Qu'elle est belle cette BD !!! J'ai adoré suivre Séraphin dans sa découverte des mystères de l'éther. L'histoire se passe en 1869, on y croise des personnages célèbres comme Bismarck et Sissi l'impératrice. Mais l'Histoire est quelque peu modifiée puisque la science s'est assortie grâce à la mère du jeune Séraphin, exploratrice et scientifique, d'une quête de l'éther, source d'énergie phénoménale qui attise bien sûr les convoitises.
Les dessins sont délicats et soignés. Le château de Ludwig de Bavière est proprement somptueux. La colorisation pastel m'a enchantée.
C'est un délice pour les yeux et cette Histoire retravaillée est passionnante j'ai vraiment hâte de lire la suite de cette aventure. Avis aux amateurs de steampunk Vernien, on est en plein dedans !!
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1868 : une pionnière de l’aérostat disparaît à 13.000 mètres d’altitude en tentant de prouver la possibilité de "l’éther" comme carburant. Un an après, son dernier message parvient mystérieusement à sa famille, mari et enfant…
J’ai vraiment beaucoup aimé les dessins d’Alex Alice, un auteur semble-t-il fasciné par l’espace, par le 19ème siècle et probablement par Jules Verne aussi. Son prototype d’aérostat n’a rien de réaliste : c’est une machine de théâtre, tout comme le Nautilus du capitaine Nemo. Mais on n’en a pas moins de beaux croquis et des plans de construction tout ce qu’il y a de plus détaillés (mais n’essayez pas ça chez vous).
L’intrigue est passionnante aussi, les personnages attachants avec même l’apparition de figures historiques telles Louis II de Bavière et Sissi.
Challenge Bande dessinée 2023
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Une bande-dessinée géniale, sur la conquête de l'espace et de l'ether
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Fin 19e, un an après la disparition de sa mère partie à la conquête de l'éther à bord d'une montgolfière, le jeune Séraphin et son père reçoivent une mystérieuse lettre qui les amèneront vers la Bavière où les attendent d'étonnantes découvertes et aventures...
Une très riche et belle bande dessinée pour jeunes et moins jeunes, qui fait voyager dans le temps, l'imaginaire et l'espace. On y trouve une multitude de références historiques, littéraires, cinématographiques, mythologiques et scientifiques (Jules Verne, Miyazaki, le château de Neuschwanstein et Louis II de Bavière, Bismarck, les théories et expériences autour de l'éther, les grandes inventions et j'en passe...). Le tout habilement orchestré dans un récit épique haletant et superbement illustré.
Une BD qui donne envie d'en savoir plus, de partir à la découverte des influences de l'auteur/illustrateur. Et bien sûr de lire la suite...
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1868 - un groupe d'explorateurs un peu fous cherchent de l'éther. Pour cela ils utilisent une montgolfière : Claire arrive à 12900 mètres d'altitude et le détecteur trouve de l'éther! Mais un accident se produit et la montgolfière s'écrase : Archibald et son fils Séraphin se retrouvent seuls.
Un an plus tard, le jeune garçon est pourtant toujours obsédé par l'éther et rêve de ses propriétés. Archibald a repris son travail d'ingénieur jusqu'à l'arrivée d'une lettre étrange : une sorte de convocation pour récupérer le carnet de bord de Claire. Direction la Bavière et le roi Ludwig!
Mais un moteur à éther signifierait un grand pouvoir pour celui qui le possède et celui-ci attire donc les convoitises.
Une grande aventure s'annonce pour le deuxième tome lorsque le roi est obligé de s'enfuir à bord de l'éthernef !
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Spoilers.
Époustouflante, magnifique, captivante, émouvante, drôle, poétique... Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire une des plus belles BD qu'il m'ait été donné de lire.
Un charme puissant se dégage de cet univers steampunk servi par un dessin délicat, précis, détaillé, et des couleurs pastel claires, tout en légèreté. Chaque case est un régal pour les yeux, qui s'attardent à découvrir tous les détails dans ces décors architecturaux (gare, centres-villes, châteaux) ou dans ces machines volantes et bondissantes.
