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4.4/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy
Biographie :

ingénieur, entrepreneur, instituteur.

Il fait ses études au Lycée Henri Poincaré de Nancy puis à Télécom Paris Tech et, sitôt son diplôme obtenu, crée SLP avec Jean Schmitt, Jérôme Pujol et Thierry Delbecque.

La première partie de sa carrière est consacrée à la création et au développement de cette start up. Après quoi il revient à un projet de toujours : l’enseignement et enseigne dans plusieurs écoles primaires parisiennes, généralement en ZEP, du CE1 au CM2. Il se consacre aujourd'hui à l'écriture.

Il était une fois une start-up (Éditions de la Différence, 2016) raconte son expérience d’entrepreneur et la trajectoire de SLP.

Dans la classe (Éditions des Équateurs) est consacré à son expérience d’instituteur et surtout à ses élèves.

Brune, fin d'un maréchal d'Empire (Éditions Les Monédières) est son premier roman historique.

Il a également obtenu le prix Rock en Seine décerné par un jury présidé par Jacques Higelin pour son texte de chanson, La Ville.

Site de l'auteur : http://www.alain-amariglio.com/auteur.html
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Non, tous les révolutionnaires n'étaient pas unis, non, ils n'étaient pas tous d'accord. Une ligne de partage séparait ceux qui avaient beaucoup à perdre, et les autres. [...] Au Champ-de-Mars, le massacre avait été ordonné par nos propres représentants qui, ce forfait accompli, renoncèrent au suffrage universel pour un suffrage censitaire.
Ainsi, les plus démunis ne voteraient pas. (p. 39)
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Ses mots étaient choisis avec soin puis, avec la même méticulosité, trempés, un à un, dans du curare.
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La vraie source du malheur, sur laquelle prospère la rumeur assassine, c'est l'ignorance. Que viennent les temps modernes et l'ignorance disparaîtra, la barbarie avec elle, comme un vampire exposé au soleil.
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1er poste d'instituteur, dans une zone difficile.
On découvre avec horreur les dessous de l' Education Nationale, les enseignants ne sont pas formés, pas encadrés, pas soutenus, n'ont pas de moyens... et ça, ça fait plus peur qu'Alien!

Tout repose sur la bonne volonté de chacun...
Et heureusement Alain Amariglio en a, tendre naïf plein d'illusions et d'espérance, prêt à tout pour réaliser son vieux rêve, enseigner.
On entre dans le livre comme dans sa vie, la poésie des mots reflète la poésie des situations avec les enfants; on observe sa petite classe hétéroclite à travers son regard curieux et plein d'empathie.

J'apprécie l'écriture, le ton du récit, l'humour, la tendresse... la culture aussi, car honnêtement , j'ai appris des choses (niveau CE2!), et je me suis trompée, comme les élèves, lors d'un exercice de calcul mental !!! (j'ai trouvé 5000...)

Mais surtout, j'admire le travail qu'il a réalisé avec passion, j'admire la confiance qu'il a mise dans chacun de ses élèves , j'admire toutes les petites graines qu'il a réussi à faire germer...

