Nos reporters sans peur sont à la recherche de fonds pour tenter de trouver et explorer la Vallée des Bannis. Spirou réalise des conférences et grâce à cela un mécène, un médecin travaillant sur le spasmodia maligna (le hoquet chronique), décide de les financer à la condition que nos deux héros emmènent avec eux des malades atteints de ce hoquet.
De l'humour, un hommage (un peu appuyé) à l'album Tintin au Tibet et beaucoup d'actions rythment cette BD. C'est aussi une histoire en deux volets, une première (il me semble) pour une aventure de Spirou et Fantasio. Il s'agit d'un bon Tome et Janry , même si j'ai une préférence pour l'épisode suivant.
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En pleine "dèche", Spirou et Fantasio sont les heureux gagnants d'une loterie d'un million de dollars ! Ils doivent récupérer leur montant à New York... au siège de la mafia ! De plus, nos héros doivent aider le mafieux à se sortir de leur malchance provoquée par le Mandarin, leader de chinois.
Cet album mélange de nombreux stéréotypes sur la mafia italienne (pizza, mama, explosifs) ainsi que sur celle chinoise (mangeur de chiens, magie) et un peu aussi sur la Grosse Pomme. C'est également la première apparition de Don Vito Cortizone, le très avare et cupide chef de Cosa Nostra.
On a un mélange d'actions (ça ne s'arrête pratiquement pas) et de cases bourrées d'humour.
Une bonne lecture en perspective !
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L'arrivée d'Eric-Emmanuel Schmitt dans l'univers de la bande dessinée avait été annoncée en grande pompe et au final, pour moi, ça eu l'effet d'un pétard mouillé : on crie partout que "ça va péter !" et ça fait juste "Pffui".
En effet, malgré Janry qui livre un travail tout à fait honorable, l'album ne m'a vraiment pas plu. On m'avait promis de la métaphysique au poulailler alors qu'en fait, la philosophie et la recherche de soi du poussin n'est qu'un prétexte à de l'humour au ras des pâquerettes. Pourtant, il y avait de l'idée : le rat philosophe qui a littéralement dévoré les livres de Descartes et Platon est un très bonne trouvaille mais elle n'est pas assez exploitée.
Quant à la finesse, j'en ai trouvé bien plus dans certaines planches du Petit Spirou qu'au sein de ce livre.
Non, vraiment, Eric-Emmanuel Schmitt a beau être un bon auteur de romans, pour la bande dessinée faudra bosser un peu plus.
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Peut-être, pour moi, l'album du début de la baisse de qualité de la série. Les thèmes des gags sont toujours les mêmes que ceux des 7 précédents : le petit Spirou et ses amis sont attirés par les dessous féminins, se questionnent la manière de faire les bébés, M. Megot est catastrophique comme prof de sports...
Heureusement, quelques planches m'ont fait rire comme celle sur les gros mots ou celle où la maîtresse ordonne à Spirou de lui montrer ce "Nestor" dont il n'arrête pas d'en parler avec Suzette.
Au final, un album facile à comprendre mais dont la grande majorité des gags fait simplement sourire et dont très peu ont plusieurs degrés de lecture.
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Le questionnement métaphysique de Poussin 1er se poursuit dans ce tome 2 autour du thème des apparences, souvent trompeuses.
Malgré les références philosophiques (Parménide notamment), quelques répliques amusantes ou une lecture rendue facile par un dessin clair et un rythme certain, cette BD ne me marquera pas.
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Bon, voilà que mon mari a presque réussi à me convertir aux aventures de Spirou et Fantasio. Je ne suis pas encore complètement convaincue mais j'avoue que je passe toujours un agréable moment en les lisant certes. Je ne les lis pas dans l'ordre puisque je les lis en fonction des retours et des prêts qui s'effectuent à la médiathèque, voilà probablement l'une des raisons pour lesquelles je suis parfois un peu déstabilisée, ne connaissant pas forcément les références aux divers personnages mais étant donné qu'il s'agit d'aventures in,dépendantes les unes des autres, cela passe quand même et je dirais même que cela ne me dérange pas plus que cela.
