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Critiques de Maïa Aboueleze (19)
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Le ballet des retardataires

"Tokyo, tambours et tremblements.

Dans ce récit de voyage nous pénétrons dans le monde secret et mystérieux du tambour japonais. C’est en Belgique que Maïa a découvert l’art du taïko. Une bourse d’étude et quelques expressions japonaises en poche, la voici à Tokyo, face à l’école. (...)

Le Japon, c’est une langue, une culture, des usages. Le premier contact est somme toute dépaysant, tout est trop petit, les chaussons, les tables. A l’école, Maïa est accueillie par Akira, unique femme du groupe, seule personne à parler anglais. « Je lui souris et l’écoute avec attention m’expliquer que je ne serai la bienvenue ici que si je respecte à cent pour cent les règles… La place se mérite. L’accès à la Connaissance aussi. »

Voilà qui est dit. Maïa observe, étouffe parfois quelques larmes. Elle ne dédaigne pas les verres de saké qui lui sont offerts. Rien de tel pour renforcer les liens. Car, oui, dans ce récit, on ne boit pas que du thé et de la soupe. On mange copieusement et l’on trinque jusque tard dans la nuit.(...)

Au fil des jours, il faut affronter, et cacher, le découragement et la douleur. Les muscles tremblent, les mains saignent, se crevassent à force de taper sur les tambours, il fait chaud et soif. Le soir, ivre de fatigue, Maïa fait l’expérience du métro tokyoïte où « pas un millimètre d’espace n’est laissé libre. Les corps se fondent, se confondent et créent un hybride obèse, hydre à mille têtes qui avale les nouveaux venus pour grossir encore ». (...)

La boucle est bouclée. « Peux-tu seulement repartir ? Qui seras-tu en Europe ? Vers quel dieu vas-tu te tourner ? Qui croira à tes fantômes ? » De l’humour et de la poésie dans ce témoignage captivant et finement écrit."

Elisabeth Dong (Extrait) dans Double Marge
Lien : https://doublemarge.com/le-b..
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Le ballet des retardataires

Je suis très heureuse d'avoir découvert le taïko, cette pratique japonaise musicale et quasi martiale, à travers les lignes de Maïa Aboueleze.

Son roman largement autobiographique prend la forme d'un récit de voyage au Japon. On y suit les aventures d'une jeune fille hypersensible et angoissée qui se heurte à la culture du non-dit à la japonaise, au barrage de la langue aussi, qui se forge le corps au rythme du tambour, qui s'alcoolise joyeusement au saké et fait ses premiers pas en dehors du cocon familial. J'ai aimé le style plutôt entrainant et me suis considérablement prise d'empathie pour l'apprentie musicienne.

Je recommande ce livre aux amoureux de voyage et du Japon en particulier, à tous les expatriés qui se sont heurtés à l'apprentissage d'une langue complexe, aux angoissés, aux musiciens, aux danseurs et pratiquants d'arts martiaux qui retrouveront certainement des émotions et sensations bien connues et couchées ici sur papier.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Intervalles, que je découvre avec plaisir, pour l'envoi de ce livre.
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Le ballet des retardataires

Une petite pépite ce roman, merci beaucoup à Babelio Masse critique et à Armand de Saint-Sauveur, l'éditeur de chez Intervalles.

Je l'ai choisi car j'aime la littérature nippone; bien sûr j'avais noté que l'auteure était bien française mais que l'histoire se passait au Japon, dans ce Japon si mystérieux aux yeux des occidentaux que nous sommes.

Maïa est une jeune artiste, elle a vingt ans lorsqu'elle obtient la bourse Vocatio pour aller perfectionner sa pratique de la percussion à Tokyo dans une école de taïko. Premier mystère, qu'est-ce qu'un taïko?

C'est en ça que la littérature est une ouverture sur le monde! on y apprend tant de choses, on assouvit des morceaux de notre curiosité...

Les taïkos sont ces tambours traditionnels japonais sur lesquels les musiciens peuvent taper des heures durant, en offrant une musique rythmée, soutenue, profonde, incroyable.

Maïa est donc venue pour se perfectionner dans cet art, mais il lui semble qu'elle découvre tout, et qu'elle apprend plus qu'elle ne se perfectionne.

Elle est aux côtés des grands maîtres de cet art, elle est à la fois émerveillée et incrédule.

Ce qu'elle raconte, de façon très efficace, avec une écriture concise, lui semble quelque peu irréel , et elle le transmet parfaitement.

