Ado mollasson, ronchon, accro à tes écrans, adepte de la fumette et/ou en conflit ouvert avec tes parents... te voilà invité à voir un psy.
N'aie crainte, aucune de tes connaissances ne te verra entrer chez lui, un lieu assurément réservé aux 'fous', et toi tu n'en es pas un, n'est-ce pas ?
Tu pourras lui parler tranquillement dans l'intimité de ta chambre, et personne n'en saura rien. En fait, tu n'auras qu'à écouter. Il est bavard, il a plein de bonnes idées, et à force de côtoyer des ados, il connaît leurs problèmes et interrogations, il anticipera tes questions.
L'aventure durera une heure, tu apprendras plein de choses, et tu auras peut-être envie d'aller plus loin dans ta démarche, si tu estimes avoir besoin d'une aide personnalisée.
Par le biais d'un psy et d'un ado 'de papier' croqués par Muzo, le psychiatre David Gourion évoque dans cette BD le mal-être adolescent, l'entre-deux inconfortable entre enfance et âge adulte, entre dépendance et autonomie. Il explique les mécanismes d'addiction, le fonctionnement et la maturation du cerveau, ce qui 'motive' les parents à être aussi chiants (surtout la mère).
Le propos est à la fois simple et étayé de quelques apports scientifiques (vive les neurosciences, ma Bichette !). Sans être moralisateur (je propose, tu disposes), l'auteur donne des conseils basiques et sages sur l'hygiène de vie - sommeil, alimentation, sport...
Mieux que du feel good annoncé dans le titre : quelques principes de base pour se sentir MIEUX, ou MOINS MAL, donc plus en harmonie avec soi-même... et les autres.
Des propos rassurants, en tout cas.
Lu d'une traite.
J'applaudis et je partage avec ados et adultes (parents).
... Et j'en prends de la graine pour mon propre 'n'importe quoi' avec le sommeil...
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Dans un langage accessible et sous forme de bande dessinée, David Gourion (psychiatre) et Muzo (dessinateur) mettent en scène une première consultation d'un ado chez le psy. L'occasion pour l'auteur d'aborder les principaux problèmes rencontrés à l'adolescence : addiction, harcèlement, l'amitié, la concentration, l'estime de soi...
Une super découverte, grâce à un article dans un supplément science du monde.
Le format est assez court (une centaine de pages) mais dense sans pour autant bassiner le lecteur de jargon indigeste.
Un livre à mettre entre les mains de tous les parents d'ados et des ados !
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Le dessinateur Muzo (Le Monde, Libération) et le psychiatre David Gourion ont rédigé cette consultation chez un psychiatre à destination des adolescents et des adultes de leur entourage, parents, profs, éducateurs.
Au menu : addictions en tous genres (écrans, cannabis, alcool…), alimentation (obésité, anorexie…), sport, sommeil, détente, confiance en soi, identité sexuelle…
Grâce à la qualité de ses textes, cette bande dessinée est aussi agréable à lire qu'instructive. Les messages et les bons conseils y sont nombreux, et le fonctionnement de notre organisme est clairement expliqué.
A mettre entre toutes les mains, dès 14 ans.
Quel que soit votre âge, vous pourrez regarder d'un oeil plus avisé (plus méfiant et plus prudent), les pixels de vos écrans, les petits verres de rouge et les trois feuilles fumeux.
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Théo est jaloux, jaloux comme un pou.
Il regarde les frites dans l'assiette de Léa, il proteste, frustré, persuadé qu'elle en a eu plus.
"Finis déjà ton assiette, conseille maman, on verra après si tu as encore faim !"
Il termine et en reprend. Pas par appétit, sûrement pas, mais par défi, pour le principe : se dire et montrer qu'il a obtenu davantage que sa soeur.
Même rivalité mesquine quand Mamie débarque à la maison avec une surprise pour chaque enfant. Elle offre des rollers à Théo, exactement ceux dont il rêvait, mais à la réflexion, le cadeau de Léa (un J*kari merdique, pourtant) a l'air drôlement mieux. Alors Théo boude.
Dans le même esprit que la série 'Max et Lili', cette nouvelle collection 'Les petits tracas de Théo & Léa' expose les problèmes du quotidien des enfants. Elle s'adresse à un public plus jeune - moins de texte, moins de pages.
En scène : un frère, une soeur, un ange (qui souffle les bonnes actions, les belles pensées) et un petit diable (qui dicte les mauvaises) - ces deux-là représentent la conscience des enfants.