Où que vous soyez désormais, Monsieur Alain, continuez bien votre route dans les écoles ...
Je vous fais confiance, on retrouve "amare" dans votre nom...
"aimer" en latin...
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— Yacouba, arrête de t’agiter !
— Oui, maître.
— Tu te souviens de ce que tu m’as dit, ce matin ?
— Oui. Que j’allais être sage toute la journée.
— Alors, Yacouba ?
Désolé, il baisse la tête et admet :
— C’est raté.
Puis se redresse et demande, avec sa gravité naturelle et
toute l’implication dont il est capable :
— Maître, est-ce que je pourrai essayer encore, demain ?
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LE BOARD
Quand Jérôme a présenté les chiffres, ils se sont tous concentrés, sauf Jerry. Nous arrivions au plat de résistance. La discussion m’a quelque peu échappé. Jérôme était sur le grill. Il était question de l’US GAAP, la norme comptable américaine qui, selon Jeff, s’imposait absolument. « Il faut que vous utilisiez les standards. C’est un objectif à court terme. »
Je traduis grossièrement, sans égaler la densité sans appel de la formule originale : « Meet industry standard in finance management and reporting is a shortterm key objective. » Peut-on plus efficacement vous couvrir de chaînes ? Même le grand Houdini n’aurait pu s’échapper de cette phrase. «Now, the company has to execute.» Encore un délicat exercice de traduction. « Maintenant, il faut que la société exécute ». Exécute quoi ? En français, on exécute un plan, on livre un produit. En anglais, ces verbes peuvent aussi bien être intransitifs. Let’s execute, Let’s deliver sont moins des actions que des attitudes ou même des principes. Nous entendrions souvent ces mots par la suite. Le Gartner Group avait pour habitude d’évaluer les sociétés en fonction de deux grands critères : la vision et la capacité d’exécution. Si nous étions qualifiés de visionnaires du Data Mining, le Gartner ne nous avait crédités que d’une capacité d’exécution plutôt modeste. Les actionnaires souhaitaient la voir augmenter. Vite.
Quand je dis souhaitaient, bien sûr, c’est un euphémisme. Pardon. An understatement.
Le board était fini. Il nous avait semblé interminable mais avait duré moins de deux heures. Nous étions en nage.
– Ah, Jean, encore une chose.
Jerry me faisait de plus en plus penser à l’inspecteur Columbo.
– Il y a trop de monde dans ce board.
Voilà, c’était ça un board. Maintenant, nous le savions.
Nous commencions aussi à mieux cerner la signification d’un mot que nous connaissions déjà, un mot français, pour une fois.
Employé.
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LES INVESTISSEURS
Jusque-là, nos prévisions et nos ventes réelles évoluaient en toute indépendance. Alors que les prévisions s’envolaient vers les cimes, les ventes se cantonnaient souvent à une altitude plus raisonnable. Les financiers nous avaient bien fait comprendre que ces fantaisies ne pouvaient pas durer.
Les "Venture Capitalists" avaient investi beaucoup d’argent dans SLP, et fait de même dans les nombreuses sociétés constituant leur portefeuille, qui exerçaient des métiers variés. Ils n’étaient pas en mesure de maîtriser l’ensemble de ces activités. Pour eux, il s’agissait moins de les comprendre que de les superviser. Pour cela, il leur fallait mettre en place des indicateurs standard, leur permettant d’exercer un contrôle permanent. Si les plans se déroulaient comme prévu, ils ne s’impliqueraient pas davantage. Si des problèmes survenaient, ils seraient aussitôt alertés.
En quelques mois, ils installèrent leurs radars partout.
Autant d’outils de contrôle aux noms anglo-saxons : reporting, Key Success Factors, board report… En français : rapport d’activité, facteurs clé de succès, rapport au conseil d’administration… Dans la langue de Descartes, ces expressions ont une connotation administrative. Dans celle de Rockfeller, elles sont l’expression d’une culture dynamique et invasive, dont la vocation est d’envahir tous les recoins de l’entreprise sans laisser le moindre angle mort.
Nous nous consolions en nous disant que Jeff et Jerry, eux aussi, étaient contrôlés par d’autres capteurs, adaptés à leur métier, conçus par les habitants de l’étage du dessus.
Et ainsi de suite.
La planète est une feuille Excel.
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Avec l'Empire, Napoléon réinventa la noblesse. Les révolutionnaires rêvaient d'être ducs. C'était fascinant. A se demander si, depuis le début, ils s'étaient battus pour l'égalité ou pour prendre la place des châtelains.
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Marseille restait calme. Combien de temps encore ? Quand l'armée régulière patrouillait avec la fierté du vainqueur, la population excédée, n'y voyait qu'une arrogance insupportable. Lorsque les militaires sortaient des cabarets, joyeux et criant « A bas les Bourbons ! », ils recevaient des pierres. A chaque incident, les gardes nationaux prenaient le parti des royalistes, au risque de croiser le fer avec les soldats impériaux.
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La vraie source du malheur, sur laquelle prospère la rumeur assassine, c'est l'ignorance. Que viennent les temps modernes et l'ignorance disparaîtra, la barbarie avec elle, comme un vampire exposé au soleil. Je suis sans doute un rêveur, monsieur Spada, mais pour moi, dans le monde à venir, il n'y aura plus d'orphelins, car la société sera leur mère, et elle leur prodiguera ses soins, au premier rang desquels, l'Instruction.
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