Ici, le comte, ami de nos deux jeunes héros, aurait inventé une machine capable de changer la couleur de peau des animaux et, il l'espère, des êtres humains, la faisant passer du blanc au noir. Ce n'est probablement pas l'invention la plus révolutionnaire qu'il ait inventée mais je vous assure que pour un village comme Champignac dans lequel il ne se passe jamais rien et où tout est toujours réglé et très tranquille (je dirais même un peu trop tranquille), cela à de quoi chambouler toute la petite vie tranquille de nos villageois !
Une bande-dessinée qui abolit les préjugés sur la couleur de peau, qui en elle-même réussi, à son degré, à lutter contre le racisme et à cela, je ne peux qu'applaudir et féliciter les auteurs de pouvoir faire passer un tel message avec autant d'humour. A découvrir !
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Alors qu'ils s’apprêtaient à partir en vacances à Tahiti avec pour seuls bagages des maillots de bains et des affaires légères, non deux héros, sans oublier Spip (mon chouchou) se retrouvent à Moscou par une température d'environ -35 ° C...avouez qu'ils sont loin d'être ravis ! D'autant plus que sur place, une importante mission leur est confiée ; celle de se faire passer pour deux agents du KGB afin de déjouer les plans machiavéliques du chef de la mafia russe, un certain Tanaziof. Ce dernier se prétend être l'héritier du trône mais nos deux détectives sont loin d'être dupes et ont très vite repéré, derrière un masque qui ne trope pas, le visage de leur plus vieil ennemi ! Vous voulez savoir de qui je parle ? Je suppose que vous l'aurez déjà deviné mais afin cependant de faire perdurer un peu le suspense -si suspense il y a car pour les fans de Spirou et Fantasio, il ne leur faudra guère de temps pour comprendre à qui je fais allusion - , je ne vous révélerai pas le nom !
Un ouvrage un peu trop exagéré à mon goût dans le sens où je trouve superflu de la part des auteurs d'avoir écrit à l'envers afin de faire raisonner l'accent russe mais une bande-dessinée néanmoins originale, remplie de gags qui mérite d'être découverte !
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Il est toujours difficile de faire un commentaire sur une bande-dessinée, même si l’on adore cela. On peut parler du thème, du dessin et du traitement des idées par le texte.
Ici le dessin de Janry est simple et clair , simple et cependant travaillé ; il arrive à traduire certaines émotions (d’un poussin !) qui rendent cette B.D. agréable à lire.
Les textes sont également clairs, mettant en valeur notre ami Poussin 1er qui se prend pour le centre du monde et découvre petit à petit qu’il existe des choses « autour du centre ».
Le côté philosophie de l’histoire est relativement présent mais ne pollue pas la B.D. c’est le moins que l’on puisse dire.
On est, c’est normal, dans le questionnement plutôt que dans les réponses.
Il faudra faire un gros effort si l’on veut aborder la philo de façon agréable. Il vaudra alors mieux lire « Candide » ou « Le petit prince », voire l'incontournable Snoopy.
C’est un album sympathique mais qui semble avoir un objectif un peu prétentieux par rapport à ce qu’il offre.
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Dans ce sixième album, le Petit Spirou est toujours autant attiré par le physique féminin plus particulièrement le "roudoudou", que ce soit celui des adultes ou celui de sa fiancée Suzette. Il en arrive même à se transformer en voyeur ou à avoir la main innocente exploratrice (petite histoire du début).