Ici, Théo finit par se rendre compte que c'est la joie de sa soeur qui gâche son propre plaisir et qu'en se concentrant sur ce qu'il a, lui, sans comparer, ça va tout de suite mieux : 'La jalousie, c'est comme des piqûres qui t'empêchent de profiter des bonnes choses.'
Après la petite histoire de Théo et Léa, quelques questions invitent le jeune lecteur à réfléchir sur son propre comportement, pour dédramatiser, déculpabiliser.
Le problème - mais ça n'a rien à voir avec ce très bon petit ouvrage - c'est qu'il y a des défauts qu'on a du mal à gommer, comme la jalousie (au sein d'une fratrie ou dans l'absolu), même si l'on en connaît les mécanismes et si l'on en admet l'absurdité...
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L'adolescence, est une période qui fascine ; elle fait discourir les médias, fait écrire les écrivains, elle inspire tous les créateurs de fiction. C'est une période de profonde mutation, où les jeunes, se forgent généralement une conscience, des idéaux, où l'adolescent, se définit, tente de savoir ce qu'il est...
Elle inspire, elle fascine, on en parle tout le temps ; et, souvent, face à ce torrent de discours, il est difficile de prendre du recul, et d'y penser de façon sensée, réfléchie et paisible. Cette petite bande dessinée réussit à parler de l'adolescence et des écueils qui attendent souvent les jeunes adolescents, avec finesse, et avec une profonde empathie, pour les jeunes. Jamais l'auteur, ne juge, ne stigmatise les adolescents, mais essaie plutôt de les sonder, de les comprendre.
Les dessins sont assez bons, les coloris étant plutôt bien choisis, et le trait plutôt bon.
Plaisant.
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Sur la couverture de l'exemplaire trouvé à la médiathèque ne figurent ni le titre ni le nom de l'auteur. Elle est aussi muette mais expressive que les pages de l'ouvrage. Aucune hésitation pour m'en emparer promptement malgré cela. Ou grâce à cela, au contraire, en vertu de la devise "Parlons peu (ou pas du tout) mais parlons bien". Le graphisme et les bouilles sympathiques sont prometteuses, en plus.
Ce n'est pas vraiment un album pour compter comme il en existe tant, d'autant que le nombre de nuages baisse ou augmente. Mais cela concrétise l'idée de la soustraction.
Dans ces pages, beaucoup de poésie et d'humour - faisons confiance à Muzo pour cela. Des situations montrent le "véritable" rôle des nuages, tandis que d'autres, la majorité, sont insolites, fantaisistes, drôles et très mignonnes.
Excellent album que le petit lecteur peut déguster seul.
--- Arghh, un mythe s'effondre : j'étais persuadée que Muzo était l'auteur de 'Placid et Muzo', une série culte de mes jeunes années... bah non...
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Je deviens de plus en plus fan de Christophe André, j’aime son style d’écriture tout à fait accessible malgré des concepts parfois complexes. Ici il donne toutes les clés pour dépasser ses angoisses, ses peurs et même ses coups de stress. L’auteur propose non pas un guide précis mais plutôt généraliste, c’est le seul défaut que je lui trouve, on est plus sur du développement personnel que de la psychologie pure. J’ai aimé l’humour et les illustrations, ça dédramatise les situations pas franchement drôles et l’auteur sait comment captiver son public.
Apprendre à gérer ses émotions demandera de s’impliquer, ce n’est pas un guide miracle, c’est au lecteur d’appliquer les conseils et trouver ce qui lui convient le mieux, j’ai aimé cette pluralité de voies, on n’est pas tous égaux de ce côté-là et c’est une bonne chose que de lire autant d’astuces pour mieux vivre. L’auteur reste sérieux dans ses propos, ce n’est pas un livre à caractère humoristique mais assez sérieux dans le fond, il y a uniquement la forme qui prête à sourire.
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Christophe André et Muzo décortiquent la peur et ses mécanismes. Enfin, Christophe André décortique pendant que Muzo illustre.
Ils alternent entre texte explicatif et bande-dessinée humoristique pour développer les notions de peur, de phobie, d'anxiété, d'angoisse, y apporter des causes, des conséquences et de potentielles solutions. Le texte est très accessible et permet de bien comprendre comment peut se construire une peur jusqu'à en devenir une obsession, une phobie. J'ai trouvé ça instructif et, bizarrement, apaisant.
Les parties de Muzo illustrent le texte par des exemples qui peuvent sembler exagérer mais pas tant que ça finalement. L'humour est parfois drôle, parfois un peu beauf mais ça passe. Même si je ne suis pas fan des dessins. Ni des quelques clichés sexistes faciles. Mais bon. L'ensemble est pertinent sur le fond.
