Nykko

BD FANTASY / MYTHOLOGIE.

Le diptyque "L’Odyssée de Fenyx" est un produit dérivé en BD du super jeu "Immortals Fenyx Rising" du studio Ubisoft. C’est une bonne adaptation d’un jeu vidéo, et c’est suffisamment rare pour le souligner...

Cette 2e partie est donc entièrement consacrée à la catabase de Fenyx qui guidée par les Moires et aidée par certains olympiens. Mais c'est aussi un tome consacré sur l'orgueil qui frappe tous les personnages sauf un dont je vous laisse le plaisir de la découverte.

Les dessins sont nettement plus homogènes que précédemment, mais je persiste et je signe en écrivant que le dessinateur Looky est capable de bien mieux donc je le soupçonne d’avoir simplifié volontairement ses graphismes en travaillant avec Siamh pour mieux toucher le public « jeunesse »…
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BD FANTASY / MYTHOLOGIE.

Le diptyque "L'Odyssée de Fenyx" est un produit dérivé en BD du super jeu "Immortals Fenyx Rising" du studio Ubisoft. C'est une bonne adaptation d'un jeu vidéo, et c'est suffisamment rare pour le souligner... Après j'ai connu le dessinateur bien meilleur sur d'autres titres : les croquis qu'on nous offre en appendices sont plus aboutis que les graphismes du produit fini… On peut accorder un bon point à la colorisation, mais il y a un parti pris « cartoonesque » auquel je n'ai pas adhéré !
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Titoss et Ilda jouent à plonger depuis la baleine Moby quand ils remarquent le capitaine Achab en train de voler le trésor. (petite référence à Moby Dick de Melville). Ils vont tout faire pour les empêcher.

C'est un exercice de trouver les sons que peuvent faire les personnages en recevant une étoile de mer sur la tête ou en étant indignés de voir des marins débarquer pour voler le trésor. Séduits par la BD sans textes, le Petit Poilu, les enfants ont bien apprécié cet album. Il m'a manqué un petit truc pour être totalement convaincue, les gags ne se renouvellent pas assez. C'est le numéro 3 de la série de Titoss et Ilda mais il n'y a pas de chronologie à suivre, l'histoire se suit aisément sans les tomes précédents.

Tout à commencé à l'enterrement du grand père du jeune fille du nom de Rebecca.

Comme l'enterrement se faisait long elle est partit voir des garçons assis sur un mur du cimetière.

Ensemble ils partent visité la terrible maison du père Gab, qui est par ailleurs le grand-père mort de la jeune fille.

Pour les trois garçons ( Max, Noé et Théo), la maison est hanté.

Dans la peur, tous les quatre commencent à visiter la maison, quand ils tombent sur une grande pièce avec plusieurs centaines de livres. Mais soudain une voix inconnue crie "danger, lumière ", les quatre amis se mettent à courir et à fuir le plus vite possible.

Le lendemain, Rebecca et Maxime, retournent à la maison, prêt à tout faire pour essayer de comprendre l'incident d'hier et de qui la voix venait-elle.

C'est alors que Rebecca réussit à ouvrir une sorte de passage secret vers un autre monde. Bien plus tard, les cours finit, Noé et Théo rejoignent Maxime dans la maison du père Gab.

Ensemble, ils réussissent à rouvrir le passage, Rebecca en ressort rapidement entièrement blessé, Maxime la rejoint quand la prote se referme derrière eux. Derrière cette porte se trouve un monde cruel ...

Quand Noé et Théo réussissent à rouvrir le portail celui-ci est infranchissable.

Mais il est le seul moyen de sauver Rebecca et Max.



Un très bon début pour un série qui s'annonce plutôt bien !!

Je teste actuellement toutes les bd de jeunesse que je fais lire ensuite à mes enfants. C'est plus prudent !



La collection punaise des Editions Dupuis m'avait déjà séduit avec un titre: le monde selon François. La qualité est ici encore au rendez-vous grâce à des dialogues soutenus et une histoire intéressante à fort potentiel... en tout cas pas trop niaise. Certes, la morale est sauve. le créneau reste cependant le même.



Le scénario rappelle en effet les histoires de notre enfance où une bande de copains est catapultée dans un monde imaginaire. C'est également une mode littéraire actuelle que reprennent des titres comme Messire Guillaume ou encore Seuls.



