Citations de Ram V (50)
J'ai toujours entendu de la musique dans cette maison.
Toujours.
L'Humanité ne peut être sauvée si personne ne la croit capable de s'améliorer.
Je leur ai expliqué que s'ils voulaient sauver le monde, ils devaient considérer les Hommes comme les monstres qu'ils sont.
Nous ne comprenons ni la patience ni la bienveillance.
Nous comprenons la douleur, la mort et la peur.
On ne se remet jamais vraiment de son premier cœur brisé.
Nous vivons tous des vies imparfaites et défaillantes.
La seule chose qui marque une existence, ce sont les souvenirs qu'elle laisse.
Mais je n'arrive pas à comprendre cette obsession que les mortels ont pour la mort.
Sous ses boucles noires, ses yeux étaient attirés par les lumières lointaines et ses pensées, à la manière de volutes de sa cigarette, dérivaient.
Je n'arrive pas à comprendre cette obsession que les mortels ont pour la mort. La cérémonie. La gravité du rituel.
Fais attention à ce que tu plonges dans l'eau car une fois immergées, les choses changent de forme.
Nous espérons noyer nos péchés dans son étreinte glacée, mais prends garde à la forme que revêtent les choses oubliées. Une fois immergés, nos peurs et rêves nous échappent.
Elles appartiennent aux ténèbres des profondeurs, à leur lit mouvant et au Roi des Mers.
"La seule chose qui marque une existence, ce sont les souvenirs qu'elle laisse."
Cet homme à la peau de granit et aux yeux d'ambre fatigués travaillait toute la journée en plein soleil. Aussi grand que les arbres, et paisible comme une brise d'été.
"Peut-être suffit il de se souvenir qu'à la fin de l'histoire, le miracle, c'est tout simplement d'avoir vécu."
"Je veux arriver à la fin
Avec des cicatrices à montrer
Traces des décisions difficiles prises
Par un cœur imprudent."
"Maintenant que je suis au bout du chemin, je vois enfin à quel point c'est beau."
"Qu'y a-t-il au-delà de l'horizon ?
Ai-je murmuré à la mer vaillante.
Et elle m'a répondu, au gré d'une vague douce et bienveillante,
De l'amour et des erreurs, des victoires et des peines de cœur.
Moi qui pensais que tout ça était déjà derrière moi."
"Nous sommes forts, nous, les mortels. Nous vivons parce que nous le désirons ardemment. Tu comprends ?
Chaque battement de cœur, chaque souffle ... c'est un rejet de la mort."
"De temps à autre, je parle
Avec des mots que j'espère entendus.
Et toi tu chantes les louanges
Des mystères que je garde tus.
Je m'interroge, de temps à autre."
"- Je crois qu'il est mort parce qu'il ne pouvait pas continuer sans son ami.
- Plein de choses et de gens sont morts dans cette tempête, Trésor. Parfois, ça finit ainsi. Dans l'indifférence et l'anonymat."
"Peut-être qu'il l'aimait bien aussi. Ou peut-être qu'il m'aimait trop pour me partager, qui sait ?"