qui le dépasse.
Il est vrai que les ingrédients de ce récit au genre médiéval-fantastique sont plutôt classiques. C'est sans aucun doute la mise en scène réalisée avec maestria par des auteurs débutants qui relève le niveau. Si on ajoute un graphisme hors pairs, on a quelque chose qui se dégage du lot des productions habituelles et qui donne une véritable dimension épique à l'ensemble.
Le lecteur aura même la possibilité de prendre un peu de recul par rapport à l'histoire pour découvrir au second plan une multitude de petits détails dont l'arrière plan fourmille. La première lecture a laissé place à l'émotion et au dépaysement de cet univers foisonnant. La seconde nous permet d'apprécier la richesse de l'histoire, les cadrages, la maîtrise de la narration ainsi que le graphisme pour encore plus apprécier cette œuvre magnifique.
Qu'ajouter de plus pour entrer dans cette légende ? Qu'est ce qui pourrait donner encore plus envie de se plonger dans cette série qui s'avère magistrale ? Un somptueux dessin ? Certes mais cela ne suffit pas ! Une histoire merveilleuse et passionnante qui ne lasse jamais ? Peut-être bien ! C'est en tout cas cette étincelle qui m'a passionné pour la bande dessinée que j'ai retrouvé dans ce petit bijou.C'est une symphonie des sens totalement époustouflante qui ne demande qu'à être découverte par vos soins.
Après bien des péripéties, voilà que le tome 2 devrait sortir prochainement. On espère que le niveau sera aussi bon et qu'on pourra bénéficier d'un rythme de parution plus rapide. Il faut dire que ce tome a réellement accouché dans la douleur sans qu'on en devine les causes. Le titre fait incontestablement penser à la série Game of thrones où il est question d'un fameux mariage pourpre. On va en apprendre un peu plus sur ce qui a conduit à l'exil de notre banni. Il y a également dans ce tome une introduction de la magie qui n'était pas présente et qui surgit comme si de rien n'était.
Mon problème avec ce tome se situe plutôt dans l'incohérence de certaines situations que je n'aurais pas dû relever. Dans le premier tome, on voit un banni qui refuse de se laisser capturer et qui réussit à massacrer une troupe de 55 soldats. Dans ce tome, Hector se laisse arrêter par une poignée d'entre eux dont l'un qui veut devenir roi sans avoir la carrure. Pourtant, la muraille n'a rien perdu de sa force légendaire. On reste un peu dubitatif. On n'arrive pas à comprendre également pourquoi il y avait un leurre concernant l'héritier légitime du trône. Et puis cette reine automutilatrice surgie de nulle part qui prend le trône en massacrant les notables et les soldats qui la suivent dans sa folie sans se rebeller. Tout cela paraît trop facile pour être crédible. Bref, on se pose des questions à tout bout de champ.
Le niveau de ce tome est un cran en-dessous du précédent mais pas en ce qui concerne le dessin toujours aussi magnifique. Il y a des plans bien choisis et les couleurs sont simplement sublimes. L'action semble ralentie par les nombreux flash-back. La fluidité semble presque artificielle. Certes, il y aura de nombreux rebondissements mais également la perte de deux personnages centraux pourtant intéressants.
Bon, on est quand même dans une série de qualité dont on a envie de découvrir la suite pourvu qu'elle ne tarde pas trop. J'apprends cependant qu'elle ne se fera sans doute jamais car les auteurs ont décidé d'abandonner cette série prometteuse pour se consacrer à d'autres projets.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.25/5
L'imaginaire rappelle sans doute un peu celui de la trilogie du Seigneur des Anneaux mais sans les elfes, nains et autres dragons propres au genre héroïc fantasy. Il y a également une cartographie qui se dessine devant nous. On cerne assez rapidement les différents enjeux géographiques et politiques à travers les frontières de ce royaume menacé et sans héritier connu.
On est certes en présence d'un véritable tome introductif mais cela nous laisse un peu sur notre faim. On aurait souhaité que cela soit encore plus long. C'est quand même bon signe en espérant que la suite sera de la même veine. Le personnage même du banni qui représente à la fois la grandeur et la décadence nous incite à découvrir sa légende entre la peur et la rédemption au milieu d'une guerre qui le dépasse.
Il est vrai que les ingrédients de ce récit au genre médiéval-fantastique sont plutôt classiques. C'est sans aucun doute la mise en scène réalisée avec maestria par des auteurs débutants qui relève le niveau. Si on ajoute un graphisme hors pairs, on a quelque chose qui se dégage du lot des productions habituelles et qui donne une véritable dimension épique à l'ensemble.