Ce Japon étrange, avec ses tremblements, ses débordements de la nature, la fascine, et nous fascine pour le coup! Le métro à Tokyo, bondé, arrêté sur un pont quelques heures à cause d'un séisme, sans que personne ne s'émeuve, est une scène réellement improbable pour nous autres français.

Mais le plus important de son aventure est bien entendu son expérience à l'école; son entraînement épuisant , cet acharnement à taper en rythme, en force et en douceur à la fois. On trouve dans cette pratique la rage et la force qu'ont les japonais à faire les choses mieux que quiconque, cet esprit à faire les choses difficilement, à se donner corps et âme dans leur activité. Maïa est sans cesse épuisée, au bout de ses forces, il lui arrive de s'endormir tout en continuant à frapper son tambour, elle se blesse, mais continue, à l'instar de ses professeurs qui ne la laisse pas beaucoup souffler.

Elle nous emmène également à la rencontre des temples, des sumos, avec cet œil étranger et légèrement critique: pourquoi aller dormir durant les combats de sumos (et en plus payer cher pour le spectacle) alors qu'il suffit de se reposer chez soi? le culte du travail est bien relevé par l'auteure, travailler longtemps jusqu'à épuisement, est une façon de faire extrêmement ancrée dans la culture japonaise.

Ce premier roman De Maïa Aboueleze, je l'ai lu comme une petite parenthèse, très dépaysante, très agréable. Il me reste quelque part au fond du cœur le son des taïkos qui résonnent, qui battent régulièrement, calmement, agréablement.

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Le ballet des retardataires

Dès les premières lignes, un tremblement de terre se profile : « Il y a une striure au sol. Elle part de mes pieds et se dirige vers la sortie. Le sol est coupé en deux. Tremblement de terre ? » La peur d’un séisme sera omniprésente au cours du récit. Dès la fin de la première page, « Me détendre les tempes. Visualiser une plume qui caresse le front. Regard de côté. Quelque chose est tapi derrière le rideau sale », le personnage perçoit (ou imagine) des étrangetés. Longtemps, Maïa, cette jeune femme partie pour la plus prestigieuse école de tambours japonais, s’accrochera à un demi-Xanax qui traîne dans sa poche depuis le vol qui l’a mené vers Tokyo. Angoissée, elle se fait des idées (quelques chose est tapi derrière le rideau ; l’avion sombre… ; des bruits de pas dans sa chambre etc), et la terre qui tremble ou qu’elle s’imagine trembler, ses pérégrinations dans Tokyo qui ne sont que des rêves… Le fantastique, les fantômes japonais ne sont pas loin.

L’exil dans un pays dont on ne connaît pas la langue et qui devient un monde mystérieux, un peu inquiétant, explique sans doute le trouble du personnage. Rien ne sera facile dans cette apprentissage-apprivoisement : que ce soit celui de l’art de ces tambours ou du maître de l’école, Takeshi : « Les élèves attendent un mot de Takeshi. Celui-ci ne dit rien et fait des petits "oui" de la tête en regardant dans le vide. Puis il fixe l'un d'entre eux ». Mais, les difficultés finiront par s’estomper.

C’est un livre à l’ambition modeste par sa brièveté (à peine 150 pages) et maîtrisée parce qu’il réussit à rester coller à son sujet, évitant surtout l’écueil du livre se passant à l’étranger, avec des pages explicatives montrant qu’on a bien fait son travail : la découverte du Japon se fait de façon naturelle, sans ostentation de raconter qu’on y est bien allé, ou qu’on s’est bien documenté. La répétition des trajets en métro, les échanges avec la logeuse ou encore le trouble temporel lié aux rêves éveillés que Maïa fait, permettent par leur étrangeté vécue – la fatigue réelle du personnage à cause de l’apprentissage très physique du taïko japonais y est pour quelque chose – de raconter ce monde nouveau pour elle et de fait pour le lecteur. Ce qui m’a bien également plu, c’est la manière de décrire (d’écrire) le jeu du tambour, du corps frappant cet instrument et des sensations produites. « C'est mieux qu'hier. Un peu. Je tourne, rate le tambour de droite, saute, cogne mon genoux au pied métallique du tambour de gauche. Au-dessus de la salle les professeurs installés à l'office entendent tout. Je ne peux pas m'arrêter.»



Ps : Le titre de ce livre est pour moi un mystère… Le récit fait bien mention de retardataires arrivant après le début d’une représentation de kabuki… si quelqu’un-e a une explication pour m'éclairer et me permettre de dire "ah oui..." ! Je suis preneur !
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Le ballet des retardataires

Qualifié de roman, ce texte est en fait un récit autobiographique, celui de l'immersion de l'auteure dans un stage de taïko, au Japon. Le taïko est un tambour traditionnel japonais dont la pratique très codifiée demande force et disicipline de fer. La jeune femme obtient une bourse pour aller se perfectionner dans une école inaccessible habituellement aux occidentaux.



