Citations de Isla A. Rowley (102)
Aux milieu de nos lumières et de nos ombres.
❝ Ma famille, c’est toi. Peu importe que nom on peut bien me coller. Nous sommes bien placé pour savoir qu’un patronyme ne nous définit pas… ❞
❝ … J’ai un faible pour les personnes qui se débattent au beau milieu de la nuit. ❞
❝ Tant que tu reste fidèle à qui tu es, tu gagneras toujours. ❞
Montre-m'en plus, lui intimé-je d'une voix presque tremblante. De ta lumière. De cette bataille.
Oui, je souris. Parce que aimer est la plus belle souffrance qu'un cœur puisse espérer ressentir un jour. Et... je ressens. Putain, oui, que je la ressens, cette douleur magnifique à en perdre la raison.
Parfois, on pense, à tort, qu'une blessure guérira toute seule avec le temps. Que le silence finira par la faire oublier. Qu'il suffit de ne pas en parler pour qu'elle cesse d'exister. Alors que... les mots sont souvent le meilleur des remèdes.
Tu aspires tout. Et ne laisses éclater que cette lumière, cette bienveillance et cette douceur qui me foutent toujours plus à genoux. Mais, même à genoux, je respire comme jamais auparavant.
Je l'aime. C'est là. Dans ma peau, mon ventre, mon crâne. Mon cœur. Mon âme. Partout. Si Love prétend que je la construis, elle... elle me nuance. Atténue l'obscur. Apaise le mal. Estompe les contours de ce démon qui me ronge. L'affaiblit. Me montre que, malgré ce trop-plein dans mon esprit, j'étais vide. Vide de ce qui compte réellement.
Le problème avec les mots, c'est que lorsqu'on les connaît par cœur, ils perdent leur impact.
Love, je ne te demande pas d'avoir besoin de moi. Mais de compter sur moi.
- Tu m'appartiens, Love. Et quand je parle d'appartenir, je parle de... de la fagon dont tu deviens ce besoin absolu qui, paradoxalement, me libère. Et de cette façon où…
- Où tu deviens ce besoin absolu qui me... m'étourdit de vie, le coupé-je.
- Mon corps sait maintenant, Ezra. Je suis l'élue. Et une élue est prête à tout. Même à la plus monumentale des conneries.
Comme je le disais: Ezra me construit, Je ne suis pas masochiste, seulement, j'aime vivre. Or vivre n'est pas un long chemin tranquille, mais ce serait plutôt comme marcher sur un fil de fer bardé d'épines en équilibre au-dessus du vide. Mais sans ça, pas de vertiges, pas de frisson. Comment apprécier la joie, les éclats de rire, le bonheur si on ne connaît que ça?
Tu n'as besoin de personne. Tu n'as pas besoin de lumière. Ni de ma famille. Ni de moi...
Tout ce que je peux te dire, c'est que je suis prêt à sacrifier cette liberté pour laquelle je me bats depuis si longtemps pour toi. Je me fous de rester coincé dans ce monde si jy reste coincé avec toi.
Tu es le premier regard dont je me soucie, Love. Et ça me fait peur. D'un côté, je voudrais que tu voies tout de moi. Et de l'autre, je flippe à l'idée que... que tu t'en ailles.
- Demande-moi de t'embrasser, m'intime-t-il d'une voix si basse, si lourde qu'elle en vibre dans mon ventre.
Perdue face à sa demande, je ne réponds pas immédiatement.
- Putain, Love, supplie-t-il presque. Demande-moi de t'embrasser de nouveau.
- Tu penses y arriver, mon cœur?
- À quoi? le défié-je, le menton relevé quand, en vrai, je n'en mène pas large.
- À faire semblant. De ne pas imaginer ma peau contre la tienne. De ne pas crever de vouloir sentir mes lèvres au lieu des siennes. De le vouloir, lui, quand ton corps me réclame, moi.
Love, c'est un concentré de vie à elle toute seule. Pleine de lumière, positive, c'est le genre de personne capable de vous sortir un morceau d'espoir de sa poche alors même que vous êtes au plus bas de votre existence. Elle rit beaucoup, parle trop, et pense surtout beaucoup trop. Mais je ne connais personne qui pourrait lui résister. Son seul défaut, c'est qu'il n'en existe qu'une.
- Les connards, les vrais, ne se dévoilent pas. Au contraire, ils se planquent sous des tonnes de faux-semblants.
- Quelque chose me fascine chez toi, souffle-t-il comme s'il se parlait à lui-même. Et je ne sais pas si c'est une bonne chose.
- Parce que je t’aime. Blesse-moi si tu en as tant besoin. Mais je ne partirai pas. Je te l’ai déjà dit : je suis assez forte.