Le lecteur aura même la possibilité de prendre un peu de recul par rapport à l'histoire pour découvrir au second plan une multitude de petits détails dont l'arrière plan fourmille. La première lecture a laissé place à l'émotion et au dépaysement de cet univers foisonnant. La seconde nous permet d'apprécier la richesse de l'histoire, les cadrages, la maîtrise de la narration ainsi que le graphisme pour encore plus apprécier cette œuvre magnifique.
Qu'ajouter de plus pour entrer dans cette légende ? Qu'est ce qui pourrait donner encore plus envie de se plonger dans cette série qui s'avère magistrale ? Un somptueux dessin ? Certes mais cela ne suffit pas ! Une histoire merveilleuse et passionnante qui ne lasse jamais ? Peut-être bien ! C'est en tout cas cette étincelle qui m'a passionné pour la bande dessinée que j'ai retrouvé dans ce petit bijou.C'est une symphonie des sens totalement époustouflante qui ne demande qu'à être découverte par vos soins.
Après bien des péripéties, voilà que le tome 2 devrait sortir prochainement. On espère que le niveau sera aussi bon et qu'on pourra bénéficier d'un rythme de parution plus rapide. Il faut dire que ce tome a réellement accouché dans la douleur sans qu'on en devine les causes. Le titre fait incontestablement penser à la série Game of thrones où il est question d'un fameux mariage pourpre. On va en apprendre un peu plus sur ce qui a conduit à l'exil de notre banni. Il y a également dans ce tome une introduction de la magie qui n'était pas présente et qui surgit comme si de rien n'était.
Mon problème avec ce tome se situe plutôt dans l'incohérence de certaines situations que je n'aurais pas dû relever. Dans le premier tome, on voit un banni qui refuse de se laisser capturer et qui réussit à massacrer une troupe de 55 soldats. Dans ce tome, Hector se laisse arrêter par une poignée d'entre eux dont l'un qui veut devenir roi sans avoir la carrure. Pourtant, la muraille n'a rien perdu de sa force légendaire. On reste un peu dubitatif. On n'arrive pas à comprendre également pourquoi il y avait un leurre concernant l'héritier légitime du trône. Et puis cette reine automutilatrice surgie de nulle part qui prend le trône en massacrant les notables et les soldats qui la suivent dans sa folie sans se rebeller. Tout cela paraît trop facile pour être crédible. Bref, on se pose des questions à tout bout de champ.
Le niveau de ce tome est un cran en-dessous du précédent mais pas en ce qui concerne le dessin toujours aussi magnifique. Il y a des plans bien choisis et les couleurs sont simplement sublimes. L'action semble ralentie par les nombreux flash-back. La fluidité semble presque artificielle. Certes, il y aura de nombreux rebondissements mais également la perte de deux personnages centraux pourtant intéressants.
Bon, on est quand même dans une série de qualité dont on a envie de découvrir la suite pourvu qu'elle ne tarde pas trop. J'apprends cependant qu'elle ne se fera sans doute jamais car les auteurs ont décidé d'abandonner cette série prometteuse pour se consacrer à d'autres projets.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.25/5
Dans un esprit très comics, on découvre les dieux de l'Olympe en mauvaise posture puisqu'ils se font assassinés les uns après les autres.
Complots, trahisons et perversions sont transposés avec succès dans notre monde moderne.
Une bonne idée mais un premier tome presque trop complexe pour moi.
Lien : http://boumabib.fr
Complots, trahisons et perversions sont transposés avec succès dans notre monde moderne.
Une bonne idée mais un premier tome presque trop complexe pour moi.
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C'est une archipapesse cruelle et dévouée aux transcendants (dieux locaux) qui est monté sur le trone. Et les héritiers et anciens compagnons du défunt roi sont une menace. Une menace qu'elle fera tout pour éradiquer.
Nos héritiers, eux, fuient. Mais leurs désirs et leur destin ne va-t-il pas très certainement les amener à la reconquête de ce royaume déchiré par les guerres, les trahisons et les envies de gloire ?
Voici le deuxième tome du Banni. Toujours aussi efficace que le premier. Rythmé et illustré avec talent.
Nos héritiers, eux, fuient. Mais leurs désirs et leur destin ne va-t-il pas très certainement les amener à la reconquête de ce royaume déchiré par les guerres, les trahisons et les envies de gloire ?
Voici le deuxième tome du Banni. Toujours aussi efficace que le premier. Rythmé et illustré avec talent.