Elle se rend compte qu'elle a tout à apprendre et a des sueurs froides en pensant à ce qui l'attend. Pourquoi s'est-elle fourrée dans cette galère ? Elle ne parle pas japonais et ses interlocuteurs ne parlent quasiment pas anglais. Elle devra donc naviguer à vue pour obéir aux consignes.



Tout la déroute dans son nouvel univers. Non seulement l'école, mais le quartier de Tokyo où elle réside. Il faut s'habituer aux alertes de tremblements de terre, qui ne semblent émouvoir personne. Prendre le métro est une épreuve, tout déplacement une énigme puisqu'elle ne déchiffre pas les panneaux.



Son quotidien s'organise entre les cours, le retour à son logement et les moments partagés avec sa logeuse, largement arrosés de saké. L'alcool est souvent présent et coule généreusement. Malgré la dureté de son apprentissage Maïa s'accroche. Elle est tellement fatiguée qu'elle continue parfois à taper sur le tambour en dormant, d'où quelques scènes oniriques où l'on se demande où elle est vraiment ..



J'ai beaucoup aimé ce récit, teinté d'humour et d'auto-dérision. J'ai découvert l'art du taïko que j'ignorais presque complètement et je me suis sentie aussi perdue que Maïa dans un pays aux comportements tellement différents. L'auteure sait très bien restituer le brouillard dans lequel elle était souvent. Quelques parenthèses font toucher du doigt un Japon plus ancien et plus serein, vite avalées par la frénésie moderne.



L'évolution de ses relations avec son maître et l'entourage est également intéressante ; sa perception du début va évoluer et elle se rend compte qu'elle est progressivement acceptée et reconnue, ce qui n'est pas une mince affaire.



J'ai été impressionnée par la détermination de Maïa, au prix de souffrances physiques importantes, dans un isolement tout de même important. Quelle est cette passion dévorante qui permet d'affronter et de dépasser des obstacles si forts ?



Un récit intrigant, une autre facette du Japon, en résumé une bonne découverte.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Le ballet des retardataires

Maïa, une jeune française vivant en Belgique reçoit une bourse pour aller étudier le taïko au Japon. Le taïko, c'est ce gros tambour traditionnel japonais qu'on ne peut pratiquer qu'après une initiation rigoureuse. La jeune femme est une des rares Européennes à entrer dans ce monde très fermé du taïko. Elle fait là également son premier voyage et se retrouve dans un pays très différent, aux règles très strictes aux yeux d'Occidentaux et dans lequel il vaut mieux parler la langue, ce qui n'est pas le cas de Maïa.



Ce livre est le récit de l'initiation au taïko de Maïa Aboueleze, puisque c'est bien d'elle dont il est question, boursière pour aller étudier cet art traditionnel japonais. C'est étrange comme le récit d'une histoire qui m'est totalement étrangère tant mes centres d'intérêts sont éloignés du Japon et de ses tambours, peut me plaire à ce point. Sans doute le ton adopté par l'auteure favorise-t-il cela ? Pas mal d'humour, de l'auto-dérision, une description précise de ses ressentis pendant ce séjour dans un pays où tout est très différent du nôtre. Le Japon est assez refermé sur lui-même, les Japonais ne parlent quasiment que japonais d'où une difficulté de communication car Maïa parle français et anglais. Le métro est une expérience presque traumatisante : "Je laisse derrière moi mes professeurs, entre dans le métro, me fais happer par la masse et traverse Tokyo, coincée entre un sein, un sac et une poussette. L'enfant dedans peut-il encore respirer ? Il ne dit rien. La masse sort, entre. Une fillette s'effondre." (p. 82)



Le style est haché parfois, tant qu'on peut presque ressentir les vibrations des taïkos, les douleurs musculaires de Maïa. L'apprentissage est long et ardu, éprouvant et le maître strict. Tout cela est très bien exprimé. Ce court récit se lit rapidement. La découverte d'un pays et de ses coutumes, de ses habitants et de la difficulté de se lier à eux, d'une tradition pas banale, le taïko. La différence est telle avec nos modes de vie, que le livre de Maïa Aboueleze exerce une certaine attirance voire une attirance certaine.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le ballet des retardataires

"Le Ballet des retardataires -Tokyo, Tambours et tremblements" . le titre sonne comme une mélodie. le sous-titre donne le tempo.