La mise en scène est incroyable, des plans à couper le souffle nous donnent le vertige ou nous propulsent au fond de notre fauteuil grâce à la puissance de l'éther... Action, rebondissements, émerveillement scientifique, l'auteur nous insuffle la même énergie qui habite ses personnages, le même espoir fou de relever les défis de l'exploration et de l'ingénierie.
En même temps, une grande nostalgie nous prend, comme celle du roi de Bavière, le Prince mystérieux et solitaire, qui ne sait pas vivre dans ce monde et qui regarde l'horizon, triste et mélancolique. Sa seule raison de vivre est de mener ce projet fou, d'explorer les territoires vastes et inconnus, et quand son rêve semble lui échapper, il est près de se jeter du haut de sa tour...
Le Prince, Séraphin, son père, sa mère, Hans, Sophie, l'impératrice d'Autriche, chacun d'entre eux s'incarne à la perfection dans le récit pour nous toucher, par leurs attitudes et leur manière d'interagir entre eux, le tout dans des dialogues ou une narration qui ne négligent pas le poids des mots, leur nature poétique ou les silences.
Une lecture qui marque profondément. Un chef-d’œuvre.
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J’ai reçu cette BD en Service Presse dans le cadre du festival Quai des Bulles. Je tiens à remercier l’éditeur Rue de Sèvres et Gilles Paris pour cet envoi.
Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à brosser les gens dans le sens du poil, même lorsqu’il s’agit de SP. Alors, n’allez pas croire que ce que je dis sur ce titre est une forme de lèche-botte : cette BD est géniale !
C’est bien, c’est bon, c’est… Zut, Alice, ça ne rime pas… Bref…
J’avais découvert Alex Alice avec sa trilogie sur Siegfried et la légende de l’anneau des Nibelungen. J’avais adoré son style de dessin. J’étais donc ravie de retrouver son trait. Et sur cette histoire, quel dessin ! Tout à l’aquarelle avec un aspect coloration direct sur les traits au crayon rouge. Je sais que cela ne doit peut-être pas plaire à tout le monde, mais d’ordre personnel, je trouve que ces techniques donnent de la force aux illustrations et de l’expressivité aux personnages.
Je ne me lasse pas d’observer chaque case de chaque page, encore et encore à la recherche des détails, des petites différences entre le crayonner et le rendu final.
Si je devais faire un reproche, c’est la ressemblance de certains personnages de ce récit avec ceux de Siegfried. Séraphin et le roi de Bavière ne sont pas sans rappeler le héros germano-scandinave et les demoiselles à la Walkyrie.
La couverture de l'ouvrage est aussi sublime. Elle rappelle de vieilles publications. Le touché tissu de cette couverture est très agréable et donne l'impression d'avoir un livre ancien dans les mains.
Et si la conquête spatiale avait commencé en 1869 grâce à l’éther ? Voilà ce que ne nous propose cette histoire, mêlant les sciences à la Jules Vernes, Histoire ainsi que contes et légendes.
Pour son scénario, l’auteur a très bien travaillé son sujet. J’avoue que j’ai beaucoup apprécié l’utilisation de l’esprit romantique de Ludwig II de Bavière (dont vous connaissez tous le château « disneyland »), les ambitions de la Prusse et de Bismarck ainsi que l’avancé des sciences avec la révolution industrielle. Le tout donne un résultat digne du meilleur steampunk tout en restant simple et travaillé.
Le récit est bien ficelé, avec de l’action. Une histoire que tout enfant, ou grand enfant voudrait vivre ! Rarement une histoire m’aura autant fait vibrer depuis « 20 000 lieues sous les mers » de Jules Verne.
L’ensemble est ponctué d’humour, que ce soit dans les bons mots ou dans les situations. Un véritable plaisir.
Mais la fin… J’ai cru mourir. Comment peut-on couper le récit à ce moment-là ? Et dire qu’il va falloir attendre l’année prochaine pour lire la suite.
Les personnages sont très attachants, quels qu’ils soient. L’auteur s’est attaché à éviter les stéréotypes même si certains, comme Hans le bon petit bavarois, ne sont pas dépourvus de référence. J’ai beaucoup apprécié le père de Séraphin, Archibald : sévère, mais juste, il sait écouter son fils et se fait homme d’action quand il le fait. Nous sommes loin de l’image du professeur aveuglé par son travail et incapable de tout « exercice physique quelconque ».