Bien construite et menée tambour battant, cette épopée des dieux grecs exilés propose un spectacle extrêmement plaisant.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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En suivant les pas du Banni, le lecteur va découvrir l’histoire du royaume d'Archaon, objet de toutes convoitises depuis que son roi, Alester, se meurt.
Au cœur de l’histoire de ce royaume sans héritier connu et du premier volet de cette trilogie médiévale-fantastique, un homme se démarque : Hector Wiestal, dit «La Muraille». Banni trente ans plus tôt, le chevalier légendaire dont ont chante encore les exploits à travers tout le territoire, n’a pas perdu grand-chose de ses capacités de combattant. Epée à la main, rongé par le même mal que son roi, le vieux chevalier fait chemin vers Myrmirrine, la capitale du royaume dont il fut banni, pour un ultime face à face avec ses anciens compagnons d’arme.
Au fil du périple d’Hector et de flashbacks parfaitement dosés, Henscher nous livre les clefs de l’univers qu’il a imaginé. Construit sur le sang et victimes de luttes intestines, le royaume d’Archaon a tout pour plaire aux amateurs d’histoires médiévales teintées de fantastique. Les protagonistes, taillés dans le roc, sont valeureux et sanguinaires à souhait et garants de scènes d’action parfumées à la testostérone. Agrémente d’un fond ésotérique mystérieux et de complots intéressants, cette mise en place des personnages et de l’histoire s’avère d’emblée très prometteuse pour la suite.
Au niveau du graphisme, le travail du jeune Tarumbana est également remarquable. Rehaussé d’une colorisation alternant chaud et froid, le dessin amplifie la légende des protagonistes et parfait l’immersion au sein de cet univers médiéval alléchant.
Un premier tome parfaitement maîtrisé et un duo Henscher/Tarumbana à suivre de près.
Au cœur de l’histoire de ce royaume sans héritier connu et du premier volet de cette trilogie médiévale-fantastique, un homme se démarque : Hector Wiestal, dit «La Muraille». Banni trente ans plus tôt, le chevalier légendaire dont ont chante encore les exploits à travers tout le territoire, n’a pas perdu grand-chose de ses capacités de combattant. Epée à la main, rongé par le même mal que son roi, le vieux chevalier fait chemin vers Myrmirrine, la capitale du royaume dont il fut banni, pour un ultime face à face avec ses anciens compagnons d’arme.
Au fil du périple d’Hector et de flashbacks parfaitement dosés, Henscher nous livre les clefs de l’univers qu’il a imaginé. Construit sur le sang et victimes de luttes intestines, le royaume d’Archaon a tout pour plaire aux amateurs d’histoires médiévales teintées de fantastique. Les protagonistes, taillés dans le roc, sont valeureux et sanguinaires à souhait et garants de scènes d’action parfumées à la testostérone. Agrémente d’un fond ésotérique mystérieux et de complots intéressants, cette mise en place des personnages et de l’histoire s’avère d’emblée très prometteuse pour la suite.
Au niveau du graphisme, le travail du jeune Tarumbana est également remarquable. Rehaussé d’une colorisation alternant chaud et froid, le dessin amplifie la légende des protagonistes et parfait l’immersion au sein de cet univers médiéval alléchant.
Un premier tome parfaitement maîtrisé et un duo Henscher/Tarumbana à suivre de près.
Première chose qui frappe, c'est son style très particulier, justement assez percutant, au début on a un peu du mal à rentrer dans cet univers, surtout dans les premières pages, mais petit à petit on s'y fait, peut être aussi parce qu'on a l'impression que le trait gagne en précision, la suite de ce voyage visuel est plus que convaincante...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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Les dieux grecs sont en mauvaise posture, depuis la chute de l'Olympe, ils sont poursuivis par un homme qui cherche à les tuer. Après le meurtre de Poséïdon, Zeus organise une réunion de famille, Hermès et Dyobisos sont envoyés auprès d'Hadès, le seul peut-être à pouvoir sauver les survivants de l'Olympe. Un très bon premier tome qui donne envie de lire la suite rapidement.
Les tracasseries des dieux de l'Olympe en plein 21ème siècle, voici la petite récréation que nous propose le duo Emmanuel Herzet et Henscher, Les Prométhéens se veut un pur produit de divertissement mélangeant fantastique, action et humour débridé...
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Un homme, entouré de quatre loyaux compagnons, vole de conquête en conquête, devient roi. Le roi vieillit et les amitiés se relachent. Le roi meurt et il n'a pas d'héritier connu. Entre les complots, les guerres, les désirs de vengeance et de pouvoir, le royaume s'effondre.