Mais ce n'est pas son seul intérêt dans la vie. Faire d'innombrables bêtises avec ses amis Vertignasse, Boule-de-Gras, Masseur et Cassius compte tout autant. Leurs victimes préférées : la grosse voisine, l'abbé Langelusse, le prof de sport M. Mégot... et maintenant le petit nouveau à l'école André-Baptiste Depérinconu, cafteur, rapporteur et qui ressemble très très étrangement à l'abbé.
Pour les moments de tendresse, heureusement, grand-papy est là pour faire le baby-sitter... à moins que ce ne soit le Petit Spirou qui doit faire du papy-sitting.
Encore du tout bon, des gags hilarants. Tome et Janry n'ont pas encore tari le filon et rajoute régulièrement de nouveaux personnages.
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Pour moi, le meilleur des 5 premiers albums de la série des Petit Spirou. La majorité des gags sont très drôles, de nombreuses situations sont vraisemblables et ont même dû être vécues par les lecteurs dans leur jeunesse. Je pense ici par exemple au cauchemar d'aller à l'école nu ou habillé étrangement, à la vantardise de ses camarades d'aller au lit plus tard que soi, au défi d'aller embrasser une moche sur la bouche (désolé Delphine et Rachel mais il y a prescription maintenant !), à l'oubli de son maillot de bain avant d'aller à la piscine...
Côté professeurs, de nouveaux font leur apparition et ils sont tous super gaulés. Mais qu'est-ce que c'est que ces cours étranges : couture, mécanique, code de la route ? Sont-ce des particularités de l'éducation nationale belge ? M.Mégot fait évidemment tâche mais la petite histoire du début nous apprend que c'est parce qu'il vit tout seul et qu'il en est triste !
Bref, encore du très bon que je vous recommande chaudement.
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Quatrième album de la série des Petit Spirou et la qualité ne baisse pas.
Le Petit Spirou et ses amis (Vertignasse, Boule-de-gras et Masseur) sont toujours autant intéressés par l'anatomie féminine ! Le Petit Spirou ne perd jamais une occasion de se retrouver seul en tête-à-tête avec Suzette. À l'école, les cours de sport de M.Mégot deviennent de plus en plus dangereux pour le prof ; tandis qu'une nouvelle fait son apparition, Mlle Chiffre la prof de calcul, une bombe atomique dont tous les garçons tombent immédiatement amoureux (et sont prêts à s'enrhumer pour la voir nager !)
La petite histoire initiale de 6 pages aborde le thème, rare à l'époque dans la BD pour enfant, de l'homosexualité masculine.
Une BD divertissante qui permet de passer un bon quart d'heure de détente.
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Ce troisième tome est dans la même veine que les deux précédents avec quand même une propension aux situations osées comme le prouve la couverture sur laquelle le Petit Spirou et Suzette jouent au docteur !
Toujours autant de bons gags avec des personnages maintenant installés comme grand-papy, l'abbé Langelusse, M. Mégot, les copains... Mentions spéciales pour grand-papy qui joue au cheval avec bébé Spirou sur les épaules, et pour l'abbé qui emmène ses ouailles en plein brouillard dans un couvent très particulier !
L'apparition d'un nouveau cuistot (très noir africain !) à l'école permet également d'aborder le racisme (colonialiste).
Bref, on a toujours plaisir à lire et à relire sans lassitude cet album ainsi que les précédents.
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Il manquait une corde à l'arc pourtant criblé de fléches de l'écrivain, metteur en scène et réalisateur Eric-Emmanuel Schmitt : celle de la bande dessinée qu'il a enfin taté pour la 1ere ois en 2013 avec son premier tome des aventures de poussin 1er..
une tentative risquée mais couronnée de succès de méler humour et questionnement philosophique à travers un personnage de poussin qui se pose énormément de questions existentielles notamment sur son identité.
Pour son second tome de cette aventure dans la sphère du 9ème art il renouvelle son duo avec l'illustrateur Jarny- celui du Petit Spirou pour continuer à creuser le sillon de ce poussin mégalomane et qui a un peu trop abusé de philosophie tant il i se pose 1000 questions sur la vie.
