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Citations de Alberto Torres-Blandina (38)


Vous croyez au coup de foudre ? Moi, à vrai dire, j’ai toujours été très sceptique. Je suis de ceux qui croient dur comme fer que l’amour se construit peu à peu et avec patience. Mais Pau avait une conception plus romantique : l’amour comme bourrasque, ouragan qui emporte tout ce qui se trouve sur sa route. Moi, je suis arrivé à l’amour, au véritable, celui de l’amour toujours, avec patience et temps. Pau y est arrivé subitement, sans crier gare comme on dit. En fin de compte, c’est la réalité qui finit par s’adapter à nous, vous ne croyez pas ? La réponse dépend de la question. Ils m’amusent ces scientifiques qui s’imaginent expliquer le monde par des formules mathématiques. Comme si c’était possible ! Comme s’il n‘y avait qu’un seul monde !
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Dans la vie, c'est important d'avoir des temps morts pour réfléchir, lire, parler de la pluie et du beau temps avec un inconnu. Avec le stress, on oublie de consacrer quelques minutes à ne rien faire. Ce serait bizarre d'écrire sur notre agenda: mardi, de quinze à seize heures, ne rien faire. L'autobus était mon temps mort de la journée. Le moment où je ne faisais rien. Une heure obligatoirement perdue, mais gagnée sur le temps, sur ce mode de vie frénétique qui ne nous laisse pas une seconde pour respirer.
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Finalement, cette histoire de grandir, c'est du pipeau. Enfant, je croyais que les adultes savaient quelque chose que je ne savais pas, que grandir c'étais franchir des niveaux, monter en quelque sorte l'escalier de la vie, une marche après l'autre. Mais ce n'ai pas vrai. Je n'ai pas vu de niveaux, ni de marche, ni rien. Je continue à être le même.Les années passent et seule la taille du pantalon et le nombre de cheveux change réellement. Là, à l'intérieur, je suis toujours le même jeune paumé, bavard et un peu dingue...
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La réalité n’est qu’une possibilité parmi toutes les autres. Et pas toujours la meilleure.
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Il me disait que la vie nous plante peu à peu des épines dans le coeur. Il me disait que c'était une obligation de s'arracher les plus grosses. Parce que, quand il y a beaucoup d'épines, les étreintes ne sont pas possibles.
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« Vous allez à Istanbul, non ?

C’est normal que je sois très observateur, il y a plus de vingt ans que je balaie cet aéroport et que je rencontre toutes sortes de gens. Mais je ne l’ai pas deviné à vos vêtements ni à vos yeux… ni à rien de particulier. C’est simplement que vous êtes assise là, près de la porte d’embarquement pour Istanbul.