J'ai apprécié chaque page de ce livre-témoignage que j'ai refermé avec regret. Regret de laisser cet univers nippon et l'art du tambour japonais traditionnel derrière moi.

On pénètre ici aux côtés de Maïa Aboueleze dans l'univers très fermé du taïko au Japon. Cette jeune française reçoit la bourse Vocatio (pour les jeunes talents) en 2011. Domiciliée alors en Belgique, passionnée de taïko, , tambour nippon, elle décide d'aller au Japon perfectionner son jeu dans l'une des écoles la plus secrète et la plus fermée de Tokyo. Un univers essentiellement masculin où la faiblesse n'a pas sa place. L'excellence et le travail acharné sont de mise. Maïa va endurer, se plier aux usages et apprendre en silence. le lecteur va découvrir à ses côtés un univers totalement inconnu jusque là. Les tremblements vont aussi prendre une place nouvelle dans sa vie, récurrents au Japon.

La peur, la douleur, la discipline et le travail vont désormais faire partie de son quotidien. Son exploration de la ville et son quotidien à l'école nous feront découvrir le Japon d'aujourd'hui, ses habitants, ses temples et ses mœurs dans un portrait sociétale sans fioritures, décapant, incisif, critique et avec beaucoup d'humour également.

Le prix de l'excellence et aussi l'abandon à la musique. Maïa va apprendre à ne faire qu'un avec l'instrument mais au prix d'efforts innombrables, de fatigue chronique, de muscles endoloris, de douleurs chroniques, de mains ensanglantées.

C'est percutant, dépaysant, captivant et finement écrit. Poésie et humour. Un témoignage à lire sans hésiter.
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Le ballet des retardataires

Tokyo, tambours et tremblements, voici le sous-titre de ce livre-ci. Ce témoignage est unique car il infiltre le monde très fermé de l’école tokyoïte de taïko (tambour japonais). Après avoir obtenu une bourse, Maïa s’envole pour le Japon et se heurte à une discipline de fer. Elle qui n’avait jamais voyagé se retrouve au cœur même d’une institution très fermée encore assez livrée sur elle-même. Rares sont les Européens à avoir étudié là-bas et le taïko était pour moi un instrument tout à fait inconnu.

Une routine s’installe mais les codes sont rigoureux et les échanges limités (les Japonais sont peu à l’aise avec la langue de Shakespeare) : le professeur, Takeshi, tient les élèves à distance. Fumiko, élève du groupe, devient une guide et amie précieuse.



A travers ce roman initiatique, c’est un instantané du pays découvert qui prend forme. Et le pays du Soleil Levant est plein de surprises, secoué par les typhons et tremblements de terre. Entre incompréhension latente (l’anecdote des toilettes m’a fait tellement rire…) et fascination pour cette rigueur exemplaire, Maïa navigue entre des sentiments contradictoires. Sans cesse sur le qui-vive, elle expérimente les bains, l’opéra et se laisse aller à cette effervescence ambiance.



Pour avoir été au Japon et pour apprendre depuis peu la langue, j’ai été particulièrement intéressée par le regard d’une étrangère, complètement néophyte des usages. Elle apprend le tambour à un rythme effréné mais découvre aussi un peuple discret et d’une persévérance sans faille. Lorsqu’elle évoque l’état de ses mains, pleines d’ampoules et si sensibles de taper à longueur de journée, on se figure bien toute la rudesse de la tâche.



Ce livre est parfois drôle, parfois teinté d’une solitude latente. Il n’en demeure pas moins un très bon témoignage d’une réalité hors de nos frontières et pour cela, lisez-le !
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Le ballet des retardataires

Belle découverte couverte que ce petit livre. Une vision du Japon qui ne tombe pas dans les clichés et nous fait découvrir par le vécu, et le regard d’une occidentale, l’intimité d’une école de musique. Celle ci lui sert de point d’encrage pour analyser et comprendre le mode de fonctionnement des relations humaines et la culture nippone. C’est à la fois drôle et effrayant comme l’est le Japon!
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Le ballet des retardataires

La Chronique Fantôme de Marianne D

Férue de taïko, ou art du tambour japonais traditionnel, l'héroïne, jeune Française sédentaire, est la première Européenne à avoir été admise dans l'école la plus secrète et la plus fermée du Japon. Les règles y sont absconses, personne n'y parle anglais et la discipline y est de fer. Roman initiatique teinté d'humour sur les changements personnels que provoque le choc des cultures.

