AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alan Fredman (16)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les carnets de guerre de Louis Barthas

Louis Barthas, soldat mobilisé de 1914 à 1918 tenait un journal de tranchées. Une fois la guerre finie, démobilisé, il mettra ses écrits au propre, sans jamais chercher à les diffuser ou les rendre publiques. Ce n'est qu'à partir de 1977-1978 que ses écrits vont refaire surface et connaître une diffusion plus large. de là, tous les patriotes et militaristes crieront au scandale et à la falsification ; mais les témoignages affluent et concordent, ce que Barthas mentionne ne fut pas isolé, partout les soldats exécraient la guerre et leurs dirigeants bornés, souvent ils cherchaient à éviter le combat, parfois ils fraternisèrent avec des soldats allemands victimes des mêmes fous militaristes.

Car c'est là un récit profondément antimilitariste, pacifiste et humaniste que nous livre Louis Barthas. le lecteur sera effaré par les décisions militaires ineptes et leurs conséquences sur les simples soldats ; de la prise coûte que coûte (en vies humaines) d'une bande de terres, à la mauvaise gestion de l'artillerie (pilonnant et tuant dans ses propres rangs) en passant par les ordres et contre-ordres et les mensonges aux hommes dans l'espoir qu'ils ne découvrent le contenu de leurs ordres qu'au dernier moment, trop tard pour reculer.

Voici pour les Carnets de guerre de Louis Barthas, dont nous trouvons ici une adaptation en bande dessinée. C'est, pour le coup, un véritable roman graphique où il n'y a quasiment aucun dialogue mais les extraits du roman éponyme sur plus de 270 pages d'un ton sépia et d'un dessin crayonné très expressif.

Le côté graphique apporté par l'adaptation permet au lecteur de visualiser un texte parfois difficile à suivre tant les mouvements de troupes sont nombreux et les nuances militaires obscures (on se demande bien pourquoi les "informations historiques nécessaires [pour que le lecteur soit] équipé pour suivre l'écrivain et son dessinateur" ont été placées en fin du livre et non au début... car tout le monde ne comprendra pas forcément (et n'ira pas se renseigner) sur les grades militaires ou l'argot de la guerre, et, pour ceux-là, la lecture sera d'autant plus laborieuse.

Bref, un récit adapté remplissant l'objectif de montrer les horreurs et l'absurdité de la guerre, mais d'une densité telle qu'il ne correspond pas aux canons de la BD et doit être appréhendée d'avantage comme un roman illustré.
Commenter  J’apprécie          180
Les carnets de guerre de Louis Barthas

Un seul mot : incontournable !

Je pourrais multiplier les adjectifs, mais vraiment, cet ouvrage est à mettre dans toutes les bibliothèques. Aussi bien pour les amateurs de littérature que pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, ou bien encore pour les fans de BD.

De quoi s'agit-il ? D'un roman graphique, donc de l'adaptation ou de la mise en images d'un texte littéraire. Ici, Alan Fredman (que je découvre) met des couleurs et des images sur les Carnets de Guerre du soldat Louis Barthas. Un homme qui, comme tant d'autres, a quitté sa famille, son travail, son village en 1914 pour aller s'enterrer quatre longues années dans les tranchées qui sillonnent le nord du pays, de l'enfer de Verdun au Chemin des Dames, de l'Artois à la Marne.

Louis Barthas, comme d'autres poilus, a tenu un journal de guerre. Ce sont les extraits de ce journal qui servent de support au travail de Fredman. J'ai souvent lu, étant enseignant d'histoire-géographie, des témoignages de poilus. Mais je suis ressorti de cette lecture particulièrement frappé par deux aspects : la qualité de l'écriture de cet homme d'une part, et d'autre part son discours, à la fois lucide et très engagé (pacifiste et antimilitariste) dès le début du conflit. Ce qui n'a pas empêché Louis Barthas de combattre avec loyauté durant le conflit.

Et que dire de la mise en images ? Fredman fait le choix d'une unité de ton, très sépia, qui rappelle les photos jaunies que l'on peut trouver dans nos vieux livres d'histoire ou de celles que nos anciens pouvaient ressortir du fond d'un tiroir pour parler de la Der des Ders. Avec, lorsque Barthas retourne chez lui en permission, dans son village de l'Aude, des tons bleutés qui apportent une forme d'apaisement, comme un répit au milieu de la folie des hommes, cette folie que ne cesse de dénoncer Barthas dans son témoignage, cette omniprésence de la mort qui rôde, avec le caractère parfois oppressant de certaines vignettes de Fredman, quand tout au long des planches apparaissent à plusieurs reprises des oiseaux noirs de bien mauvais augure, et qui semblent attendre patiemment pour se repaître de chair fraîche ...