Une nouvelle réussite de ce mélange BD/ humour jeunesse, qui montre que Schmitt possède un sens de la dérision qu' il nous avait assez peu montré jusqu'à présent. et qui est une belle initiation à la philsosophie pour les enfants à partir de 7-8 ans.
Résultat des aventures loufoques et jubilatoires et bien mises en valeur par les dessins de Janry, qui parviennent à croquer avec l'expressivité nécessaire ces personnages d'animaux tellement proche des hommes.
Bref un excellent moment de BD, et merci Masse critique spéciale jeunesse et aux éditions Dupuis pour la belle découverte
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Ce deuxième album est dans la même lignée que le premier et je le conseille donc pour tous ceux qui veulent passer vingt bonnes minutes plaisantes.
Le Petit Spirou et ses amis (Vertignasse, Boule-de-gras, Masseur et les autres) accumulent les bêtises à leur détriment ou à celui des adultes (l'abbé Langelusse, le prof de sports M. Megot...). Leur autre préoccupation est d'essayer de voir des filles nues (dont Suzette).
Malheureusement pour eux, un nouveau personnage apparaît : M. Nairdebeux, le préfet de discipline (le surgé pour les nostalgiques) parce qu'il faut se souvenir que le Petit Spirou va à l'école à l'époque des châtiments corporels !
Autre nouveauté, des gags mettant en scène le Petit Spirou mais âgé d'une dizaine de mois, puisqu'il se déplace à quatre pattes et sait également marcher, généralement vêtu d'un simple tee-shirt et les fesses et le zizi à l'air. Ces gags où ce bébé Spirou échappe de peu à la catastrophe sont racontées par le Petit Spirou à ses amis autour d'un feu de camp de nuit et en pleine nature renforçant l'idée d'anecdotes narrées à des vétérans durs à cuire revenus de tout.
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Premier album de cette série retraçant de manière humoristique l'enfance de Spirou. Il adopte la forme que prendront les albums suivants, c'est à dire, une histoire sur 6 pages suivie de gags qui tiennent sur une seule page.
Nous découvrons l'univers du Petit Spirou, soit celui d'un garçonnet de 7-8 ans de la fin des années 70-début des années 80 dans une petite ville de province. Il va à l'école (apparemment catholique) dont nous ne connaissons pour l'instant que le professeur de sport (un lourdaud fumeur, buveur, dragueur qui foire toutes ces démonstrations sportives). Il joue avec ses copains dans la rue et dans les champs, fait d'innombrables bêtises, et surtout cherche à savoir comment sont les filles nues (gag récurrent du libraire). Son meilleur ami est Vertignasse, un petit à lunettes plus ou moins souffre-douleur (très différent de Fantasio) et son "amoureuse" est une petite blonde prénommée Suzette.
Il est évidemment vêtu d'un uniforme de groom (comme lorsqu'il est adulte) ainsi que sa mère, son père (dont on ne verra jamais le visage) et son grand-père avec lequel il accumule également les bêtises.
Pour résumer, le Petit Spirou est l'équivalent du Petit Nicolas pour la génération précédente et de Titeuf pour la génération suivante, et c'est donc une excellente série que je recommande vivement plutôt pour les trentenaires et les quadragénaires.
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Un petit spirou un peu moins intéressant que les autres, notamment car je pense que je n'aime pas trop les blagues avec le prof de sport...
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De manière ludique et amusante Éric Emmanuel Schmitt et son compère Janry poursuivent la découverte des grandes notions de la philosophie. Dans ce deuxième tome, Poussin se découvre non le centre du Monde mais bien l'origine du Monde...Malheureusement cela reste un survol, peut être une occasion de vous donner envie dans savoir plus? Un excellent livre pour qui voudrait approfondir ses recherches philosophique de manière pas trop académique : Le Monde de Sophie.
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