Pourquoi vous riez ? »
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L'espace se dilate dans un aéroport. Quand vous en franchissez les portes, vous êtes déjà dans un autre monde, à des années lumière de vos soucis, dans un endroit où personne ne vous connaît ni ne va vous juger. Où vous n'avez pas d'autre passé que celui que vous vous inventez ni d'autre présent que l'attente... et l'attente peut être longue...
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Tout me semble absurde autour de moi. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien savoir des larmes, ces gens-là ? Pourquoi est-ce qu'ils perdent leur temps dans des conversations hypocrites ou qu'ils se prennent la tête pour des bêtises ? La vie passe à côté de nous, mais nous sommes trop occupés à des conneries pour nous en rendre compte. (p.107)
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Chacun son truc. C'est ça qui est bien, non ? Parce que si on avait tous les mêmes goûts ce serait ennuyeux : qu'est-ce que tu penses du film qu'on a vu hier ? Exactement comme toi. Ah bon, d'accord ... Fin de la conversation.
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Pendant quelques secondes, j’ai fait partie du triangle. Elle, perdue dans le vide. Lui, perdu en elle. Moi, appuyé sur mon balai, les observant tous les deux, ému d’assister à un grand moment. Car d’une certaine manière je pressentais quelque chose de grand : découvrir brusquement, presque en traître, ce que l’on cherche depuis longtemps.
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Mais moi, je l'ai connu petit, Eduardo, et je sais que c'était un type fascinant.
Il avait déménagé avec sa mère dans l'appartement voisin du nôtre. Il a toujours été un solitaire. Il avait très peu d'amis et en vérité ça ne semblait pas beaucoup le préoccuper. Il lisait énormément... Voilà un autre cliché : ceux qui lisent beaucoup finissent un peu tourneboulés. Comme le Quichotte et cette Madame Bovary qui ont fini par croire que la réalité ressemblait à ces livres qui les remuaient tant. Mais la réalité c'est autre chose, vous ne croyez pas ? Ni meilleure, ni pire, mais autre chose. Eduardo, il lui arrivé quelque chose de semblable. Même s'il n'a jamais insinué que c'était la faute des livres, comme certains l'ont affirmé. Eduardo n'est pas devenu un garçon sauvage à cause des livres. Ni lui ni personne. Au contraire, c'est plutôt sa nature farouche qui l'a conduit à voir dans les livres un allié.
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Aujourd’hui est identique à hier. Et demain promet de ne pas être différent. Cela m’effraie et me paralyse. Il n’y a rien qui aille mal dans ma vie, voilà le problème : mon travail ne me déplaît pas, j’aime ma femme et je mourrai pour ma fille. Pour ma femme aussi. Ma maison est grande, jolie et ensoleillée, ma voiture est neuve et j’ai quelques économies à dépenser en voyage, pour un appartement en bord de mer ou ce qui me plaira. Rien ne va mal et c’est ce qui transforme ma vie en prison.
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Je vais bientôt prendre ma retraite et, pour être sincère, je n'en ai aucune envie. Je sais que je vais regretter mon balai quand je serai en train de m'ennuyer à la maison. Ici, je me distrais .. et je me sens utile. Le travail nous grandit, grâce à lui on fait partie du monde, on est un rouage actif de la société. [...] Tant qu'on travaille, on peut se coucher tous les soirs avec fierté. Fierté d'avoir apporté sa pierre à l'édifice. Peu importe qu'on soit pilote, le vieux qui fait le nettoyage ou la très jolie serveuse. [...] Nous faisons partie d'un tout et, si discrète que soit notre fonction, sans elle rien ne serait pareil.
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Dans la vie, c'est important d'avoir des temps morts pour réfléchir, lire, parler de la pluie et du beau temps avec un inconnu. Avec le stress, on oublie de consacrer quelques minutes à ne rien faire. Ce serait bizarre d'écrire dans notre agenda : mardi, de quinze à seize heures, ne rien faire.
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Eh bien l'autre jour, j'ai appris presque par hasard la fin de l'histoire. Une fin très triste. Mais elle ne pouvait pas être différente.S'il avait fini ses jours sur un canapé avec la télécommande à la main, aucun de ses actes n'aurait eu de sens. Imaginez que Roméo et Juliette ne meurent pas. Ils s'enfuient et vivent ensemble dans un appartement de 50 m2 à peine avec leur trois enfants: Roméo enlève les pieds de la table que je puisse la nettoyer
! je passe toute la journée à bosser et je ne peux même pas me mettre à l'aise chez moi!.............
Vous voyez ou je veux en venir. Qui se rappellerait alors toutes les souffrances qu'ils ont du supporter? Les pénuries, les disputes familiales.... Personne, absolument personne.
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Le Gange est le fleuve de la mort. Regarder le Gange c’est regarder sa propre fin en face. Pour Eduardo, ce fut un terrible choc. Il a compris que la vie était trop courte pour la gâcher avec toute cette histoire de naître, grandir, travailler huit heures par jour, se marier se reproduire, regarder le foot, grossir et mourir.
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Dans la vie, c’est important d’avoir des temps morts pour réfléchir, lire, parler de la pluie et du beau temps avec un inconnu.
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C'est simple. Les destinations, c'est comme les coupes de cheveux, les chaussures... ou le conjoint.
On les choisit s'ils nous vont bien.
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Si le Japon est le seul pays qui n’existe pas ? Je l’ignore. C’est une information confidentielle. J’en sais déjà trop. Je ne peux pas être au courant de tout. Bon voyage. N’en allumez pas une autre, fumer c’est mauvais pour la santé… D’accord, une dernière question… Tous ces Japonais avec leurs appareils photos ? Non, il n’y en a pas tant que ça, même si on en a l’impression. Ce sont toujours les mêmes. Une cinquantaine. Ils sont recrutés pour voyager et prendre des photos. Un travail aussi digne qu’un autre? Vous ne croyez pas ?
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Beaucoup d’illusion mais peu de récompenses. C’est le destin des artistes. Il a envoyé ses recueils aux éditeurs qu’il connaissait et tous lui ont répondu par une lettre de refus. La lettre n’est jamais bon signe. S’ils sont intéressés, ils téléphonent. La lettre est pour ceux qui restent en rade.
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