C'est rapide, très rapide deux planches pour synthétiser une thèse (des années de travail), peut être un peu trop quand même mais le projet est intéressant et peut être à communiquer à des personnes assez jeunes pour leur donner une petite envie de sciences.
Plutôt pas mal comme BD.
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J'ai eu la chance de recevoir ce livre grâce à la dernière masse critique illustrée.
On pourrait se dire que ça fait beaucoup de contraintes imposées. Toujours le même et seul personnage. Toujours de face. Une seul case.peu de texte. Mais malgré tout, l'humour est présent à different degrés et de différentes façons. On se tord sur les jeux de hors champs, se roule sous l'absurde et des fois se gratte le menton avec un grand sourire quand on découvre enfin le sens de la blague qu'on a sous les yeux.
C'est intelligent (quand c'est necessaire) stupide (quand ça fonctionne) et hilarant la plupart du temps !
Jean Paul, c'est un peu Régis après avoir pris son hypothétique retraite. Et qu'il est con ce régis, mais qu'est ce que c'est bon !
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Des Gags courts sur l'entreprise avec des animaux représentant les humains, cela rappelle la série "Dans mon open space" de James. L'humour est sympathique, les dessins très simple et les personnages très caricaturaux. Mais au final, l'ensemble est agréable.
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"Le téléporteur du Pr. Schmitt..." est un petit livre bien sympathique. Chacun des strip de cette bande dessinée à l'agréable petit format nous présente en quatre cases l'arrivée du Professeur d'un endroit inattendu, incongru ou souvent dangereux pour lui ou pour les malheureux témoins de son atterissage intempestif.
"DZI"! fait le téléporteur avec un nuage rose, et voilà notre professeur qui apparaît en un lieu, un temps... ou un tableau où il n'a guère sa place. L'humour est visuel, mais joue aussi sur les situations ou la répétition, parfois avec une ironie qui souligne le jeu sur certains clichés.
Le texte est rare, mais vient renforcer par des onomatopées ou de rares répliques le décalage de la situation dans laquelle se retrouve notre voyageur forcé.
Les différents voyages en quatre cases du professeur n'ont pas d'ordre ou de suite logique, mais sont tout de même insérés entre un début et une fin qui permettent au livre de s'ouvrir et de se refermer en formant un tout.
Décidément, c'est un vrai petit plaisir que nous offre ce capricieux téléporteur du Pr. Schmitt!
Et pour prolonger le plaisir, on peut découper dans le rabat du livre ou télécharger sur internet ( professeurschmitt.potagermoderne.fr ) une silhouette du professeur, à mettre en situation et à photographier pour partager ensuite le résultat en ligne.
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Grâce à Masse critique, j'ai fait la connaissance de deux jeunes auteurs et dessinateurs , Peb & Fox, ainsi que des "éditions du potager moderne" et d'une imprimerie, situées toutes deux en Meurthe et Moselle. C'est dire qu'en notre pays il y a encore de la créativité et du savoir faire ! Je les remercie donc pour cet envoi, ainsi qu'une certaine Judith et tous les élèves qui les ont encouragés !!!
Le professeur Schmitt est un curieux bonhomme ! Il est vêtu d'une blouse blanche, sa petite moustache à la forme d'une clochette de muguet ! et ne parlons pas de ses oreilles... je n'en connais pas de pareilles ! Il a eu une idée géniale en bricolant une vieille lampe de poche : il l'a transformée en "téléporteur" !!! et voilà qu'en appuyant sur le bouton de mise à feu: "DZI", il se retrouve à des endroits... tout à fait inattendus ! dans un sarcophage, "DZI" entre deux petits vieux qui regardent la télé, "DZI" dans la file d'attente d'un cinéma, "DZI" dans les toilettes pour dames, au Musée Grévin... j'en passe , je ne vais pas tout vous raconter !
Cet album de petit format (12,5x16,5), se glisse dans une poche, dans un sac, il peut vous suivre partout. Car ce n'est pas quelque chose que l'on peut lire à la suite, cela se déguste par petites bouchées. Il se décline en petites vignettes, chaque gag, la plupart du temps muet, en fait quatre. Les dessins sont simples, soignés, drôles, voire ressemblants (M. Jackson). Il m'a fallu un certain temps et une deuxième lecture pour assimiler le genre, car c'est plutôt dans un coin de page d'un journal que l'on peut trouver ce genre de dessin humoristique.
Il a circulé dans la maison, avec des avis et des rires différents selon les tempéraments ! Mais depuis, je me méfie des vieilles lampes de poche... car si quelqu'un avait dans l'idée de se mettre à bricoler, Dieu seul sait où cela pourrait nous mener !!!
Mais ? et si je m'y mettais moi-même ? vite, vite, "DZI" ! méfiez-vous, je pourrais bien vous surprendre !
