Le pardon se trouve-t-il vraiment dans les mots ? Les actes, la loyauté, l’expression du regret ne sont-ils pas affaire de quotidien, de petits actes au jour le jour, d’attentions offertes, de sourires vrais ?
Si tu te poses ces questions, c’est normal, cela signifie que tu es intelligent, que tu réfléchis, que tu raisonnes et que tu te prépares à l’avenir avec sagesse.
Elle qui était une jeune fille fraîche et enjouée a dû malgré elle apprendre à simuler et mentir, se tenir sans cesse sur ses gardes et ne pas se trahir.
Personne ne doit obliger un autre individu à croire en quoi que ce soit. C’est une affaire entre soi et soi, ce qu’on croit.
Ils savent à présent la fragilité de l’harmonie et sa dépendance au respect des désirs de l’autre. Ils sont allés suffisamment loin dans les limites de leur propre supportable pour savoir retricoter les mailles de leur entente.
Il lui semble qu’hier encore, il faisait partie de cet âge déraisonnable, cet âge fabuleux où la vie se joue dans l’instant présent, où demain n’est qu’un sermon d’ancien.
Il était des jours où espérer devenait terriblement difficile.
Une de ces certitudes que l’on ne peut expliquer par des mots, qui s’insinue et s’installe en nous, nous ramenant sans cesse vers elle, avec obstination.
La maîtresse dit toujours que tout le monde a le droit de se tromper et même, que c’est comme ça qu’on apprend et qu’on grandit !
Fallait-il être jeune pour avoir cette sorte de certitude, celle qui faisait s’attaquer aux falaises les plus abruptes ?