Ludwig de Bavière m’a aussi beaucoup touché. C’est un rêveur…
Ce qui pourrait être le plus gros reproche de cette BD viendrait des personnages féminins. Bien que Sophie soit une jeune femme dynamique, la tête sur les épaules et très audacieuse ; que Marie, la mère de Séraphin soit une aventurière ; et que Sissi (si si, je vous jure qu’elle est là, ha ha ha) fasse preuve d’un charisme étonnant et d’un caractère plus trempé que l’image habituelle, ces dernières restent dans des rôles secondaires. À la fin de ce tome, Sophie se retrouve bien seule face à Séraphin et son père, à son jeune demi-frère Hans et au roi de Bavière. Le complexe de la Schtroumpfette guette le tome 2.
Mais bon, ces personnages féminins restent malgré tout très bons et j’avoue que Sissi m’a vraiment surprise.
Il est évident que cette histoire propose de très nombreuses références à d’autres œuvres. Le personnage de Hans, par son design aussi bien que son génie, n’est pas sans rappeler certains personnages de Miyazaki ou encore de Matsumoto.
Je mettrais aussi ma main à couper que les références à Verne sont très nombreuses, mais ayant lu uniquement « 20 000 lieues sous les mers » et « Michel Strogoff », je serais bien incapable de vous dire lesquels.
On remarquera aussi les clins d’œil à Hergé, aux légendes arthuriennes, à Wagner et à ses opéras (et de fait à la précédente trilogie d’Alice), à la légende du Chevalier au Cygne, à une nouvelle de Poe (dont le titre m’échappe).
Un dessin sublime, une histoire construite et bien ficelée, des personnages attachants et drôles… Un récit d’aventures comme j’aimerai en lire plus souvent. Je ne peux que vous recommander très chaudement cette BD !
Si vous avez les moyens, je ne pourrais que vous conseiller d'essayer d'acquérir la version grand format. Je pense que pour le dessin, ce ne doit être que du bonheur !
Un coup de cœur !
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J'ai bien aimé le style Steampunk qui fait ressortir le siècle des inventions malgré l'arrivée imminente de la guerre. Le projet fou d'aller dans l'espace peut se réaliser avec une simple montgolfière ! Un Roi très pointilleux, qui serait prêt à tout pour la paix dans son pays.
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Première réaction : que c’est beau, que c’est beau, que c’est BEAU !
Au croisement d’un roman de Jules Vernes et d’une œuvre de Hayao Miyazaki, le très talentueux Alex Alice nous entraîne dans une course aux étoiles amorcée depuis les chateaux de Bavière au XIXème siècle, et met en place tout un univers riche et soigné, qui danse la valse avec le steampunk et la science-fiction, le tout servi par des aquarelles talentueuses et un scénario épique, qui sait où il va.
Rien que pour le plaisir des yeux, Le Château des étoiles vaudrait la peine que l’on se le procure… mais la série qui ne compte pour l’instant que deux tomes sur les sept prévus a en prime beaucoup de fond pour servir sa forme. Ce premier tome pose les enjeux, campe les personnages et amorce le scénario (les deux premiers tomes fonctionnent comme un arc narratif suffisament complet pour que le lecteur ne reste pas trop sur sa faim).
Un futur grand-classique.
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Découvert dans la médiathèque de ma ville , la couverture m’a tout de suite attiré .
On a l’impression d’entrer dans un roman de Jules Verne illustré. J’adore le côté steampunk de cet ouvrage .
Nous suivons Séraphin et son papa ingénieur appelé par un roi Bavarois pour finir les travaux de recherche sur l’éther pour visiter l’espace .
Les personnages sont attachants, les dessins sont de toutes beautés on a l’impression de lire de l’aquarelle .
Une sublime découverte
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Quelle bande dessinée magnifique!! J'ai la version collector et il est vraiment très agréable de découvrir cette merveilleuse histoire travaillée à l'aquarelle.
Dans un esprit entre Jules Verne et Miyasaki, l'auteur nous entraîne à la poursuite de l'Ether. Tantôt dans les airs, tantôt dans des châteaux Bavarois, on se promène dans des planches pleines de couleurs.
Bref, cette bande dessinée est une merveille à mettre dans toutes les mains§
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