"DZI" ... me voici !!!
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De la science, de la philosophie, du bon sens et de la sensibilité, voici tout ce qu'il faut pour bien faire passer le message de l'amour de sa planète, le tout en bandes dessinées ! J'ai appris plein de choses et compris d'autres que je trouvais obscures !
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Le titre de cet album s’inspire du concept de la destruction créatrice qui fut popularisé par l’économiste Joseph Aloïs Schumpeter au XXe siècle. Si cette vision d’un capitalisme qui vit sur les cendres de ce qu’il a dû détruire permet d’expliquer les dynamiques du changement industriel, elle peut également avoir des conséquences désastreuses sur l’emploi à court terme. C’est le revers de la médaille de cette évolution économique que Peb & Fox pointent du doigt par le biais de ce premier album.
L’organigramme en début d’album permet immédiatement de situer les différents personnages qui font tourner la fabrique. Rogaton le directeur des ressources humaines, mademoiselle Raclure l’assistante de direction, Quignon le comptable, Limaille le chef d’atelier, Trognon, Crouton et tant d’autres employés qui sont à la merci de la courbe des bénéfices et d’un patron impitoyable. Et pour couronner le tout, au sommet de cette pyramide du travail, une éminence grise dont l’intelligence se résume à celle d’un chien en plastique hochant la tête sur la plage arrière d’une voiture.
C’est sous la forme d’un gag par page que "Le Créateur destructeur" s’attaque aux méfaits de notre système économique. Comme c’est souvent le cas dans ce genre d’ouvrages humoristiques basés sur des blagues en quelques cases, le lecteur y trouve à boire et à manger. Et même s’il reste quelquefois sur sa soif en fin de page, il saura apprécier l’approche cynique et loufoque d’un monde du travail et de l'entreprise finalement assez proche de la réalité. Délocalisations, licenciements massifs, augmentations utopiques, pillage des ressources du tiers monde, pollution, stress, usines low-cost, speech mensongers et abus en tout genre ... les auteurs choisissent le moment idéal pour critiquer les excès d’un système capitalisme qui bat sérieusement de l’aile pour l’instant. Derrière ce graphisme à l’aspect enfantin, qui met en scène des souris anthropomorphes à l’aide d’un dessin assez simpliste, se cache un humour ravageur et sans-pitié.
Le cadeau idéal pour votre patron ... à remettre après l’évaluation de fin d’année.
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Jean-Paul est un peu Monsieur Tout-le-monde, il se retrouve dans toutes sortes de situations mais ne perd jamais la face et trouve toujours à rebondir ou à avoir un avis sur tout. Il trouve les artistes de l’île de Pâques peu audacieux, il a toujours été curieux, même dans les situations les plus risquées, il aime soulager le quotidien de ceux qui travaillent à l’exploitation des images des radars automatiques, il sait séduire sa belle-famille rapidement, il est en charge de trouver un étendard pour l’état-major, il fait forte impression lors de sa première journée au travail …
Cet album est d’un tout petit format, légèrement plus petit qu’un livre de poche, et donc facilement peu repérable dans les rayons BD des librairies. En plus, c’est chez une maison d’édition que je ne connaissais pas et qui n’est pas forcément distribuée partout. Le but premier de ce titre, c’est que Jean-Paul est toujours représenté de face d’où le titre mais j’ai néanmoins trouvé une ou deux situations où Jean-Paul perd la face puisqu’on ne la voit pas ! Le principe est assez classique : une page/une situation complètement burlesque, voire carrément improbable. Le graphisme est donc simple car il n’y a en général qu’un personnage, Jean-Paul, et des décors assez simples, voire inexistants, vu la taille de chaque vignette. Certains sketches m’ont fait sourire par leur absurdité inattendue mais certains ne m’ont vraiment pas convaincue. Quand on fait dans l’humour, c’est toujours ardu de trouver des choses qui peuvent faire rire la majorité des gens car chacun a son propre humour. Alors, on peut dire que certaines scènes n’ont pas correspondu à mon sens de l’humour (qui est pourtant assez large et qui ne se formalise pas de situations un peu « lourdes »). Dans tous les cas, tenir un haut niveau dans le cas de ces albums multi-situations, ce n’est jamais facile ! C’est une lecture rapide et facile mais qui ne se démarque pas vraiment du genre, sauf dans le postulat du titre, ce qui reste quand même un peu limité à mes yeux.
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Un petit livre qui présente un gag différent à chaque page. Un seul personnage, celui de Jean-Paul, pas forcément une lumière...
Il y a un peu de tout dans ce bouquin : des gags qui font sourire et d'autres qui demandent réflexion. J'avoue que certaines pages m'ont laissée perplexe, question d'humour.
Si vous aimez les livres différents, vous avez là une pépite du genre.
Merci à Babelio et aux éditions le potager moderne pour cette découverte.
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