Quant au trait du dessin, il est tout à fait adapté avec une mise en couleur très contemporaine.



Une BD dynamique que nous, parents, pouvons offrir à nos enfants en toute quiétude.

Première BD du duo Nykko et Bannister que je lis, apparemment connus pour des séries plutôt jeunesse. Que donne donc Exodus Manhattan, au ton résolument adulte ?



Futur plus ou moins proche, New-York sous la pluie, où il semble faire toujours nuit, éclairage aux néons, voitures quasi volantes, dérèglements climatiques, surpopulation, améliorations génétiques, clivage entre riches et pauvres, enquêtes criminelles qui cachent quelque chose de plus grand, flic au passé mystérieux... Ça vous dit quelque chose ? Normal, Nykko récite ici les gammes du cyberpunk, et ce jusqu'à la moindre note on dirait. Et s'il le fait avec une indéniable efficacité, un habitué du genre verra l'intrigue et de l'univers se dérouler sans grande surprise. Les thématiques chères au genre sont ici aussi présentes, et si elles sont toujours intéressantes, manquent également d'un soupçon d'originalité.

Notre duo de flic est lui aussi assez archétypal, entre le mec un peu bourru de prime abord, qui agit comme un vieux de la vieille, au passé bien mystérieux (même son nom, Wolf, sonne un peu cliché), et la fille indépendante (mais qui en pince quand même pour son partenaire) qui n'hésite pas à balancer des répliques bien senties avec son camarade. Et pourtant la dynamique prend assez vite, dans un scénario lui aussi classique mais efficace, avec peu de temps morts, laissant la place à un rythme et une action qui nous embarquent malgré tout.

Là où j'ai moins accroché, c'est pour la partie graphique. Si Bannister livre des planches au découpage dynamique aux plans presque cinématographiques, les décors eux (bâtiments, voitures, éclairages) suent le numérique, mais un numérique daté, et une mauvaise 3D qu'on aurait repeint par-dessus. Du coup, les personnages dessinés dans un style plus traditionnels, avec parfois un côté un peu brouillon, m'ont semblé souvent mal s'intégrer aux planches, le tout manquant cruellement d'une homogénéité qui lierait ces deux aspects.



L'histoire se conclura dans un tome 2 que je lirai probablement (si la série avait été plus longue, pas sûr que j'aurais tenté le coup), mais sans la curiosité et l'enthousiasme des débuts. Aux auteurs de me surprendre, agréablement, espérons-le.

Merci à Glénat et Babelio pour cette Masse Critique.

J'ai bien aimé ce livre car il nous plonge dans un genre d'univers parallèle, fantastique. Je le conseille à toutes les personnes qui aiment l'action et l'aventure.

L'histoire est un peu mystérieuse et le début donne envie de connaître la suite.

Tous les personnages sont courageux et ils vont toujours s'entraider.

Les couleurs sont bien choisies .



Barbe Léo.



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Dés que j’ai commencé ce livre j’ai été transporté. Je l’aime bien parce que l’histoire est dans un monde parallèle. Il n'y a pas de mots trop compliqués, les phrases sont faciles à comprendre. Cette histoire parle d’aventure et j’aime bien les histoires d’aventure.



Fabien.P

Je ne lis que très peu de SF, qu'il s'agisse de romans ou de bandes dessinées. Mais je dois avouer que ma curiosité a été titillée par la couverture colorée et stylée d'Exodus. Le fait que le récit soit complet en deux tomes m'a également encouragée à débuter cette lecture.



Indéniablement, l'univers d'Exodus est soigneusement travaillé. Là où certaines BD pêchent par la quasi-absence de décors, qui permettent d'ancrer le récit dans un lieu, une époque, ici, la ville futuriste de New York est construite avec minutie, avec un réalisme presque photographique. Le souci est que les dessins, très chargés, finissent par étouffer quelque peu l'intrigue et ses personnages. Ces derniers semblent totalement noyés dans les décors, on ne sait plus vraiment où et qui regarder, pourquoi. Finalement, la précision des dessins, la profusion de détails ainsi que la colorisation plutôt sombre, complique la lecture de l'histoire.



Si j'ai apprécié cette entrée en matière, j'ai néanmoins perdu le fil de l'intrigue vers la fin de la BD, dommage.