Un ouvrage à découvrir et à faire découvrir. Et moi qui ne jurai que par Tardi et ses ouvrages multiples sur la Grande Guerre, de "C'était la guerre des Tranchées" à 'Putain de guerre", il n'est pas impossible que je lui fasse une petite infidélité lorsque l'an prochain, je proposerai à mes élèves de troisième de travailler sur la Première Guerre mondiale à partir de la bande dessinée.
Commenter  J’apprécie          142
Les carnets de guerre de Louis Barthas

Louis Barthas était un homme pacifiste et humaniste. Quand la Première Guerre mondiale est déclarée, il se voit incorporé malgré lui dans un conflit terrible.



C'est un document riche en détails sur les faits historiques. Les dates, les lieux, les petites anecdotes : il est d'une précision chirurgicale.

Mr Barthas dénonce également les conditions de vie de ces hommes, la hiérarchie militaire et les gouvernements. Toutes ces choses qui ne pouvaient pas être dites à cette époque, ni dans les années 1950 apparemment, mais qu'il consignait scrupuleusement dans ses carnets.

Son témoignage est fort. C'est comme un cri de désespoir et d'incompréhension.



Les graphismes d'Alan Fredman sont d'un réalisme frappant. Le choix des teintes de couleur, un peu mornes, fait écho à la boue, aux conditions physiques et morales des soldats et au deuil permanent.
Commenter  J’apprécie          100
La vie secrète, tome 2

Deuxième tome encore plus difficile pour moi que le premier tome. J’ai bien saisi que Grégoire partait en Ukraine sur les pas de son père, pour comprendre ce qui s’était passé pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais c’est tout ce que j’ai compris… Et je n’ai pas eu le courage d’entamer une 2ème lecture pour voir si c’était plus accessible après.
Commenter  J’apprécie          70
La vie secrète, tome 1

Trois générations représentant chacune trois états de la vie, se cherchent et se déchirent en essayant d'exister.



Le passé est représenté par Armand, un vieil homme qui est plongé dans le coma et qui attend sa fin prochaine. Le présent, c'est son fils Grégoire qui a rompu les liens avec lui depuis 25 ans et qui cherche une issue à sa vie. Le futur est l'image de Simon, le fils de Grégoire qui est très lié à son grand-père, à la recherche du bonheur et naviguant entre ces adultes tourmentés.



La mort imminente d'Armand oblige Grégoire à se pencher sur le passé de son père... celui d'un français engagé volontaire dans les Waffen SS ayant participé aux massacres sur le front de l'Est en Ukraine suite à la défaite de Stalingrad où les nazis ont appliqué la politique de la terre brûlée.



L'auteur nous livre une histoire dramatique qui nous prend aux tripes avec des personnages attachants. Fredman n'est pas très connu du public sauf pour des bd de supermarché de type "comment supporter sa famille"...



On peut dire qu'il change brillamment de registre. Le dessin en noir et blanc tout en finesse renforce le caractère intimiste de ce récit. La narration est très originale et dynamique.



Grégoire a construit un drôle de monde affectivement autarcique qui s'est transformé en labyrinthe mental dans lequel il a fini par s'égarer. Il a perdu l'amour de Juliette, la mère de son enfant, sans doute effrayé par le puit de son égoïste douleur qu'il cultive avec obstination tel une pauvre errance étriquée de dandy dépressif.



C'est un véritable voyage tout en profondeur dans les boyaux de l'humanité pour y ressentir peut-être une odeur d'inhumanité. Loin du politiquement correct, on plonge dans les états d'âme d'un bourreau comme pour y expurger quelque chose qui restera à définir dans un second tome concluant ce diptyque. A découvrir !



Commenter  J’apprécie          60
La vie secrète, tome 1

J’ai lu cette BD ou roman graphique sur les conseils de mon conjoint qui l’avait beaucoup aimé.

Je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à la lire. J’y suis retournée à plusieurs reprises. J’ai dû la lire 2-3 fois pour essayer de comprendre.

Le sujet est intéressant. Grégoire, le fils d’Armand, avec qui il est fâché depuis plusieurs années, se penche sur le passé de son père. Ce dernier s’est engagé dans les Waffen SS et a participé aux combats sur le front de l’Est. C’est un sujet qu’il n’a jamais abordé avec son père. Ils ne se sont pas parlés depuis que Grégoire est parti à 17 ans et a coupé les ponts avec son père. Armand avait demandé à sa sœur en cas de pépin, de prévenir son fils. C’est ce qu’elle fera. Même si Grégoire est fâché avec son père, son propre fils est très proche de son grand-père. On passe donc du grand-père, au fils et au petit-fils, dans le présent ou dans le passé et il est difficile de suivre. On comprend tout de même que la vie de Grégoire et ses rapports aux autres sont fortement affectés par le passé de ce père qui n’a pas su en être un.

