Hugo et Compagnie

Truculent et plein de verdeur, ce petit dictionnaire, paru en 1938 à la NRF, retrouve des mots qu'il n'a jamais perdus. Fort sérieux dans sa forme, il privilégie la douce harmonie des vocables pour les définir, y associe des références littéraires facétieuses farcies de créativité, avec pour seul objectif l'insolence linguistique. Si les auteurs sont anonymes, on murmure cependant qu'il s'agirait de la patte griffue de Jean Paulhan, Maurice Darcy, Pierre Rousseau, Pierre de Lanux, Jacques Lecasble et Robert de Mareuil qui signent là une farce aussi délicieuse que cultivée.

Dans une série de chroniques publiées par The Guardian, un footballeur professionnel raconte sous couvert de l'anonymat sa vie dans un club de première division. Tous les thèmes y sont abordés : la rivalité au sein du club, l'argent qui fait tourner des têtes, la célébrité soudaine qui s'assume difficilement, l'omniprésence des journalistes autour de soi, …



Cependant, à moins d'être très naïf, on ne fera pas de découvertes fracassantes : que certains joueurs soient imbuvables, prennent la grosse tête ou s'abaissent à des petites vengeances mesquines n'étonnera personne, de même qu'avoir beaucoup d'argent fait immanquablement apparaître dans son sillage quelques personnes prêtes à tout pour en recevoir une petite part.



Petit à petit, on se rend compte que l'auteur, loin de tout critiquer, essaie plutôt de tout justifier : certains joueurs ont un comportement insupportable en soirées (mais bon, il l'a fait aussi, et il faut bien savoir se détendre de temps en temps), certains joueurs sont agressifs sur le terrain (mais quelques coups de coude lui ont échappé, ce sont les risques du métier), certains joueurs se laissent facilement séduire par n'importe quelle fille un peu dévêtue (mais c'est vrai que c'est bien agréable quand ça vous arrive), …



Quelques mises au point sont intéressantes : leurs salaires finalement proportionnés aux rentrées qu'ils apportent à leur club, la surmédiatisation de la moindre anecdote, la dépression qui fait des ravages dans le métier, … mais l'ensemble est plutôt fade.

Mon salon de maquillage est un coffret qui comporte un livre, et quatre accessoires essentiels pour se maquiller. L’idée me paraissait originale, et moi qui ne suis pas très douée pour le maquillage (pour la simple et bonne raison que je suis allergique à beaucoup de produits et que je me retrouve limitée), je me suis dit « pourquoi pas ? ».



Le coffret est plutôt simple, mais il est assez grand pour être recyclé ensuite en boite à maquillage, ou bien pinceaux, marque-pages, etc.

Les accessoires, c’est-à-dire un peigne cils-sourcils, un pinceau applicateur, un pinceau poudre et un pinceau pour les paupières sont décorés par de petits cœurs, je trouve le décor assez sympa. Ça donne un peu de gaieté à notre trousse à maquillage.

Je ne pourrais pas dire s’ils sont de bonnes qualités ou non, je ne m’y connais pas assez pour cela. Mais le pinceau applicateur est très doux, et le peigne pour les paupières de taille parfaite.

En ce qui concerne le livre, je le trouve de bon conseil pour les débutants mais les pro du maquillage devraient par contre s’ennuyer, ceux sont des conseils simples, et tirés des Youtubeuses beauté telle que Elsamakeup, MissGworld, et bien d’autres encore.

Je ne m’y connais pas tant que ça en maquillage, mais je connaissais tout de même une majeure partie des conseils inscrits dans ce livre. Je le conseillerais d’ailleurs principalement aux jeunes filles qui commencent dans le maquillage, et dans la pratique des soins de la peau au quotidien.



Globalement, je trouve l’idée sympathique, les pinceaux accessoires sont très jolis. Le livre donne des conseils de base avec des illustrations pour une compréhension plus évidente, mais j’avoue être restée un peu sur ma faim, je trouve le contenu du coffret un peu léger.
Lien : http://romansurcanape.fr/mon..

J’ai beaucoup apprécié de parcourir ce livre, il est très ludique moitié dessins moitié écriture.



J’ai appris des choses : par exemple, les robots existent depuis plus longtemps que je ne le pensais ou même des publicités dont j’ignorais l’existence étant trop jeune.



Je connaissais déjà les trois lois mais qui les ignore de nos jours ?



Le livre est scindé en 7 parties toute aussi intéressantes les unes que les autres. La première partie étant la genèse des robots : les automates et je dois dire que là il y avait déjà de beaux spécimens niveau horlogerie interne.



Mon seul bémol c’est le gros spoiler sur la série Reals Humans, j’en suis qu’à la moitié et je n’étais pas encore arrivé à cette partie.
Lien : http://place-to-be.net/index..

Petit bijou découvert en solderie. On se demande pourquoi si peu de lecteurs l'ont croisé ?? La bonne critique serait trop longue. Mon enthousiasme et celui de P Delerm dans la préface...devraient vous suffire à vous mettre ...en chasse!

Je pensais apprendre beaucoup de choses en lisant ce livre, mais malheureusement non ! Des objets du passé nous sont présentés un par un, avec leurs caractéristiques techniques (poids, composition, et souvent la mention "très solide"). Mais à part ces quelques précisions, pas d'explication parfois sur leur utilité: certains objets me sont restés complètement étrangers en refermant ce livre. J'ai trouvé ça vraiment dommage car les images sont très jolies mais à quoi bon faire un livre d'objets disparus si on n'explique pas à quoi ils servaient ? Je ne sais pas, ça m'a paru un peu insensé. Donc livre à feuilleter rapidement, il n'y a pas de lecture proprement dite à avoir.

Sortie fin 2012, cette bd concentre le travail de différents dessinateurs allant de Cabu, Plantu, Trondheim, Wolinski à Bouzard, Mo/CDM, Klub ou Jul. Tous les profits des ventes vont au "Resto du coeur". Difficile de faire un résumé des dessins qu'on trouve à l'intérieur. Ils reflètent tous les convictions des auteurs qui mettent l'accent sur un des travers de notre société : l'exclusion de tous ceux qui n'entrent pas dans ce qui est "normalité" : pas de travail, de papiers, d'argent... Certaines situations décrites m'ont faites sourire ou pleurer voir même peur de voir la noirceur de certaines âmes privilégiées.



Heureusement, l'humour est une arme efficace qui permet de faire passer le message, pas forcément en douceur, mais clairement et ça fait du bien.



Se pose toujours le débat de "faut-il acheter ce genre d'oeuvres en faveur d'une oeuvre humanitaire", n'est-ce pas plutôt à chaque citoyen de faire la démarche... ? Je dis oui bien sur mais... ceux qui sont justement en train de vivre dans la précarité, la pauvreté, l'exclusion ou l'urgence, n'ont pas les moyens d'investir dans ce genre de choses. Alors, les avoir en bibliothèque c'est leur permettre d'y avoir accès et de savoir qu'il y a des personnes qui se mobilisent pour eux.



Je vous invite donc à faire découvrir autour de vous cet ouvrage. L'acheter, l'offrir, le lire et le faire lire... car comme disait si bien Coluche : "On compte sur vous !"