Citations de Mara (23)
Vous avez bien vu, on m’a demandé de m’asseoir là-bas, près des chiottes, juste parce que je suis noire ! Et Nell, vous avez accepté de payer un supplément pour m’avoir à votre table ! C’est juste humiliant !
-Les fantômes existent, Madame Glückman, ils existent ! Ils existent vraiment !
-Oui, bien sûr, et ?
Ouais ben moi, cet endroit me fout les miquettes !
Ma parole, mais vous aussi, vous souffrez d’obsession ! Le comprendre, certes, mais attention à ne pas l’excuser pour ses actes.
Soit les gens ne croient pas aux fantômes et nous dénigrent, soit ils en ont une peur bleue !
Moi aussi, j’ai mes problèmes, mes combats … Mes rêves, et des ambitions qui viennent de s’envoler en fumée, une fois de plus.
Ce que je vis, ce que j’endure au quotidien, vous ne pourrez jamais le comprendre.
Qu’avez-vous fait de votre vie ? Toujours dans l’ombre de Boris, dénigré par le grand public comme un charlatan qui n’a jamais su s’imposer face à son mentor. Personne ne prend la spiritologie au sérieux, et c’est à cause de Boris Voynich !
J’étais comme vous, autrefois…Plein d’empathie…À l’écoute des autres, à essayer de les comprendre, d’apaiser leurs peines, de les aimer sans condition mais l’empathie n’est rien d’autre qu’un boulet qui nous empêche d’avancer, de faire des choix radicaux…de changer le monde !
J'avoue, je devrais craindre pour ma vie et le haïr pour le meurtre de Boris, mais à la place, je suis... fasciné.
Etes-vous en train de me dire que le spectre de ma mère pourrait habiter ces lieux ? Monsieur Davenport, vous vous rendez compte que vous êtes à la limite du manque de respect, là ?
Toutes les sciences, même divines, sont de grandes enquêtes.
Votre annonce était mensongère ! Il n'est mentionné nulle part qu'il s'agissait d'un poste pour une rubrique moribonde sur des délires de tarés en manque d'attention !
Pas étonnant que la fin soit proche si vous prenez vos lecteurs pour des crétins d'un autre Âge !
Euh, en fait, on dit 'spiritologue"... On ne chasse pas les fantômes, on les étudie
- Arderen, il vous faut un peu de sommeil. Je vous attends pour huit heures.
- Je n'en crois pas mes oreilles... Est-ce à dire qu'il me considère enfin.
- Oh, ne vous leurrez pas, Miss ! Hawkins a besoin de collaborateurs efficaces, voilà tout !
- Allons, venez près de moi.
- Pardon ? Vous ne me renvoyez pas ?
- A quoi bon ? Vous trouvez toujours un moyen de revenir à la charge...
- Alors... Vous m'acceptez enfin à vos côté en tant que... partenaire ? Oh merci M. Hawkins ! Je...
- Cessez donc vos remerciements hystériques et ne vous faites pas d'illusions. Considérez ceci comme une trêve...
Tout à commencer en 1871... La rencontre entre un homme et une femme que tout séparait... Et deux destins se sont entremêlés. Mais il était inéluctable que leur relation trouble s'écrive sur le mode de la tragédie. Et nous sommes nombreux aujourd'hui à porter les cicatrices de ce drame que rien ne saurait ni apaiser ni effacer.
Il y a bien longtemps, j'ai fais une promesse. Celle de venger ma mère, quel qu'en soit le prix. Et quel prix... prendre la décision la plus atroce de ma vie.
Emily :
Pourquoi, pourquoi ne vous êtes vous pas manifesté ? Pourquoi n'avoir rien dit ...?
Hawkins :
J'ai décidé qu'il valait mieux que vous me croyez mort. Je ne pouvais plus vous regarder en face.
Emily, j'ai honte de vous avoir menti et maintenant j'ai honte de vous avoir fait croire à ma disparition . Tout cela sous prétexte de vouloir vous protéger de la vérité. C'était idiot. Je ne donnais ainsi aucun crédit à vos capacités.
Il est peut-être temps que vous sachiez.
Emily :
Que je sache quoi ?
Hawkins :
À chaque fois que je suis en votre présence, c'est elle que je vois.
Votre mère, Mylena.
Emily :
Je...je ne comprends pas.
Hawkins :
C'est de ma main qu'elle est morte, Emily.
Je l'ai tuée.