Le dessin, totalement en noir et blanc et hachuré, n’est pas toujours facile à comprendre, et j’avoue ne pas savoir déchiffrer certaines vignettes.

Je vais attaquer le deuxième tome pour voir si cela s’éclaircit…
Commenter  J’apprécie          60
Tous les défauts des mecs, tome 1

«Nos défauts devraient nous donner une qualité : l'indulgence pour les défauts des autres» (Rivarol). J'éviterai donc de faire chorus avec les auteurs de cette BD… même si ces caricatures m'ont souvent amusée. Et puis, comme disait Louis Pauwels, «ce sont les grands défauts qui se dissimulent le mieux.» ; des râleurs, bordéliques, tourmentés, auto-satisfaits, lourds, amnésiques, accros-télé, etc…, nous en avons toutes dans notre entourage privé ou professionnel et nous les fréquentons sans (trop de) problèmes ; car, dans l'ensemble, il s'agit souvent de travers davantage que de défauts.



Sommes-nous prêtes à nous passer des mecs et de leurs défauts ? Car «qui veut une mule sans défaut doit se résoudre d'aller à pied» (Miguel Cervantes). Et puis «défaut reconnu est à moitié pardonné».



Enfin, reconnaissons que ces défauts sont souvent bien pratiques car «Quand on connaît le défaut d'un homme à qui l'on veut plaire, il faut être maladroit pour n'y pas réussir.” (Alain-René Lesage).



Pour en revenir à la BD, les caricatures sont inégales, sans grande originalité, mais plutôt drôles pour la plupart et souvent frappées au coin du bon sens.



Commenter  J’apprécie          60
Les carnets de guerre de Louis Barthas

Mois après mois, le caporal Louis Barthas raconte les principaux épisodes de cette longue et infernale guerre que fut "la der des ders".

A l'issue d'une brève et bienvenue présentation de l'homme et de la genèse de ses carnets, commence le récit illustré de ce qu'a vécu Barthas dans les tranchées, "de l'enfer au purgatoire et du purgatoire à l'enfer". Il y a beaucoup de textes, cependant l'écriture est prenante, et riche en tension et suspens dans les moments d'action. A l'effervescence de la mobilisation ("ces gens inconscients ont plus d'enthousiasme que de désolation") succède rapidement la réalité du quotidien de ceux "voués au sacrifice", qui s'enlisent rapidement dans une "lutte d'usure". Le fracas des obus, les pluies torrentielles qui noient les boyaux, la boue qui recouvre de la tête aux pieds, le froid mordant qui empêche de dormir, le "spectacle de désolation" que présentent les hectares de "terre convulsée, bouleversée", celui des charniers humains puants et infestés de rats maneurs de cadavres... Rien n'est épargné au caporal et son escouade, ni au lecteur, à travers ces larges vignettes à dominante brune.



Mais pour Barthas, ce n'est pas le pire. Le pire, c'est "le boniment patriotique". Celui des communiqués officiels qui enjolivent une situation partout déplorable et entretiennent les civils dans l'illusion d'une domination française. Les tromperies odieuses des officiers qui mentent aux hommes pour être sûrs d'être obéis (comme dire qu'on est relevé alors qu'on part au front...). Des ordres incohérents voire stupides de la part de dirigeants planqués ("bien au chaud, le ventre plein") et souvent incompétents ("Je me refuse à exposer inutilement la vie de mes hommes"). Barthas l'antimilitariste socialiste ne mâche pas ses mots - qu'il manie très bien - et a bien failli en perdre ses galons. Peu importe, il tient à dénoncer la "mesquine tyrannie" de ses supérieurs ("faussaires, menteurs, lâches") pour qui "nous n'étions que des bêtes de somme" ("c'était révoltant"), et à témoigner que sur le terrain, "la vérité était tout autre".



Heureusement il y a les élans de fraternité entre soldats, y compris allemands, "preuve que cette horrible guerre a été déchaînée contre le consentement des peuples". Et après quatre hivers de "fatigues, souffrances, dangers", le caporal Barthas, épuisé physiquement et moralement, est évacué pour la toute première fois. Ce que l'on retiendra au fil de ses anecdotes, c'est le courage de tous ces hommes durant leurs "54 mois d'esclavage". Et tandis que l'on referme ce témoignage précieux, on a une dernière pensée pour ces "sacrifiés sans pitié" à qui l'on doit tant... à commencer par le maintien de la paix, à tout prix.
Lien : https://www.takalirsa.fr/les..
Commenter  J’apprécie          50
Tout ce qui fait râââler les nanas