Les allitérations en T du sous-titre sonnent comme des roulements de tambours et le roman de Maïa Aboueleze relève le défi. Il se lit dans un souffle, récit dépaysant qui vous emporte dans un monde où tambourinent les taïkos, le cœur battant de la narratrice et la pluie qui tombe sur Tokyo. Une réussite !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Le ballet des retardataires

Si ce roman est une ode au taïko, c'est surtout une incroyable immersion dans le Japon actuel.

Le lecteur se laisse emmener et est confronté aux chocs culturels, avec beaucoup de subtilité, poésie et tendresse.

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Le ballet des retardataires

Il existe des livres qui vont font pleurer de rire seule dans votre canapé ou dans un tram bondé. "Le ballet des retardataires" est de ceux-là. L'écriture est à la fois drôle et poétique et vous emporte dès les première lignes. J'ai eu le livre entre mes mains, devant jouer le rôle de livreuse à une amie libraire... je l'ai ouvert, et lu quasi d'une traite!
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Le ballet des retardataires

On assiste à une métamorphose, une immersion dans un Tokyo où se mêlent, traditions et frénésie urbaine. On sort du livre avec regret.

À relire.
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Le ballet des retardataires

Premier roman/récit de voyage édifiant : j'ai, depuis sa lecture, l'impression de mieux connaître le Japon, où je n'ai pourtant jamais mis les pieds et sur lequel je me suis très peu documenté. Et, pour avoir pratiqué les percussions durant de nombreuses années (toute ma vie en fait, et ce n'est pas terminé), j'ai ressenti, en le lisant, les mêmes douleurs aux mains, les mêmes engourdissements musculaires, le même tournis intellectuel (si si) et les mêmes doutes sur la qualité de (notre) jeu et la pertinence (ou non) de celui-ci ...

humour et angoisses, délire et clairvoyance, découragement et détermination s'affrontent tour à tour dans ce nouveau type de livre qui fera date dans l'introspection du mode de fonctionnement des musiciens, des voyageurs, des musiciens voyageurs, des voyageurs musiciens, et de tous les autres, entendez, tout être humain qui se pose un minimum (ou un maximum ?) de questions ...

bref, du vécu !

un régal !!

on en redemande !!!
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Le ballet des retardataires

Ce premier roman est un petit bijou. Il est drôle, touchant, l’auteur nous raconte sa découverte du Japon, sa culture, sa discipline, ses fantasmes , ses fantômes, et un instrument: le taïko, fascinant! Un voyage intime et onirique!

A recommander!
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Le ballet des retardataires

J'ai terminé la lecture de ce roman avant-hier et ça a été dur de tourner la dernière page, je ne voulais pas que ça se termine, j'étais bien dans cette histoire.

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le regard que l'auteure porte sur son aventure, rire de ses péripéties, m'évader dans un Japon onirique et entendre les frappes du taïko dans ma tête. Un magnifique premier roman.
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Le ballet des retardataires

Je recommande chaudement ce roman que j'ai dévoré.

Il est à la fois d'une grande poésie et parsemé d'un humour à tomber !



Bonne lecture !



Camille

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Le ballet des retardataires

Une amie qui tente depuis des années de combattre ma réticence à lire, jusque là sans grand succès, m'a offert ce livre. Assez dubitatif au départ, je l'ai dévoré! Je n'ai pourtant pas de fascination a priori pour le Japon mais on est embarqué dès le début dans cette aventure étonnante et on suit avec délectation les déboires et émerveillements de Maïa. Son regard, tantôt drôle, tantôt poétique rend son récit très vivant. En voyage on se sent toujours plus vivant. Ce roman l'évoque parfaitement.

Mon amie a réussi son coup: j'étais triste d'arriver au terme du livre.
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Le ballet des retardataires

Le ballet des retardataires est un premier roman que l’on dévore avec un immense plaisir, partagé entre la tendresse et la vitalité qui s’en dégage. Le livre est parsemé de moments oniriques, poétiques, drôles, sensibles et émouvants.

J’ai ressenti cette étrange sensation, celle d’être loin de chez soi et de se dépasser, d’aller au-delà de soi-même, tout en découvrant une culture Autre, qui nous confronte, nous enrichit et nous élève.

Ce livre est un réel voyage... On est amenés à traverser ses propres démons de l’angoisse, une certaine solitude dans l’incompréhension d’un paysage inconnu, une force qui nous tient et nous retient, nous permettant ainsi d’avancer au bout de nos rêves les plus fous.

Le son puissant du taïko résonne encore.
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