Chronique vidéo de Sans retour par les chroniques du hérisson.
Sans Retour est un roman thriller de Tom Clearlake. Edité par Moonlight.
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Lors dun séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant dun groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au cur des Rocheuses. Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde.
Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation.
Cinq dentre eux sont portés disparus.
Les survivants sont extrêmement amaigris.
Et en état de choc.
Ils ne parleront pas.
Ils garderont le secret.
Le plus atroce des secrets.
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La nuit, les ruelles de Montmartre paraissaient toutes mener vers une dimension fantastique, située à mi-chemin entre le Moyen Âge, un jardin anglais, le romantisme des années trente et un trip au LSD.
Il pouvait sentir son souffle chaud dans son cou alors qu’elle se caressait en attendant qu’il l’emmène. La frontière entre le fantasme est la réalité s’était maintenant ouverte et il pouvait aller librement vers cet autre côté de lui-même, ce lieu qui était resté dans l’ombre de son inconscient. Cette nuit, il ferait l’expérience de libérer son démon intérieur, avide de jouissances obscures, qu’il avait laissé croupir dans les ténèbres de son inconscient. Tous les hommes sont potentiellement des monstres en puissance, beaucoup l’ignorent et essaye de se convaincre que ce genre de fantasmes ne leur appartient pas, que ce ne sont que des idées extérieures, dérangeantes, qui envahissent leur réalité bien ordonnée. Mais où est l’ordre dans l’esprit humain ? Le chaos n’est-il pas la base de la pensée rationnelle ?
Le mal est prompt à se répandre, tandis que le bien se raréfie, tout comme l’eau s’assèche sous le soleil brûlant.
Mais l’on ne peut parler de combat que lorsque les forces opposées ont une part égale de chance de victoire.
Assis sur un banc de bois, sa tête dans ses mains, il se répétait en boucle intérieurement, comme un mantra : tiens le coup... tiens le coup... tiens le coup... Même s’il arrivait en surface à encaisser la situation, il sentait bien qu’au fond de lui une sorte de trou noir émotionnel était en train de se former, quelque chose d’assez puissant pour l’emporter de l’autre côté, là où la folie prend le dessus pour soulager la conscience d’une masse de souffrance trop lourde à porter.
Un voyage dont il était certain de ne pas revenir s’il se laissait aller.
À force d’enjamber des cadavres sur des scènes de crime, d’enquêter sur des disparitions avec la certitude de ne découvrir finalement que des personnes assassinées, mutilées, brûlées, découpées en morceaux, enfouies sous des décharges d’ordures, à force d’entendre les aveux les plus ignobles de psychopathes qui rivalisaient de perversité dans les atrocités qu’ils commettaient... une substance indéfinissable se générait, comme une ombre épaisse qui, au fil des ans, enveloppait l’enquêteur pour ne plus le lâcher. L’inspecteur Berthelot appelait ça la malédiction du flic. Aucun gars, aussi solide qu’il pût être, n’y échappait.
Luca n’avait vu que deux psychiatres au cours de sa vie : le premier lorsqu’il avait perdu sa mère, douze ans plus tôt, le second pour un entretien formel quand il avait intégré la brigade criminelle. Luca s’imaginait parfois que ces types pouvaient être aussi dingues que les pires de leurs patients.
Le sommeil n'est pas quelque chose qui vient quand on l'appelle, comme un animal de compagnie. En fait,c'est une drôle de bête, extrêmement sauvage. Et il suffit qu'on se mette en quête de la débusquer pour qu'elle se rende insaisissable.
Une liberté qui leur avait explosé à la gueule.Une liberté qui les avait propulsés dans une dimension où les mots "douleur", "froid", "peur" n'existaient plus .
Comment une jeune femme de 25 ans ,assez grande avec de longs cheveux châtains bouclés , de grands yeux verts , des mensurations parfaites et un sourire à défroquer une confrérie monacale , pouvait-elle passer inaperçue aux yeux de ces meutes de gars qui répondaient avec zèle , ou parfois malgré eux , à la nécessité de reproduction de l'espèce humaine.