Bof. J’ai trouvé ce livre en boîte à livre et heureusement, je ne m’attendais pas a mieux que ce que j’ai pu lire. C’est très misogyne, bourré de cliché. Sur le tas, il y en a une que j’ai un peu plus aimé car un peu plus réaliste et encore. Voilà pas plus emballée que cela et heureusement, ca ne dure pas trop longtemps.
Commenter  J’apprécie          30
La vie secrète, tome 1

EXTRAIT "Voici une très belle histoire qui nous est proposé en deux tomes. Autant vous dire que je regrette déjà de ne pas avoir emprunté dans la foulée le deuxième volet, tant j'ai été pris par l'histoire. C'est une histoire sur les secrets de famille, sur les difficultés à devenir père. Armand n'y est pas parvenu. Ou du moins c'est ce que Grégoire raconte, car finalement, on ne sait pas vraiment pourquoi ces deux là se sont séparés. Grégoire livre ça en quelques mots, parle d'un ras le bol, d'un père facho... Vérité ou perception de jeune homme? Nous n'avons pas la réponse dans cette première partie. Ainsi donc, nous n'avons que le point de vue du fils sur la question. "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
Commenter  J’apprécie          11
Tous les défauts des mecs, tome 1

Une jolie collection de stéréotypes masculins qui peuvent toucher juste et faire sourire.
Commenter  J’apprécie          00
Les carnets de guerre de Louis Barthas

Le dessinateur offre une adaptation graphique tout en bichromie sépia, qu’on pourrait penser peinte avec la «boue sanglante» des tranchées. Une œuvre à hauteur d’homme, quand elle ne se penche pas plus bas encore, dans cette terre détrempée où les rats côtoient les cadavres. Magistral.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
Commenter  J’apprécie          00
Tous les défauts des mecs, tome 1

J’ai emprunté cette BD à la médiathèque, j’avais envie de rire un peu et je ne fus pas déçue. Pour rire, j’ai ri ! Tous les clichés sont là ! De l’homme qui s’oblige à ne pas regarder une autre femme quand la sienne est présente à celui qui apprend qu’il va être papa, en passant par le gentleman en surface et dont les pensées ne sont pas si poétiques… Bref ils y sont tous avec leur petit surnom : l’amnésique, l’attentionné, le gendre, le libéré, l’infidèle, l’égoïste, l’aveugle, etc… J’en serais presque venue à avoir pitié d’eux ! Oh les femmes ! C’est sûr que vu comme ça, on pourrait passer pour des monstres : nous les terrorisons ces pauvres choux…



Bref, ce fut une courte lecture mais de franche rigolade ! Je ne verrais plus du même œil mon pauvre chéri si les pensées exprimées dans cet ouvrage sont réelles !
Lien : http://revesetimagines.canal..
Commenter  J’apprécie          00
La vie secrète, tome 1

Et bien je ne rejoins pas les avis précédents.

En lisant le titre et le résumé de cette bande dessinée, j'ai directement été séduite. Malheureusement, ça s'est arrêté là.

Je n'ai pas compris le parti pris de l'histoire, trop de changement entre les points de vue : le fils, le petit-fils et le grand-père mourant. J'ai vraiment eu des problèmes au niveau de la narration, l'auteur s'embarque dans une histoire assez douloureuse en faisant beaucoup de flash-back qui ne sont pas tellement compréhensibles (en tout cas pour moi). D'une case à l'autre, on est avec le petit-fils adolescent et soudainement, on le retrouve enfant... et ce pendant tout le récit.



Ensuite, Grégoire est sujet à des hallucinations sur son père, que de nouveau, je n'ai pas comprises, (je ne devais pas être très éveillée..). Celles-ci partaient dans tous les sens et j'ai eu des difficultés à identifier le réel de l'imaginaire (ce qui était sûrement voulu par l'auteur mais ça ne m'a pas plu).








Lien : https://pagesversicolores.wo..
Commenter  J’apprécie          00
L'art du vin

http://www.planetebd.com/bd/vents-d-ouest/l-art-du-vin/-/13331.html
Lien : http://www.planetebd.com/bd/..
Commenter  J’apprécie          00
Tous les défauts des mecs, tome 1

Une Bande déssinée pleine d'humour et de vocabulaire ! Un peu comme "Le" dictionnaire pour décripter l'Homme séducteur....en caricature bien sûr !
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alan Fredman (108)Voir plus

Quiz Voir plus

la guerre des boutons

Qui est "têtu comme une mule,malin comme un lièvre ,vif comme un singe"

Lebrac
Camus
Tintin
La Crique

10 questions
111 lecteurs ont répondu
Thème : La Guerre des boutons de Louis PergaudCréer un quiz sur cet auteur

{* *}