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Citations de Alfred J.E. Fouillée (62)


Le Philosophe (Confucius) était complètement exempt de quatre choses. Il était sans amour-propre, sans préjugés, sans obstination et sans égoïsme.
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Nos sensations donc eu nullement pour "but" de nous procurer la connaissance des phénomènes naturels, ni de que Platon appelait leur "essence" intime. S'ils finissent par revêtir une telle fonction, ce que secondairement et ultérieurement, à l'époque où la connaissance théorique elle-même acquiert une valeur pratique dans la lutte universelle pour l'existence, où elle assure la supériorité à certaines races et, avec une force supérieure, développe une jouissance supérieure.
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Chaque être est en rapport avec tous les êtres; il en subit l'influence, il influe sur eux à son tour. C'est ce que Platon et Leibniz appelaient l'universelle harmonie, grâce à laquelle tout être devient le miroir de l'univers c'est ce que Kant appelait l'universelle réciprocité d'action.
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La conception des états mentaux comme représentations est au fond assez enfantine à vrai dire, ma sensation du soleil ne représente pas le soleil et n'en est ni la copie ni le portrait elle est un moyen de passion et de réaction par rapport au soleil, elle est la conscience d'un effet subi et d'une énergie déployée la traiter comme une simple ressemblance avec le soleil, ou comme une simple différence, c'est mettre des spéculations de métaphysicien à la place de la vie pratique.
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Platon, outre qu’il n’a rien omis des idées de Socrate, y a encore énormément ajouté. Si on excepte quelques passages qui ont presque le caractère d’une biographie intellectuelle de Socrate, les oeuvres de Platon ne semblent d’abord fournir par elles-mêmes aucun moyen de discerner les idées socratiques. Cependant, tout ce qu’il y a d’élémentaire dans Platon, et comme d’exotérique, doit être le plus souvent rapporté à son devancier. Une lecture attentive du texte fait d’ailleurs découvrir certaines phrases par lesquelles Platon distingue lui-même sa théorie des doctrines socratiques.
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Le caractère, marque propre de l'individu, est sa manière relativement une constante de sentir, de penser et de vouloir. Un même motif ou mobile, par exemple la vue du danger, l'idée de l'honneur ou du déshonneur, provoquera une réaction différente de la part des différents individus, comme un rayon de lumière tombant sur un corps opaque sera par lui renvoyé et, sur un corps transparents sera reçu à l'intérieur.
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Les anciens appelaient les idées des espèces, species et ce sont en effet les espèces du monde intérieur, pondent à celles qui correspondent du monde extérieur. Tous les règnes de la nature n'ont-ils pas leurs images dans notre pensée, où se fait une classification plus ou moins exacte des êtres une reproduction plus ou moins fidèle de leurs types et du plan que réalise l'univers ?
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L’amour de l’âme a son origine dans la beauté morale; il a pour caractère la vraie liberté, parce que tout ce qui est raisonnable est libre ; la durée, parce
que ce qui est conforme à la raison est immortel; le désintéressement , sans doute parce que le bien moral est un bien qui se partage sans s’amoindrir; et enfin une joie calme et pure, mais pénétrante et forte, comme la raison même.
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Le Dieu de Socrate est simple et sans mélange, comme celui d’Anaxagore. En conséquence, il est immatériel, invisible pour les yeux du corps, et supérieur aussi à notre faible intelligence. C’est pour cela que tant d’hommes refusent de croire à l’existence de Dieu.
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L’idée de l’unité de l'âme et de l’unité de la vertu est beaucoup plus prononcée dans Socrate que dans Platon. Le premier va môme, nous dit Aristote, jusqu'à supprimer la partie irraisonnable au profit de la raison. Dans l’âme, pour Socrate, tout est raison, — raison enveloppée ou raison développée, consciente ou inconsciente; l’activité volontaire n’est nullement distincte du développement rationnel. D'où il suit que la vertu est parfaitement une, et n’est que la science du bien.
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L’ignorance du bien, au contraire, fait que nos facultés et nos tendances, non-seulement se combattent en nous-mêmes, mais se trouvent en opposition avec celles des autres hommes.
