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Citations de Alan Alfredo Geday (41)


Il comprit en un éclair qu’il était seul à pouvoir agir, que la moindre erreur lui serait fatale. A ce moment-là, vous comprenez vraiment ce qu’implique la guerre, vous comprenez que vous serez toujours seul dans les moments les plus critiques.
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Il ne peut s’empêcher de lire le journal chaque jour pour y déceler toutes les injustices. Alors, il se conforte dans ses certitudes. Hostile, la vie est hostile, et pour un noir qui réfléchit trop, comme lui, elle est sadique.
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Le respect ça se mérite au Vietnam. On n’en a rien à branler de là d’où tu viens, de ton fric, que tu aies étranglé ta mère ou que tu sois une star de cinéma. Ici, t’est juste un mec avec des couilles ou tu crèves. Tu as des couilles, le négro ?
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Le changement, ce ne sont pas seulement les lois qui l’initient, ce sont les esprits, la culture, l’éducation, les coutumes
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Aleksander lui a appris que le génie se trouve en chacun et que la prétention de ne reconnaître que le talent des gens célèbres nuit à la création.
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Giovanni se lève et, tout émotionné par l'alcool, il s'adresse à son idole :
_ Je vous l'ai dit tout à l'heure et je me répète, mais votre manière de jouer m'a rappelé Marseille et notre rencontre, cet intérêt que vous avez suscité en moi, comme si je reconnaissais quelque chose de familier tout en découvrant une terre inconnue.
_Ce sont les affinités électives, comme dirait notre ami Goethe. On est toujours fasciné par ce qui nous ressemble et nous reste inaccessible. Vous avez le cœur d'un musicien sans doute et, comme moi, vous êtes un déraciné. Mais de la Pologne à l'Italie et du piano à l'harmonica, il y a un gouffre particulier qui s'appelle la vie. Ma vie, votre vie, cela reste un mystère.
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Giovanni lui rappelle sa jeunesse. Les tourments, les préoccupations quotidiennes, la politique n'existaient pas. Il ne pensait qu'à se divertir et avait de grands idéaux. Giovanni rêve d'ailleurs, mais où pourrait-il aller ? S'il ne se satisfait pas de sa vie de pêcheur, il est loin de se rendre compte de la brutalité des grandes villes.
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Giovanni regarde avec réjouissance la diversité des couleurs du marché qui s'éteint. Il se sent l'âme d'un artiste, l'âme d'un enfant qu'un rien inspire. Son œil décompose les couleurs en nuances, les lumières et les ombres, les formes et les textures. Il s'engouffre dans les petites choses pour y voyager, lui si avide d'ailleurs et de nouveauté.
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Remerciements à Coralie Rolin

"Je veux écrire jusqu'à la fin de ma vie", ai-je conclu au bout de deux ans de travail. Elle a souri, elle a compris qu'elle avait réussi à me transmettre son goût pour la littérature et la création. "Pouvait-on me faire un plus beau cadeau ? " a-t-elle répondu Je n'aurais jamais espéré avoir un professeur de lettres aussi doué. Je la remercie aujourd'hui de tout mon cœur.
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le changement, ce ne sont pas seulement les lois qui l’initient, ce sont les esprits, la culture, l’éducation, les coutumes.
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C’est quand même beau les mots, c’est tout de même bien pratique quand on sait les manier !
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Un seul homme ne peut pas bouleverser les règles établies. Ou tout du moins, pas en passant par les voies habituelles.
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en temps de guerre, plus de pitié et plus de Dieu.
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_ On veut mettre fin aux heurts et aux batailles dans les universités, l'interrompt un étudiant noir de Tuscaloosa. Le Ku Klux Klan s'oppose à notre présence dans les universités et à la sortie, ils nous tabassent à coup de battes et de casseroles. Ils sont très violents, se plaint-il.
_ Nous on a les pigs à New-York ! Notre seul problème, c'est les policiers, dit Big Calvin.
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Vous savez ,quand on vieillit ,les mots nous échappent, comme les souvenirs...
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C'est la plus grande salle du monde, c'est l'âme de tout un quartier, et pas n'importe quel quartier, le plus dansant et le plus cool, le plus chaud, le plus créatif sur un dance floor. Le Savoy Ball Room, c'est le battement de cœur de Harlem d'après le poète Langston Hughes. Un cœur puissant en pulsation permanente. Un battement noir, un battement soûl, un battement rythm and blues.
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Hostile, la vie est hostile. Pour ceux qui ne savent pas se battre, pour ceux qui ne sont pas des brutes infatigables comme Mike, alors la vie est cruelle. Il n'a pa ouvent des idées noires, mais quelquefois, il a envie de gueuler que ça n'a pas de sens."Tu n'es qu'un enfant", lui dit sa mère. Peut-être aussi qu'il ne supporte pas l'injustice. Il ne peut s'empêcher de lire le journal chaque jour pour y déceler toutes les injustices. Alors, il se conforte dans ses certitudes. Hostile, la vie est hostile, et pour un Noir qui réfléchit trop, comme lui, elle est sadique.
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Dieu doit se demander ce que c'est que ce bazar, à quoi ça rime et à quoi ça mènera, tous ces gens sans repos, préoccupés par l'argent, le temps et leur survie ici-bas, et qui ne se regardent pas, qui oublient qu'ils sont semblables, dans le même bateau, qui pensent tous à peu près à la même chose, mais qui ne s'arrêtent pas une seconde pour se dire: "Eh les gars, si on allait tous faire une sieste, faire l'amour, et puis une grosse bouffe, si on profitait d'être en vie? Si on arrêtait de se battre les uns contre les autres? Si on arrêtait de se mépriser, de se détester et de se juger? Si on faisait la paix pour mourir heureux?"
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Les Blancs ne respecteront jamais les Noirs, parce qu'ils ont pris le pouvoir, et que le pouvoir, les gens sont prêts à tout pour le garder, même si ça signifie perdre toute humanité. Ils préfèrent rester des monstres plutôt que de reconnaître leurs torts et perdre leurs privilèges.
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La minute m’a dit : « Presse-moi dans ta main ;

Tu ne sais aujourd’hui si tu seras demain ;

Ainsi prends tout le suc qui m’enfle comme une outre,

Ne tourne pas la tête et ne passe pas outre,

Vis-moi !...dans un instant, je serai du passé !

Mais tu ne sais peut-être au juste ce que c’est

Qu’étreindre dans ses bras la minute qui passe,

Si tu comprends la splendeur grave de l’espace

Qui te laissait jadis indifférent et froid,

Si tu sais accepter la douleur sans effroi,

Si tu sais jouir d’un très subtil parfum de rose,

Si pour toi le couchant est une apothéose,

Si tu pleures d’amour, si tu sais voir le beau

Alors suis sans trembler la route du tombeau.

Tu vivras de chansons, de splendeurs, de murmures,

Le chemin n’est plus long si l’on cueille ses mûres,

Et je suis près de toi la mûre du chemin ! »

La minute m’a dit : « Presse-moi dans ta main. »

Excipit, poème de J. Cocteau
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