Aleksi Briclot

Faisant partie de la même collection de bandes-dessinées que "Les contes de Brocéliande" et "Les contes du Korrigan" et étant passionnée et intriguée, comme la plupart d'entre vous très certainement, par la légende du roi Arthur, j'ai eu envie de découvrir ce premier tome mais j'avoue que j'ai été un peu déçue. Je m'attendais à retrouver la même ambiance et les mêmes teintes de couleurs que dans les premiers ; or, ce n'est absolument pas le cas. Certes, les personnages sont extrêmement bien dessinés et l'ambiance enivrante mais cela ne m'a pas réellement accroché au point d'avoir envie de lire les tomes suivants.



Dans cet ouvrage, il est certes question du légendaire roi Arthur et de son épouse Guenièvre mais celui-ci se divise en réalité en trois courtes historiettes narrant l'histoire d'autres personnages tout aussi mythiques et célèbres (mêmes si certains sont moins connus).



Dans la première partie, le lecteur fait la rencontre du beau et ténébreux Lancelot du lac qui, au péril de sa vie, porta secours à la première dame de la cour, enlevée par Méléagant. Les auteurs n'ont pas jugé utile de rappeler au lecteur ce qu'il advint par la suite de Lancelot et Guenièvre mais est remonté bien en amont, jusqu'à l'adoubement de Lancelot.



Dans la seconde histoire, il est question du jeune paysan Perceval qui décida, bien que fort jeune et inexpérimenté, de se rendre à Camelot afin de devenir un vassal d'Arthur. Devant faire ses preuves, il dut affronter le chevalier Vermeil afin d'être considéré comme digne de siéger autour de la table ronde. Lui, si jeune et sans expérience de la chevalerie, réussira-t-il son épreuve ?



Enfin, dans la troisième et dernière histoire de ce tome, les auteurs s'intéressent au neveu d'Arthur, Gauvain, qui, pour protéger son roi, ne fut pas lâche et accepta le duel lancé par le chevalier vert mais la bravoure ne fait pas tout car n'oublions pas que même le plus brave des hommes reste un homme, un être fait de chair et de sang et qu'il peut parfaitement céder à d'autres tentations...ce qui prouve d'ailleurs qu'il n'est qu'un homme !



J'avoue que je suis quand même assez mitigée quant à dire ce que j'ai réellement pensé de cette bande-dessinée car on ne peut pas dire que j'ai adoré mais on ne peut pas dire que je n'ai pas aimé cette lecture. Donc, ce que je vous conseille est de juger par vous-mêmes car on passe tout de même un agréable moment en la lisant. A découvrir !

Ce second volume des légendes de la table ronde était très intéressant. Les illustrations de la bande dessinée sont magnifiques ! J'ai vraiment adoré le visuel qui est tout simplement splendide. Et l'histoire épique est immersive. Une chouette lecture.

Le livre évoque des légendes populaires qui sont déjà bien connus de tous, mais sa lecture reste sympathique. Les dessins sont beaux, la BD est plaisante à lire et l'histoire reste captivante. Cela reste un bon moment de lecture et de distraction. Les légendes autour d'Arthur sont toujours sympas à redécouvrir.

Qui veut jouer au Sloubi? Je rigole, on est pas dans Kaamelott.... Rossbach, Briclot et Istin revisitent le mythe de l'enchanteur dans une version plus dark fantasy que jamais et assez proche de ce que l'on pourrait imaginer.



Nés, lui et Viviane, de l'union d'une druidesse et du dieu cornu (les fanatiques religieux parleront uniquement du diable), Merlin grandit à Avalon, est initié à l'enseignement des druides et de la magie, grandit et s'unit à...sa propre soeur lors de la bête de la Beltaine. Visiblement, l'inceste n'est plus une tendance, c'est même devenu obligatoire... bref... on entend parler du fameux roi qui doit unifier la Bretagne...tout le monde sait qui c'est! On retrouve les mêmes personnages: Lancelot, Guenièvre, Uther, Ygraine, Vortigern etc.... et Merlin poursuit sa vie et son chemin, en tentant d'expliquer à ceux qu'ils croisent ce qui est juste et raisonnable.



Les dessins sont une tuerie, je ne peux pas dire mieux. Merci à ces trois créateurs pour ce bel instant de lecture!