Pour les élèves du primaire ou de la 1re secondaire, sinon c'est un peu trop bébé. Des jeunes vivent une série d'aventures dans les îles tropicales. Amusant, sans plus.

Un album sans paroles aux dessins acidulés, dans lequel le peintre chargé de faire le portrait du roi et de la princesse, devenu fou après avoir été frappé par le roi, se met à peindre de partout. Un livre léger et humoristique, totalement irréaliste.

Histoire sympa, dessins aussi sauf peut-être mise en couleur fort sombre par moments. On continue ou pas, DE la suite en dépendra! ;-)

Fenyx est aux portes des enfers ! Elle va devoir affronter de nombreux périls afin d'atteindre son but. En commençant par Cerbère, le chien à 3 têtes qui veille à ce que les morts ne s'échappent pas. De plus, il surveille également à ce que les vivants n'entrent pas pour venir récupérer certains morts. Si elle y parvient, elle devra utiliser la harpe d'or récupérée précédemment (voir tome 1) pour charmer Charon et ainsi de suite afin d'atteindre son but.. Sauver Tantale. 



Ce second tome est nettement plus axé sur l'action. Les affrontements vont s'enchaîner à une allure plutôt folle. Malheureusement, les diverses scènes sont parfois peu lisibles. En effet, à plusieurs reprises le dessinateur joue avec les perspectives pour accentuer l'effet de gigantisme de certains personnages ou de décors. C'est une bonne idée de base mais elle est trop souvent utilisée au cours du récit et surtout peu lisible dans des petites cases. Cela donne l'impression qu'elles sont écrasées et que Fenix est un nabot. Les paysages pauvres  dans lesquels s'aventurait la fille de Zeus dans le premier tome ont été enrichis. Ces changements sont surtout visibles en seconde partie de récit quand l'héroïne est au cœur de l'enfer. Il est à noter une belle amélioration mais cela se révèle insuffisant. L'auteur Looky a déjà présenté de bien meilleurs résultats dans ses BD précédentes (Shaolin, Hercule, les misérables, ect). 



De plus, les bonus contenant  les croquis qu'il a réalisé sont superbes… 



Concernant le récit, il emprunte de nombreux codes du jeu vidéo tout en s'en éloignant car l'histoire se passe après les événements de celui-ci. C'est une bonne chose. Cela permet de découvrir de la nouveauté.



Lu et commenté sur izneo

L'histoire (un couple de flics enquête sur un meurtre assez horrible avec un témoin qui s'est enfui et qui n'est pas sensé exister) n'est pas époustouflante, mais avec quelques pointes d'humour (ce qui ne dérange pas). En revanche les dessins le sont (ébouriffants). New York comme l'on rarement vu et imaginé. Rien que pour cela vaut le détour...

On attend toujours le second tome.

Nuit noire, sous une pluie battante, Leto et sa coéquipière Hanna sont appelés sur les lieux d’une prise d’otage en plein Manhattan. L’homme a été piégé par les Cruzaders, une bande de religieux intégristes, qui l’on saoulé et drogué avant de lui faire avaler une capsule de Barium afin qu’il explose en faisant un maximum de victimes. Ne voulant pas mourir en Kamikaze, il a décidé de prendre en otage un enfant pour obliger les forces de l’ordre à désamorcer la bombe qu’il a ingérée. Nos deux héros sauvent le jeune garçon mais pas le preneur d’otage et repartent aussi sec vers une nouvelle scène de crime, celle d’un mystérieux homicide…



C’est tout d’abord la couverture avec un véhicule volant à la blade runner et les couleurs électriques qui ont attiré mon attention, dans une newsletter de Glénat. Interpellé ensuite par le titre mystérieux et plein de promesse, j’ai eu envie de lire le pitch sur le site de l’éditeur. Assez rapidement après son achat, j’ai commencé à lire cet album mais j’ai mis plusieurs semaines pour écrire cette page (en général, si un BD me plait, il ne se passe que quelques jours entre le moment où je la lis et le moment ou j’écris la chronique). J’avais besoin de prendre du recul et de relire une deuxième fois cette bande dessinée que j’ai globalement appréciée mais pour laquelle ma première impression était mitigée. En effet, c’est une BD qui à mon sens mérite une deuxième lecture pour vraiment se positionner car elle aborde beaucoup (trop ?) de préoccupations d’actualités comme les déréglements climatiques, la surpopulation, les clivages sociaux, l’intégrisme religieux…, sous couvert de divertissement.