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Cet ouvrage de vulgarisation aborde la plupart des sujets de la "psychologie de l'adolescence". Mais à vouloir tout traiter, il en devient parfois caricatural, survolant certains sujets graves ce qui peut donner l'impression de les prendre à la légère (l'exemple donné pour le suicide par exemple me semble inapproprié).
Un livre qui semble plus écrit pour rassurer les parents que pour les adolescents mal dans leur peau.
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perdre la tête au sens propre est deja difficile mais quand celle ci se retrouve entre les mains d'enfants turbulents qui n'hesitent pas a s'en servir pour jouer au foot, c'est pas juste!
C est pas juste convient au bébé à partir de 0 à 2 ans, sans texte l'histoire suscite l'inspiration du lecteur. En effet, les images invitent à les commenter et chaque lecteur utilisera ses propres mots pour raconter ce qu'il voit.
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Nos petits enfants ont bien accroché à cette belle histoire qui véhicule une belle morale.
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Ce livre fait partie de la collection "Pont des Arts" édité par le Scéren- CRDP de Marseille et l'élan vert, superbe collection grand format dont chaque tome est écrit et illustré par un auteur et illustrateur différent.. Pour celui-ci, c'est Muzo et Charlotte Mollet qui sont associés.. le but est de présenter
LaTapisserie de Bayeux. L'histoire est traitée de de façon humoristique : en ce temps-là, tout le monde portait un chapeau sauf Guillaume, duc de Normandie. Mais lui voulait une couronne comme son cousin Edouard.
Evidemment, lors de la bataille d'Hastings, Guillaume récupère la couronne.
Les illustrations de Charlotte Mollet reprennent les thèmes de la tapisserie avec bonheur. A la fin de l'ouvrage,deux pages esplicatives présentent la Tapisserie, Comment ? Qui ?Cette histoire est-elle vraie ?
J'adore cette très belle collection.
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Une amie m'a prêté cet ouvrage de vulgarisation. Celui-ci était tellement bien fait qu'il se lit aussi facilement comme un roman . En effet, les dessins et la simplicité du texte y contribuent fortement. Cependant, c'était très intéressant et ludique. Aussi, je ne regrette pas ma lecture.
Ceci est un livre incontournable pour le développement personnel. A relire en cas de doute.
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Amanda Crapota est petite sorcière. Elle pourrait être, par exemple, une cousine éloignée d’un célèbre magicien à lunettes. En tout cas, la voilà qui fait son retour avec un nouvel opus de ses aventures rocambolesques. Elle prouve une fois de plus qu’elle excelle tout autant en magie qu’en clowneries. En compagnie de sa fidèle meilleure amie, Marie-Grenadine, Amanda ne manque aucune occasion de faire rire les jeunes lecteurs. Un trait clair, épuré, de grands aplats de couleurs, des dialogues percutants et une mise en page proche de la bande dessinée, Muzo tire habillement les ficelles du genre pour une fois de plus proposer un album dynamique, drôle et efficace qui assurera aux jeunes lecteurs un agréable moment de détente.
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A partir de constats étayés par des chiffres et des données factuelles, cet ouvrage délivre des conseils pour avancer, en décryptant certains mécanismes du cerveau. Le propos est sérieux mais très accessible, de nombreux concepts psychologiques y sont abordés, avec des exercices pratiques à la limite du développement personnel. Ce titre destiné aux ados et à leurs parents peut intéresser un plus large public qui aimerait se défaire d'addiction aux écrans, de ruminations anxieuses,... ou découvrir la méthode des 5-5- basée sur la visualisation, entre autres. Les chapitres sont en bichromies, avec une alternance régulière des couleurs.
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Les petits tracas de Théo & Léa est une mini-série de bandes dessinées pour les 6-8 ans. Les 2 personnages sont frère et sœur. Il y a de plus 2 personnages imaginaires : une sorte d’ange qui ne veut que le bien des enfants et un petit diable qui pousse au vice. Ici, il s’agit de la dépendance de Théo aux écrans : télé, tablette, smartphone et console. C’est à peine si Théo veut sortir jouer avec ses copains.
C’est pas mal (sans être vraiment génial), à la limite d’un album documentaire ; l’auteur est médecin si j’ai bien compris et prodigue des conseils à la fin pour éviter aux enfants et à leurs parents d’avoir les mêmes tracas que Théo et Léa.
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