C'est une série pas mal mais sur un sujet déjà maintes fois traité dans le monde de la Bd. Automatiquement, il n'y a rien d'innovant et pas d'effet de surprise. Les dessins sont tout à fait enchanteurs.



De plus, la narration est plutôt agréable car les histoires sont assez bien compartimentés. Cependant, il n'y a guère d'effet de surprise car tout le monde ou presque connaît les légendes de la table ronde.



La chasse de l'animal légendaire est très souvent évoqués dans les légendes et mythologie. Elle glorifie et consacre le héros. L'animal légendaire incarne " L'Autre Monde ". Il est inaccessible au profane et seul l'élu mérite de le rencontrer et de le chasser.



Cette bd est tout simplement victime du fait qu'elle traite toutefois très correctement un sujet déjà depuis longtemps épuisé. Réservé au public qui n'a encore rien lu sur Merlin ou le roi Arthur, ni même sur Lancelot, et qui ne regarde pas Kaamelott.



Le traitement graphique m'a fait pensé d'abord à l'univers d'un jeu vidéo. Renseignement pris, l'auteur Aleksi s'est également illustré dans ce domaine d'activité. L'illustration ne relève t'elle pas du travail de synthèse?

Premières prouesses est le premier tome des légendes de la table ronde consacré aux exploits des chevaliers d'Arthur Pendragon.

Dans ce mini-cycle en trois volumes, Ronan le Breton met donc en avant principalement Lancelot, Gauvain et Perceval en adaptant pour le format BD les plus fameuses histoires médiévales concernant ces personnages tout en conservant l'esprit des romans courtois dont ils sont inspirés.

Après un court prologue qui nous présente les hauts faits ayant amené Uther puis Arthur à la tête de tous les royaumes de Bretagne, Ronan nous présente sa relecture des récits de chrétien de Troyes sur "Lancelot ou le chevalier à la charrette" et "Perceval ou le conte du Graal" (en l’occurrence le passage relatant le duel avec le chevalier vermeil).



La troisième prouesse est l'adaptation d'un roman de chevalerie médiéval datant du XIV ème siècle, "Sir Gawain and the Green Knight". Pour ce dernièr récit, nous n'avons aucune indication à ce jour sur l'identité de son auteur anglo-saxon.

Chaque segment a été dessiné par un artiste différent, et c'est ainsi que se succède John Mac Cambridge, Bena, Christi Pacurariu et Aleksi Briclot, avec pour le coup une certaine homogénéité dans la qualité globale bien qu'Aleski nous livre la partition la plus brillante.

Le choix de partager le travail à certainement était motivé par l'idée de vouloir augmenter la vitesse de conception de chaque tome et ainsi proposer une édition de chaque volume dans un délai le plus court possible.

Ronan le Breton y assure l'intégralité de la narration, on peut le gratifier d'une belle plume ainsi que d'un beau travail de synthèse sur les différents mythes pour ne conserver que l'essentiel, sans pour autant trahir l'esprit des œuvres mère.

Ce premier tome est une excellente BD qui nous propose une belle adaptation de ses anciens récits médiévaux tout en conservant la vision "amour courtois" des romans dont ils sont tirés. Attention toutefois, incontestablement Premières Prouesses est une œuvre qui ravira les passionnés de mythologie arthurienne mais pourra laisser de marbre les autres.
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Ronan le Breton nous entraîne dans une relecture des Chevaliers de la Table Ronde. Il nous propose de retrouver le Roi Arthur, ses chevaliers, la forêt de Brocéliande et le château de Camelot.



Évidemment, tout le monde connaît l'histoire pour l'avoir lu ou pour l'avoir vu dans différents films ou dessins animés.



Les auteurs déclinent la légende en présentant les épopées de trois chevaliers mythiques de la garde rapprochée du Roi Arthur.



C'est l'introduction de Lancelot du Lac, élevé par la Dame du Lac. C'est celui qui sera la défenseur et le chevalier servant de Genièvre, la reine et femme d'Arthur.



Perceval, jeune paysan gallois, va gagner ses galons, préserver l'honneur de la Reine et du Roi. C'est lui qui va défier et vaincre le Chevalier Vermeil qui semble bien diabolique. Il sera adoubé et partira à la conquête et la recherche de la coupe sacrée, le Saint Graal. Il sera éternellement Perceval le Gallois.