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L’homme sage peut seul vivre en parfaite harmonie avec lui-même et avec ses semblables : l’accord intime des facultés dans chaque âme, sous la loi de la raison, rend seul possible l’accord des âmes entre elles.
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Ce qui reste vrai dans la conception psychologique de la sociologie, c'est que celte science présuppose, comme conditions antécédentes, des facteurs élémentaires et des lois primordiales empruntés à la psychologie et, dans une moindre mesure, à la biologie.
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M. Durkheim lui-même, après nous avoir donné les faits sociaux pour des «choses stables», finit par en placer l'essence dans des représentations collectives et dans des impulsions collectives. Or, représentations et impulsions, qu'elles soient collectives ou individuelles, sont essentiellement des actes psychiques et intérieurs.
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Or, parmi ces causes, dans les sociétés humaines, il nous paraît essentiel de placer l'idée même qu'elles ont de leur constitution actuelle et de leur évolution future. Il n'y a, à proprement parler, de « fait social » que lorsqu'il y a réaction d'une conscience sur une autre, de la vôtre sur la mienne ou sur celle de mon voisin, puis réaction de l'ensemble des consciences sur soi. Dès lors, le caractère le plus essentiel de l'ordre social, à nos yeux, c'est de se modifier en se concevant, d'être un déterminisme collectif d'idées-forces et de sentiments-forces, si bien que toute société se trouve, pourrait-on dire, en état de continuelle création de soi par soi.
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La sociologie est, selon nous, l'élude de la nature, de l'origine et du développement des sociétés, sous l'action des causes physiques, biologiques, psychologiques et surtout sociales d'où procèdent leur constitution et leur évolution.
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"Il est facile de prêcher la morale, a dit Schopenhauer, difficile d'en établir les fondements." La crise actuelle de la morale en est la preuve. Tous est remis en question; aucun principe ne paraît encore solidement établi ou du moins à lui seul suffisant, ni celui de l'évolution universelle, ni l'"altruisme" des positivistes, ni la pitié et le nouveau nirvâna des pessimistes...
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Les sages de la Gaule ou druides enseignaient déjà de hautes doctrines où s' exprime le génie particulier des peuples gaulois : culte de la personne, amour de la liberté et mépris de la mort. Le dévouement est considéré comme la première des vertus , parce qu'il résume en lui ces trois sentiments. Les idées métaphysiques auxquelles se rattachent ces croyances morales sont la notion de la volonté libre et celle de l'immortalité. Développement original de la foi à une autre vie chez les Gaulois : survivance des affections et possibilité de redescendre sur cette terre par dévouement pour autrui ; cercle des transmigrations et cercle de la félicité ; absence de l'idée des peines éternelles et croyance au progrès de tous les êtres.
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Philosophie de Bouddha. – Sa métaphysique et sa morale sont résumées dans les quatre vérités sublimes : 1° l'existence sensible est une illusion ; 2° le désir, qui résulte de cette existence, produit la douleur ; 3° l' illusion et la douleur de l' existence sensible peuvent cesser par le nirvâna, qui est l'anéantissement de l' existence mobile au sein de l' existence immuable ; 4° on arrive au nirvâna par le renoncement absolu à soi-même et par l'extinction de tout désir. – De là , dérive la morale bouddhiste égalité morale de tous les hommes ; indépendance de la morale par rapport au sacerdoce; substitution des devoirs moraux aux pratiques religieuses ; fraternité universelle, devoirs de charité, de douceur, de pardon , d'humilité, de tolérance. – Malgré sa pureté, la morale du bouddhisme est trop mystique et trop contemplative : l'idée de la charité y est admirablement développée , l'idée du droit en est absente ; les vertus civiles et politiques sont sacrifiées en Orient aux vertus mystiques et religieuses .
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Morale de la religion brahmanique. –Dévotion, humilité, modestie; patience et pardon des injures ; amour et respect des faibles ; amour et respect de la femme ; pitié et respect des animaux. – Malgré sa grandeur, cette morale ne place pas dans la liberté le vrai caractère du bien. – Dans l'ordre social, elle consacre l'injustice des castes et aboutit au despotisme sacerdotal.
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