L’univers de Science-Fiction ultra-classique se démarque par un style graphique et un découpage à mi chemin entre comics et la Bd franco-belge, ce qui la rend dur à classer. Le scénario est bien construit et le rythme du récit laisse peu de place aux temps morts. Mais les personnages sont légèrement caricaturaux (le flic un peu bourru au passé mystérieux et la fille au caractère bien trempé qui est éprise de son coéquipier). Cela n’empêche pas le duo de bien fonctionner notamment parce qu’il est sympathique et donne envie de suivre ses pérégrinations. De plus, il semble que dans cette première partie du dyptique, on ne fait qu’effleurer le background de Leto qui, d’après la fin du tome, pourrait réserver quelques surprises…



Les 2 auteurs, Nykko et Bannister sont plutôt coutumier des séries jeunesse mais cette fois, ils nous entrainent dans un thriller avec une vision post- apocalyptique de New-York. D’après le petit making off que l’on trouve à la fin de l’album, les 2 compères se sont pas mal documentés sur la ville et ses quartiers. Ils se sont même rendus sur place pour s’imprégner des lieux et prendre des tas de photos pour construire l’ambiance et les décors de ce New-York de 2201. Le dessinateur a apporté aussi un soin particulier aux accessoires et autres véhicules volants.



Le coup de crayon de Bannister est efficace au demeurant. Irréprochable sur les décors sous la pluie et éclairés au néon, dans une nuit sans fin. Il est un peu plus brouillon en ce qui concerne les visages qui semblent un peu baclé et lors des effets de mouvements durant les combats. Certaines cases/plans quasi cinématographiques des décors donnent du contraste et du volume à l’œuvre, renforcées également par de belles couleurs qui électrisent l’ambiance. On retrouve aussi des dialogues assez punchies, bien que certaines bulles auraient mérité d’être un peu plus grandes.



Bref, vous l’aurez compris, si je n’attendrais pas la fin de ce dyptique avec impatience en « rongeant mon frein », c’est quand même avec plaisir que je la lirai.


Lien : http://www.artefact-blog-bd...

Les personnages sont vraiment touchants et ne demandent qu’à nous laisser les suivre dans leurs aventures. Rebecca, cette jeune fille au caractère affirmée réussit à obtenir l’aide des trois autres garçons. En effet, elle nous convainc nous aussi de vagabonder avec elle et de progresser dans l’histoire à ses côtés. On s’identifie facilement aux personnages, il y a le peureux qui est très intelligent, le courageux (et fidèle … ça me rappelle un peu la chevalerie tout cela), le passionné futé qui se sort de toutes les embrouilles et la jeune demoiselle au passé trouble qu’il faut secourir. En bref, il y en a pour tout le monde, chaque archétype est représenté. Et si cette bande-dessinée a tout de l’histoire « classique » elle ne tombe pas dans le déjà vu. L’histoire est prenante et surprenante, les dessins sont magnifiques. Personnellement j’aime beaucoup les dessins qui suivent la couverture où l’on nous « présente » en gros plan les personnages.

Pour le moment je n’ai découvert que le début du Cycle 1 et j’ai bien envie de continuer parce que l’aventure est prenante, le cliffhanger marche du tonnerre (et ce n’est pas peu dire parce que je suis difficile sur les chutes dans les livres).



Un petit plus ? « Le Passage », ce premier tome des Enfants d’Ailleurs donc a eu le prix jeunesse 2007 au festival BD de Lyon.
Lien : http://chickon.wordpress.com..

Je suis en train de relire toute la saga !

J'avais lu que les 3 premiers tomes petites et je me suis désormais (enfin !!!) décidé à finir cette petite série !

J'ai bien aimé ce tome car on suit à nouveau les personnages dans leurs petites aventures !

Le graphisme des personnages est le même, toujours aussi beau !

On a des nouveaux persos dans ce tome et on en sait un peu + sur ce monde parallèle ! C'est vraiment cool en vrai c'est une très bonne série jeunesse !