Et que dire du valeureux Gauvain qui va risquer sa tête pour respecter la parole donnée à un ennemi un peu maléfique. Il découvrira que son adversaire était en fait Merlin l'enchanteur qui voulait tester sa valeur, sa moralité et sa capacité à être fidèle à la parole donnée. mais le vaillant chevalier a succombé aux charmes de la fée Morgane, vile tentatrice. La mésaventure de Gauvain servira d'exemple aux autres chevaliers pour les aider à être moins faibles et à ne pas succomber à la tentation.



L'histoire se termine avec le départ de la barque emmenant Arthur, après sa dernière bataille, vers l'île d'Avalon.



Le graphisme rappelle le graphisme de certains jeux vidéos. Il en de même pour la mise en forme des cases au sein des planches. J'ai été moins sensible au choix des couleurs, que je trouve un peu trop froides. Mais elles rappellent l'atmosphère du film Excalibur de John Boorman.



Lecture intéressante pour découvrir un type de narration que je connais peu.

Illustrations allant de magnifique à tout juste passable.

J'ai remarqué des photos montage issus de films comme Braveheart, a t-on le droit d'utiliser des images de films sans autorisation?

Toujours est il que je trouve cela plutôt étrange.

Cela manque de régularité.

Le texte est tout juste passable, ni plus ni moins.

Comme tous les ans, un beau recueil d'illustrations des plus grands dessinateurs de bd de la maison Soleil.

Dans ce second ouvrage des légendes de la table ronde, Ronan le breton adopte une forme narrative différente à celle du premier volume. Si dans "premières prouesses" l'auteur adaptait plus ou moins respectueusement d'anciens romans médiévaux n'ayant aucun lien entre eux, ici il développe un récit unique chapitré en trois parties.

Successivement Gauvain, Perceval et Lancelot, tenteront de s'emparer de la couronne du cerf blanc dont on dit qu'elle peut garantir à son porteur le pouvoir de façonner une nouvelle ère pour les hommes.

Sans le savoir, nos trois héros chevaucheront sur les traces du Dieu Cernnunos dont la course effrénée garantie le renouvellement de la vie.



Dans les anciens mythes celtes, Cernunnos "le Cornu" était connu pour être principalement le dieu de la fertilité et garant du maintien du cycle de la vie.

Il était représenté sous la forme d'un cerf blanc et était paré d'un torque représentant son pouvoir sur le cycle des saisons.

Chaque année Cernunnos renaissait au solstice d'Hiver, se mariait à Beltan (début de l'été), et décédait au solstice d'été.

L'on dit encore que pendant les sept jours de Samain les portes d'Annwvyn (Sidh en irlandais) s'entrouvraient et ainsi permettaient aux créatures de l'autre monde de fouler notre monde et que Cernunnos y livrait chaque année sur cette période une chasse sauvage.



En revisitant librement les mythes antiques gallois (Mabinogion) tout en les associant à une vision chrétienne, Ronan réussit un pari osé. Au mythe de Cernunnos il ajoute le personnage d'Arawn (Roi D'annwvyn "l'autre monde") auquel il donne la fonction de chasseur inflexible dont l'unique objectif est de tuer le dieu cerf afin d'ouvrir définitivement notre monde à celui des morts (dans une vision symbolique chrétienne).

Nul doute que Le Breton aura façonné pour l'occasion une nouvelle identité à ce personnage peu connu de la mythologie galloise, en l’associant pour l'occasion à celle de Gwynn ap Nudd qui était chargé dans la mythologie de guider les âmes des morts vers l'Annwvyn aidé de ses meutes de chiens enragés.



Autant le dire de suite, avec cette histoire totalement inédite du cycle arthurien, Ronan le breton rend un bien bel hommage au mythe en signant une épopée qui n'a rien à envier aux véritables légendes médiévales. La forme narrative est toujours aussi poétique et envoûtante, avec toujours cet attachement de l'auteur à conserver cette même justesse de ton que sur les romans courtois dont il s'inspire.

Dans ce volume, Aleski Briclot signe les deux tiers des illustrations et plus que jamais son style s'affirme ici pour nous offrir des planches d'une beauté absolue.

Sans porter atteinte au travail de Nicolas Demare et Christi Pacurariu (respectivement sur le prologue et la deuxième partie), on peut véritablement regretter qu'Aleski ne se soit pas chargé de l'intégralité de la conception de ce tome.

