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3.91/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Athènes , 1966
Biographie :

Soloup, de son vrai nom Antonis Nikolopoulos, est un caricaturiste.

Il a étudié les sciences politiques à l’Université Panteion et est titulaire d'un doctorat en technologie culturelle et communication de l'Université de l'Égée à Mytilène.

Ses multiples caricatures, dessins, comic strips, photomontages et autres articles spécialisés paraissent dans divers hebdomadaires et magazines, dont To Pondiki, équivalent grec du Canard enchaîné.

Auteur de 13 albums de bande dessinée et dessins humoristiques, il a également publié une thèse sur l’histoire et l’évolution de la bande dessinée grecque, en 2012.

Son premier roman graphique "Aïvali" a reçu le prix du meilleur album et du meilleur scénario en 2015 au Comicdom Con Athens.

En 2015, il a participé à l’exposition "Ella" à Rome, dans le Ravenna comics réalistes festival "Komikazen". En 2016, "Aïvali" a été présenté à Bruxelles, Paris, Istanbul et Ayvalik.
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Source : http://steinkis.com + wikipedia (en grec)
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Présentation d'Aivali


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
La Première Guerre mondiale sonne le glas des empires austro-hongrois, russe et ottoman. Des traités de paix donnent naissance à des États-nations donc il délimite les frontières.

Celles de l'Empire ottoman sont particulièrement difficiles à tracer en raison de sa vaste étendue, de son multiculturalisme et de la spécificité de son histoire. Qui plus est, la situation politique au sein de l'Empire et mouvementée.Fin 1918, l'Arabie la Syrie la Palestine la Macédoine la Thrace et la Mésopotamie sont envahies par les Alliés. Cette occupation est vécue que comme une humiliation par Mustafa Kemal, général de l'armée impériale qui s'est illustré notamment dans les Dardanelles. Refusant de voir L'Empire démembré, il prend la tête d'une révolte contre le gouvernement et organise un pouvoir nationaliste parallèle, à Ankara.

En 1920 le traité de Sèvres entérine les décisions relatives au territoire ottoman prises par les Alliés. Accepté dans le sultan il est catégoriquement refusé par le mouvement national de Mustafa Kemal futur Atatürk. Appuyé par la France et la Russie bolchevique fort de victoires militaires, il obtient la renégociation du traité.

Après de longues tractations le 24 juillet 1923 la Turquie d'une part, et la France , le royaume d'Italie le Royaume-Uni, l'Empire du Japon, le royaume de Grèce, le royaume de Roumanie, le royaume des Serbes, croates et slovènes,d'autre part signent un nouveau traité conforme aux nouveaux rapports de force de la région, le Traité de Lausanne.

En premier lieu, ce traité reconnais la légitimité de la République turque mise en place par Mustafa Kemal. Les alliés obtiennent la reconnaissance par la Turquie des pertes territoriales de l'ex- Empire ottoman à Chypre, dans le Dodécanèse, en Syrie Palestine, Jordanie, Irak, et Arabie mais en échange renoncent à demander l'indépendance voir simplement l'autonomie, du Kurdistan et de l'Arménie auparavant prévu dans le traité de Sèvres.
Ces nouvelles frontières établies ne sont pas sans conséquence pour la population. Avant même la signature du traité des échanges de population débute "baïonnette dans le dos".
Un exode basé sur des critères religieux est engagé
1.5 million de Grecs vivant en Asie Mineure sur le territoire de la Nouvelle Turquie et 500 000 musulmans vivant sur le territoire grec vont passer d'un territoire à l'autre.
Près d'un demi-million d'entre eux y laisseront la vie.

Un traité d'une dizaine de pages a ainsi redessiné une région stratégique du monde est décidé du déracinement de 2 millions de personnes. "Aïvali, une histoire entre Grèce et Turquie", Soloup, extrait.

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Les Grecs, bercés et brassés par les flots bien avant l'Odyssée, voyaient leur coeur dériver sans cesse au fil des mers : l'Ionienne, l'Egée, la Noire, la Méditerranée ; dès qu'ils bâtissaient un port, ils rayonnaient dans les terres avoisinantes.
Les Turcs, peuple d'Asie, avaient en permanence, le coeur enraciné dans la terre ferme ; quand ils se trouvaient face à la mer, ils se contentaient d'y patauger aussi loin qu'ils avaient pied.
Comment veux-tu, après cela, que nous nous entendions ? Les uns et les autres se croient propriétaires des mêmes lieux.
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Heureux, l'homme à qui il a été donné, avant de mourir de naviguer dans la mer égéenne.
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Les espoirs des réfugiés sont morts avec eux.
Et nous, Mehmet et Ayché, mon ami Peter,
Manolo, Mohamed, René, Margarita, Greg,
Johan, Ho,Vladimir, Husni, Elèni,
que ferons-nous, de nos espoirs ?
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Chaque peuple a son ennemi, un ennemi mortel. S'il n'en a pas, eh bien il doit s'en trouver un.
Un ennemi qu'il faut montrer du doigt, dénoncer dans les livres d'école. Car il ne s'agirait pas...
Car il ne s'agirait pas qu'en grandissant les enfants comprennent enfin que d'autre que lui sont responsables de ce qui va de travers dans leur vie.
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- S'il le fallait, chacun de nous prendrait le parti de son pays, n'est-ce pas ? Comment parler ensuite de "fraternité" et d'autres utopies du même genre ?
- Pourquoi ? Il serait plus réaliste de nous imaginer en train de nous battre au corps à corps ? Nous prendrions les armes pour défendre notre patrie et notre religion ?Pour donner à nos enfants une vie meilleure ? Ou au nom de la Bourse et du pétrole ?
- Va le dire aux patriotards, Turcs et Grecs confondus.
(...)
- Franchement, je ne sais pas ce qui est bien.
- En tout cas, nous savons ce qui ne l'est pas.
- SI c'est une utopie de vouloir que les hommes ne soient ni bourreaux, ni victimes, alors vive l'utopie !
- Et cela ne vaut pas seulement pour les Turcs et les Grecs.
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Lorsqu'un peuple se trompe de choix, il n'est pas le seul à s'en ressentir : c'est toute l'humanité qui en paie le prix.
Oui, toute l'humanité.
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