Avant de commencer la lecture je vous conseille de terminer le jeu vidéo Immortal Fenyx Rising. En effet, bien que mentionné que le récit est indépendant de l'œuvre vidéoludique d'Ubisoft, il y a tout de même un énorme spoil après quelques cases de lecture. Vous voilà donc prévenus ! Tantale a invité Zeuz et d'autres dieux à sa table. Fenyx, elle n'est pas présente. En effet, elle est chargée par son père de récupérer un objet que son hôte aurait volé. Un chien en or offert par Héphaïstos.. Mais le tout tourne mal ! Effaré par les événements Zeuz envoie notre héroïne en mission en enfer... Malgré les révélations de fin de l'album qui donne envie de lire la suite, le tout est tout de même un peu fade. Cette première partie où le personnage doit aller chercher des objets pour atteindre son but suit de très près les codes du jeu. Ce qui est en sois une bonne chose pour une histoire complète. Dans le cas présent, cela ne fonctionne pas car l'histoire est morcelée en deux albums et donne le sentiment de peu de contenu ou d'une quête annexe sans saveurs. Au niveau du dessin c'est inégal. Autant l'affrontement contre Thelxiope est très bien, notamment par les reflets dans l'eau autant celui contre le basilique est peu fluide et rigide. Les divers paysages sont quant à eux très bien faits et bien détaillés. Avec des tons froids ou chauds en fonction des endroits visités. Au final, le choix éditorial ne met pas en valeur l'aventure et risque de ne pas donner envie aux lecteurs de revenir pour la suite. C'est dommage car il y a de quoi étoffer l'après jeu avec les nouveaux personnages créés par les auteurs: Nykko, Looky et Siamh



Lu et commenté sur izneo

Si j'ai plutôt bien aimé les dessins, au style et aux couleurs un peu "cartoon", j'avoue m'être rapidement très ennuyée dans l'histoire : un topo de départ assez simple, une pseudo mission dont on se demande l’intérêt, tout cela pour arriver à un dénouement qui tombe à plat - tout ça pour ça ?!

La BD est une adaptation d'un jeu vidéo auquel je n'ai pas joué, alors peut-être est-ce que cela explique que je suis passée à côté ?

En tout cas, ça ne m'a pas donné envie de lire la suite.

Dans cette bande dessinée entièrement muette, un roi veuf et tyrannique envers son peuple fête l'anniversaire de sa fillette chérie. Heureusement, la gentille princesse ne partage pas la décision de son père de faire travailler des enfants à la fabrique de cadeaux installée dans les cachots. Aidée d'une licorne magique, une mystérieuse héroïne viendra non seulement en aide aux pauvres enfants, mais provoquera un rassemblement des plus surprenant sous le balcon du roi suite à une nuit remplie de surprises!



Dans la 4e de couverture, on mentionne que c'est "une BD à lire tout seul dès l'âge de 3 ans"... propos que je considère un peu trop optimiste de la part de l'éditeur, car l'histoire, même si elle n'est racontée que par des illustrations, demande une bonne dose d'interprétation que les pré-lecteurs ne sont pas aptes à gérer seuls. J'ai "lu" cette bande dessinée avec mes enfants de 9, 6 et 4 ans et j'ai dû préciser plusieurs passages. "Lire" les images demande autant d'attention, sinon davantage, que lire un album ou un roman et ce livre le démontre bien. Néanmoins, le fil conducteur de l'histoire est facilement accessible à tous et les images sont tout à fait adaptées aux plus jeunes. L'illustrateur a en effet puisé majoritairement dans sa palette de teintes rosées et mauves (même pour représenter les cachots) favorisant une ambiance légère et joyeuse tout au long de l'histoire.

Récit de science fiction matiné de questionnement sur l'avenir de l'humanité, sera t'il religieux, industriel ou totalement plombé par des humains inconséquents? Ici la réponse serait oui au premier et au dernier.

Nos deux héros, Leto et Hana, flics à la criminelle, recherchent toujours Felicity, qui serait la clé pour un meilleur monde et doivent faire face aux débordements d'une secte, la new Cruzade, prête à tout, même à sacrifier un vaisseau de migrants vers Mars, pour prendre le pouvoir.

Des décors superbement bien rendus (cela fait penser à Blade Runner, évidemment), des personnages mangas, une histoire trépidante, bref une très bonne lecture!