On peut noter une amélioration spectaculaire sur la beauté visuelle de ses planches et ce en comparaison avec son implication sur le tome 1.

Le cerf Blanc est une Bd envoûtante, magique, épique, une vraie belle réussite.
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Il s’agit ici d’un Beau Livre. Les dessins et les couleurs sont somptueux, les détails sont poussés, chaque page est travaillée avec soin, encadrée d’enluminures celtiques, et même si la légende est plutôt martyrisée, il n’en reste pas moins qu’il souffle un vent poétique sur tout l’ouvrage. Vraiment un livre d’art. Attention, cela pourrait surprendre ceux qui ne sont guère habitués à la Fantasy et à ses créatures fantastiques… Car il y en a, et même la mère de Merlin a des allures de créature éthérée avec toutes ces spirales qui lui parcourent le corps…



J’en suis restée soufflée quand je l’ai eu en main… J’ai parcouru les pages un peu timidement, je l’avoue, je n’avais pas assez de mes deux yeux pour tout regarder et il m’arrive toujours de l’ouvrir pour me perdre dans le délice des petits détails…



Oui, un Beau Livre avec des majuscules...

Un volume un peu à part de l'univers de Spawn, ce tome est presque plus un roman graphique qu'un simple comic. Une vraie petite perle.

Un artbook de grande qualité : couverture avec tissu, textes bien écrits et surtout papier de qualité qui rend très bien les couleurs des artworks. Un petit bijou à avoir chez soi pour tout fan d'Aleksi Briclot.

Merlin, qui ne connaît pas son histoire ? Et pourtant Jean-Luc Istin nous livre ici une nouvelle version de cette histoire bien connue : Merlin, Vivane, Arthur.

Merlin et sa jumelle Viviane sont élevés sur l'île d'Avalon par Ana, leur mère. Initiés à la religion de la Grande Déesse, de Cernunos, ils apprennent à discerner la vérité.

C'est Merlin qui nous parle de son histoire, de son amour incestueux pour sa soeur Viviane, de sa volonté de quitter le rivage brumeux d'Avalon pour aider les hommes sur l'île de Bretagne.

Il y rencontrera Vortigern, Uther... Arthur.

Mais jamais il ne pourra oublier sa soeur, et l'enfant qu'elle lui aura donné.



C'est définitivement un magnifique album pour adulte. 110 pages de poésie et de rêve à travers les magnifiques illustrations d'Aleksi et de Rossbach, à travers la plume de Jean-Luc Istin en compagnie de Merlin qui est le narrateur de cette tradédie.

Car c'est bien cela, la légende d'Arthur et de Merlin.

Superbe!

Je n'ai qu'un mot pour décrire ce beau livre : Waouh !!! Beau livre, oui, il mérite définitivement ce qualificatif, et plus encore ! L'objet m'a coûté près de 35€, mais il les vaut largement et je suis très heureuse d'avoir craqué et de m'être offert ce cadeau !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..

Halàlà, depuis le temps que je l’attendais celui-là, le voilà enfin ! Un beau livre édité par Soleil entièrement consacré au plus célèbre des druides …
Lien : http://autrecotedumiroir.net..

Merlin a été un album qui m’a soufflée sur le plan esthétique. Aleksi et Rossbach sont deux illustrateurs de talent. A l’époque, j’avais été transporté par ce côté au point de minimiser les dégâts sur le plan scanéristique. Même si Jean-Luc Istin est reconnu, le texte me paraît un peu plat. Il est plus de l’ordre de la légende que du narratif.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..

Lecture agréable et rapide de ce premier tome qui présente à travers différentes histoires, trois grands chevaliers (Lancelot, Perceval, Gauvain) de la Table Ronde.

Un livre magnifique illustré par Aleksi Briclot et JS Rossbach, deux illustrateurs de talent. Ils s'appuient sur un scenario de Jean-Luc Istin pour proposer une relecture du mythe de Merlin l'enchanteur. Un Merlin très proche de la nature et poétique.

un peu trop résumé à mon goût mais tout simplement magnifique!

les illustrations sont parfaites et les textes nous entraînent la tête la première dans ces légendes que j'aime tant.

les explications en fin de livres sur les noms de lieux, de célébrations sont un plus pour ceux qui ne s'y connaissent pas trop