Ce premier tome avoisine les 600 pages, mais il se lit très vite. Une fois qu’on passe les 50-60 premières pages, on est vite entraîné dans l’intrigue. Le style est fluide, malgré quelques répétitions (qui auraient pu être évitées si listing il y avait, je pense). J’aurais donc aimé avoir une petite carte mais aussi ce fameux listing des personnages pour savoir quel souverain est affilié à quel royaume et quel est son don. Malgré ça, on se repère quand même assez bien au fil de l’histoire.
C’est une sorte de remake des Hunger Games mais avec quelque chose de beaucoup plus posé. Ici le but n’est pas de s’entretuer mais de déjouer une malédiction et de réfléchir au royaume qu’il faut supprimer s’ils n’arrivent pas à résoudre l’énigme leur permettant de tous survivre.
Les personnages sont sympas et attachants mais j’ai trouvé qu’on manquait de descriptions physiques pour bien se les représenter. Ceci dit, on n’a pas de souci pour leur caractère car c’est bien travaillé à ce niveau-là. Le rythme est cool, ni trop lent ni trop rapide. On a des actions, c’est maitrisé et je n’ai pas trouvé de véritables longueurs. Les descriptions des environs et des pouvoirs sont très bien maitrisées, on arrive à se repérer assez bien.
Un des plot twist était assez évident pour moi, quand il est découvert je n’ai pas été surprise. Malgré tout, l’autrice l’a travaillé de fond en comble donc il y a des éléments annexes que je n’avais pas du tout vu venir à ce sujet. Et c’est fait avec logique donc ça ne fait pas gros cheveu sur la soupe. On a les réponses à nos questions là-dessus, même s’il reste encore quelques parts d’ombre, ce qui est logique puisqu’une suite est prévue.
Ce qui m’a un peu gêné aussi, c’est le love interest qui s’installe (et qui est expliqué plus loin) avec une scène un peu hot mais qui n’apporte rien à l’histoire et qui n’a d’ailleurs pas grand-chose à faire dans un roman de ce style. Le love interest a des explications dans le dernier quart du roman, de même que la place de l’amour face aux malédictions et la façon dont on peut les gérer. Seulement, Isla ne démontre à aucun moment éprouver des sentiments pour celui qu’elle va choisir et tout cet attrait sentimental n’est géré qu’à la fin de l’histoire. C’est donc un petit point qui aurait mérité être retravaillé et anticipé.
La fin est tout à fait correcte, elle ne nous laisse pas sur une révélation monstrueuse et on peut donc patienter plus facilement en attendant la suite. C’est donc un roman que j’ai apprécié dans son ensemble.
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