L'histoire de base n'est pas très originale mais c'est une base solide pour un roman de fantasy. Solide et toujours gagnant. Surtout que l'auteur sait conserver suffisament de mystère et sait distiller de l'action dans les cases pour qu'on se laisse prendre au jeu sans résistance.
Entrainé par de somptueux dessins en couleurs directes voilà une Bd efficace qui ravira tous les amateurs de fantasy.
L'histoire de base n'est pas très originale mais c'est une base solide pour un roman de fantasy. Solide et toujours gagnant. Surtout que l'auteur sait conserver suffisament de mystère et sait distiller de l'action dans les cases pour qu'on se laisse prendre au jeu sans résistance.
Entrainé par de somptueux dessins en couleurs directes voilà une Bd efficace qui ravira tous les amateurs de fantasy.
Graphismes lisses et épurés, héro indestructible et attachant, scénario d'anticipation digne d'un film de Denis Villeneuve, Blackfury et LE comics de cette rentrée 2020.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Une nouvelle micro maison d'éditions, Mahô Éditions, à reprit l'affaire, deux tomes vont sortir en octobre 2020.
Ce premier volume commence dans le vif de l’action, un Lord Baad qui se fait attaquer par une organisation, un mystérieux homme en noir qui le sort de cette tentative d’assassinat. Cette mise en scène peut nous perdre un peu sur le moment, car on ne comprend pas exactement ce qui se passe, mais peu à peu, on nous plante le décor.
Au fur et à mesure où on avance dans les pages, on apprend qu’il y a une organisation criminelle, le Styx, un étrange groupe où une Altesse gère les conflits entre les différents membres de Lords, Seigneurs et autres titres gonflants, et enfin le mystérieux groupe d’où vient nos deux héros, Shade - alias Blackfury - et Sky.
Le couple se retrouve au cœur de machinations et d’une lutte de pouvoir sans merci, sans savoir qu’ils se retrouvent embrigadés dans quelque chose d’encore plus grand.
La bande dessinée, malgré un style vraiment particulier, captive. On veut comprendre les tenants et aboutissant, ce qui se cache derrière cette course aux réponses. Le style graphique se marie avec l’ambiance et le dynamisme qui est donné. L’aspect figé et distant dû aux couleurs sépia se coordonne avec les personnages qui se révèlent peu expressifs. Mais c’est lié, et plus on avance dans l’histoire, plus on comprend le ton qui lui a été donné.
Voilà un premier volume avec de nombreux combats, mais qui pose des bases attirantes, on veut maintenant forcément en savoir plus sur le fonctionnement de ce monde et des différentes forces qui le dominent.
Lien : http://onirik.net/La-griffe-..
Au fur et à mesure où on avance dans les pages, on apprend qu’il y a une organisation criminelle, le Styx, un étrange groupe où une Altesse gère les conflits entre les différents membres de Lords, Seigneurs et autres titres gonflants, et enfin le mystérieux groupe d’où vient nos deux héros, Shade - alias Blackfury - et Sky.
Le couple se retrouve au cœur de machinations et d’une lutte de pouvoir sans merci, sans savoir qu’ils se retrouvent embrigadés dans quelque chose d’encore plus grand.
La bande dessinée, malgré un style vraiment particulier, captive. On veut comprendre les tenants et aboutissant, ce qui se cache derrière cette course aux réponses. Le style graphique se marie avec l’ambiance et le dynamisme qui est donné. L’aspect figé et distant dû aux couleurs sépia se coordonne avec les personnages qui se révèlent peu expressifs. Mais c’est lié, et plus on avance dans l’histoire, plus on comprend le ton qui lui a été donné.
Voilà un premier volume avec de nombreux combats, mais qui pose des bases attirantes, on veut maintenant forcément en savoir plus sur le fonctionnement de ce monde et des différentes forces qui le dominent.
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Un super héros, un complot politique voici en très gros l'intrigue de cette BD. L'univers est incroyable et l'illustration magnifique toute en simplicité accompagne parfaitement le récit. Un camaïeu de tons jaunes, dorés qui créent une atmosphère particulière. Une belle réussite pour ce premier tome dont j'attends la suite avec impatience.
Le mélange des genres rend inclassable cette série mais qu'importe, cela fonctionne à 100 %. Deux épisodes sont prévus pour assembler les pièces de cette fresque et entrevoir un final qui, si la qualité se maintient, s’avérera explosif.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Herzet et Henscher nous tiennent toujours en haleine dans ce tome. L'intrigue tient la route et dans les dernières pages, la tension explose pour mieux nous appâter !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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